Un
voyage, deux vadrouilleurs, trois monnaies, quatre villes…
J’aime faire une rétrospective quelques jours ou quelques semaines après
mon retour de voyage. De cette façon, à
mon grand bonheur, le périple se poursuit encore quelque temps. Denis et moi
sommes revenus de notre escapade le 20 juin dernier et notre vie a repris son
cours. Nous discutons déjà de notre prochain voyage, bien sûr. Mais nous trouvons
important de dégager nos apprentissages de notre dernière excursion.
Les amateurs d’images peuvent visiter le site web de Denis pour y trouver
une sélection de photos qu’il a prises au cours de notre voyage.
Aujourd’hui, le 30 juin, il pleut des cordes. Je m'installe donc sur ma chaise préférée,
mon MacBook Air sur les genoux. Voilà ! C’est parti !
Le forfait d’Air
Transat
D’abord, précisons que le forfait comprenait 15 jours à partir de notre
arrivée à Prague. La carte ci-après explique le déroulement des voyages. Notez
que le jour 1 correspond à l’arrivée, vers midi. Ce jour-là, nous plaçons
nos repères, nous marchons dans la ville et nous respirons l’air afin de sortir
le stress de l’avion de nos corps. On ne visite pas au cours du jour 16
parce que c’est le temps des bagages, de la navette vers l’aéroport, de la
douane et de la sécurité, du trajet en avion et du retour à Montréal.
Notez aussi que les jours 5, 8, 12 et 14 sont consacrés à des voyages
en train qui prennent entre trois heures et quatre heures trente minutes. Ces
journées sont donc largement amputées du point de vue des visites touristiques.
Est-ce que nous
avons aimé le périple ?
Bien sûr ! Je reviens avec de nouvelles sensations dans mon corps, des
images et des idées plein la tête pour écrire des nouvelles.
Par contre, on ne peut bien comprendre ces gens, leur culture et leurs
valeurs en deux ou trois jours. Surtout que le forfait nous obligeait à rester dans
le centre touristique. C’est comme visiter une distillerie qui produit des
milliers de boissons différentes et de se contenter du contenu de quatre shooters.
L’incursion en valait tout de même la peine. Elle nous a fait voir quatre
villes, quatre pays, dont nous avions entendu parler sur la scène
internationale et qui nous intriguaient. Ça nous satisfait.
Puis-je qualifier
chacune des villes visitées en peu de mots ?
Prague, la plus belle. En explorant cette ville, on réalise pourquoi on l’a toujours considéré comme l’une
des plus magnifiques d’Europe. Elle a su protéger sa culture et son histoire
malgré les guerres et les occupations.
Vienne, la plus occidentale. À certains points au cours de notre marche, je me serais crue à Paris. Ça
me surprenait que l’on me parle en anglais avec un accent allemand.
Bratislava, mon coup de cœur. Une ville accueillante où il fait bon vivre. J’ai apprécié la candeur des
gens et leur belle façon de rendre leur centre-ville touristique accessible à
pied. On y flâne, main dans la main. On savoure des limonades et on respire l'air du Danube.
Budapest, ma déception. Comment aimer une cité criarde, sale, sombre et qui installe dans son quartier
historique deux autoroutes majeures ?
Mes coups de cœur
dans chaque ville
Le parc du mont
Pétrin à Prague.
Les statues
particulières à Bratislava.
L’église
Saint-Pierre (Peterskirch) à Vienne.
Le district du
château de Budapest.
Qu’avons-nous
appris ?
Nos plus grands acquis touchent l’histoire de ces peuples, leur culture ainsi
que leur façon de vivre. J’en ai parlé abondamment dans les billets que j’ai
écrits au cours du périple. Voici d’autres apprentissages :
Minimiser les
bagages. Habitués de voyager par avion et
de maximiser nos valises, nous avons trouvé les transports en train plutôt difficiles. Le train ne restait qu’une minute ou deux à la gare, car ce n’était
qu’une étape. Pour embarquer, nous devions grimper rapidement et chercher notre
wagon et nos places réservées par la suite. Facile, vous dites ? Ça se
complique lors de l’arrivée à destination, alors que nous devions quitter le
train avant qu’il ne reparte… À deux reprises, nous avons dû lever le ton pour
que les gens qui embarquaient nous laissent sortir, parce que nous n’étions pas
assez rapides. Réduisez vos bagages ; ça facilitera la manœuvre. Une
seule valise de la grosseur de celle acceptée dans les avions, ou un havresac
de même dimension serait idéale. On en amène toujours trop…
Attention aux
chauffeurs de taxi. Bien sûr, quand on
débarque comme ça, avec notre attirail, nos cartes routières et nos expressions
un peu perdues, nous n’avons pas besoin de coller une étiquette « touristes »
dans notre front. Les chauffeurs de taxi sont les premiers à en profiter.
Largement, si on les laisse faire. Renseignez-vous d’avance sur le prix
habituel de la course. Un simple courriel à l’hôtel peut vous donner la réponse
dont vous avez besoin. Négocier. En leur montrant que vous connaissez
les coûts de la course, les chauffeurs auront moins tendance à abuser.
Arriver d’avance à
la gare. L’organisation des gares et des
trains varie beaucoup et les informations sont rarement claires, surtout si
elles sont présentées dans une langue étrangère. En arrivant tôt, vous aurez le
temps de poser vos questions aux bonnes personnes. Faites aussi le
tour des lieux pour bien comprendre comment ça fonctionne.
La monnaie locale.
La majorité des pays d’Europe ayant adopté
l’euro, nous avons pu transiger dans cette monnaie même dans les pays qui en ont
une autre. Par contre, sans monnaie locale, nous aurions dû renoncer à quelques
visites un peu moins touristiques parce qu’on ne prenait pas la carte de crédit ni l’euro. Procurez-vous un peu de monnaie locale pour faire
quelques transactions et montrer ainsi votre respect pour la culture du pays.
Les cartes de
crédit. Sauf à Vienne, la ville la plus
occidentale de notre visite, l’utilisation des cartes de crédit n’est pas
toujours possible. Parfois, nous avons payé des frais supplémentaires (3 %)
ou on a exigé un montant minimum d’achat. Donc, avant de prendre un taxi ou de
vous asseoir dans un resto, prévenez les coups : demandez s’ils
acceptent les cartes de crédit.
L’accueil des
gens. Le tourisme est devenu une
industrie fort importante en Europe centrale, surtout dans les lieux
historiques. Ainsi, dans les endroits que nous avons visités, les gens étaient
accueillants, s’intéressaient à nos origines, notre langue, notre culture,
etc., même si leur maîtrise de l’anglais était parfois limitée.
Est-ce que je
retournerais là-bas ?
J’aimerais d’abord aller
ailleurs. Tellement d’endroits m’intéressent et m’intriguent. Par contre, si
j’avais l’occasion de visiter à nouveau ce coin de la planète, je le ferais
différemment. Ce périple nous a à peine permis de survoler les lieux. Je
prendrais plus de temps pour approfondir la culture et rencontrer plus de gens
pour mieux apprécier chaque pays.
Et voilà ! Ça se termine ainsi !
Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue.
Suzie Pelletier
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