jeudi 31 janvier 2019

Résolution 2019 - un geste minimaliste ?

J’ai de ces idées parfois ! L’une de mes résolutions pour 2019 consiste à me départir de tous les objets dont je n’ai pas besoin. 

Minimaliste ? Moi ?  Vraiment?  Heck, non! 

Bon la réponse est un peu trop rapide. Je le sais ! Le dicton ne dit-il pas de « ne jamais dire jamais » ? Dans mon cas, je devrais certainement dire que le chemin pour apprendre à vivre avec seulement l’essentiel ou devenir minimaliste serait très, très, très long. Comment pourrais-je me départir d’une partie de mes bijoux ? De mes petites boîtes que je collectionne depuis… je ne vous le dis pas ! Est-ce que je peux réduire la grosseur de mon automobile ou la changer pour le transport en commun ? J’en ai encore trop besoin… du moins, je pense…

Chez nous, comme dans beaucoup d'autres foyers familiaux, les choses s’accumulent. Quand nous avons transféré nos affaires d’un petit appartement à notre première maison, nous l’avons trouvée trop grande ! Les pièces nous ont paru si vides, du moins pour un temps. Quelques années plus tard, il ne restait plus de place dans les armoires pour l’ultime outil ni sur les murs par ailleurs. Puis, nous avons déménagé à nouveau, ce qui nous a fait réduire nos biens d’au moins 20 %. Yes ! Trois ans plus tard, la maison était aussi remplie. 

Imaginez! Nous habitons notre résidence actuelle depuis 28 ans. Bien sûr, il y a eu les grands ménages du printemps, ceux de l’automne. Les rénovations nous ont aidés à réduire la quantité d’objets. Notre résistance à nous « débarrasser » d’objets ressemble à celle des autres personnes : 

  •               Donner ce pot qui m’a été donné par mon ami Jerry ! Non ! 
  •           Nous tenons à garder ces tasses que nous avons acheté en voyage quelque part dans le monde. 
  •               J’ai acheté cet objet sur un coup de cœur !

La situation m’irrite depuis plusieurs années, déjà. Comment faire pour réduire notre attachement aux objets ? Nous n'avons JAMAIS le temps ! Puis j’ai lu sur la philosophie minimaliste. Ça m'a donné le frisson. Des boutons aussi. Mais, l'idée s'est implantée dans mon cerveau. D'accord... que je me suis dit. Comment pouvais-je utiliser cette manière de faire sans tomber dans l'excès ? En restant zen par rapport au processus ? Ouf ! En y réfléchissant, j’ai développé une idée afin de faire un premier pas. Ma résolution est simple : 

 Chaque jour de l’année 2019, je choisirai un objet encore utile et je le placerai dans une boîte afin de le donner à un organisme d’entraide. 

Wow ! D'ici le 31 décembre 2019, j’aurai débarrassé ma maison de 365 objets ! Bonne idée ! Que je me suis dit… 

J’ai décidé de commencer tout de suite ! Par la cuisine. J’ai ouvert mes armoires remplies jusqu'au bord et où j'ai pratiqué au maximum l'art d'empiler les choses. Je sais que je n’ai pas besoin d’un million de tasses ni de tous ces ustensiles de cuisine. Je ne les utilise plus. Debout, à regarder tout ça, je suis restée perplexe, déçue même. Ma tête bouillonnait : «Pas cette tasse-là, car c’est un souvenir. Ce plat m’a été donné en cadeau. Hum, ceci vient de ma belle-mère.» J'ai tout remis dans l'armoire.

Merde ! Je n’arrivais pas à choisir ! Ça commençait mal. 

 C’était un jour de tempête entre Noël et le Jour de l’An. J’ai commencé à douter de ma capacité à mettre en oeuvre ma résolution. Comment pourrais-je remplacer une décision de garder basée sur mes émotions par un choix de donner axé sur la raison ? Ce jour-là, j’ai fait le tour de la maison portant en tête deux éléments neutres (non basé sur mes émotions): 

1)   Est-ce que j’ai utilisé cet article dans les dix dernières années ?
2)   Est-ce que j’utiliserai cet objet dans les prochains dix ans ?

Essayez ! Vous allez voir que le contenu de vos armoires, de vos étagères, de vos crédences et dans vos bureaux vous reflètera une toute nouvelle perception. 

Nous sommes le 31 janvier 2019 et la première boîte est prête avec 31objets encore utiles, mais que je n’utilise plus depuis dix ans et que je n’utiliserai pas dans les dix ans à venir. Puis, la boîte pour février est à moitié pleine de beaux objets que j’aime, mais dont je n’ai plus besoin. Quelqu’un d’autre leur donnera une nouvelle vie. J’ai déjà trouvé quelques livres qui répondent à mes deux critères. Ils seront dans les boîtes de mars et avril. 

OK ! Maintenant, afin de vraiment confirmer ce petit pas vers le minimalisme (ce mot me donne encore le frisson !), il me reste une autre contrainte importante à mettre en place :

 Ne pas remplacer ces objets par d’autres… Heck… je ne suis pas sortie du bois !


Suzie Pelletiier



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