mardi 17 septembre 2019

Interlaken et ses deux lacs


Vendredi 13 septembre 2019

Voyage « lacs suisses et Rhin enchanteur » (texte 7)

Nous nous trouvons présentement dans une région appelée l’Oberland Bernois, la région la plus élevé du Canton de Berne, dans le sud de ce Canton et en bordure des Alpes. Interlaken se trouve à 568 mètres d’altitude. 

Cette ville tire son nom (entre deux lacs) de sa situation entre les lacs Thoune et Brienz, deux lacs alpins dont les noms viennent de d'agglomération sise en bordure de chacun des lacs. Bien qu’ils soient traversés par la même rivière, ils ne sont pas de la même couleur. L’Aar, alimenté par les glaciers, traverse d’abord le lac Brienz. Il y décharge les éléments minéraux qui, reflétant le soleil, lui donne une coloration verte.  Mesurant quinze kilomètres de longueur et en moyenne deux kilomètres et demi de large, le lac est connu pour ses berges abruptes et sa profondeur. Le Lac Thoune, visité en deuxième par l'Aar présente une couleur moins verte. Il est également très profond, un point à 800 mètres. De 1945 à 1964, l’armée suisse a immergé plus de 3000 tonnes d’explosifs, des restes de la Seconde guerre mondiale. 


 


La commune s’étend des deux côtés de la rivière Aar. La petite ville, aujourd'hui de 5600 habitants environ, a été fondée vers 1130 par un couvent d’augustines. Elle a pris son essor touristique au 19e siècle, suite à des textes de Von Goethe, Mendelssohn et Lord Byron. Puis, la construction de chemins de fer (Wengen en 1893 et Jungfrau au tournant du siècle) force la construction d’hôtels pour accueillir les touristes.

Nous y sommes restés deux soirs afin de visiter les environs. De notre fenêtre, nous pouvions admirer les les pics enneigés du mont Jungfrau et regarder voler dans le ciel les centaines de parapentes multicolores qui atterrissaient en douceur dans le parc en face de l’hôtel. 



Par mon prochain billet, je vous parlerai de mon trépidant et émouvant voyage dans le train à crémaillère qui grimpe jusqu'au sommet du Schynige Platte d'où on peut apercevoir dans toute sa splendeur, le mont Jungfrau.  Est-ce que je vous ai déjà dit que j'avais le vertige ? Mes sueurs froides étaient en raison des précipices et non pas la température qui dépassait 22° C ... au sommet ! 

Suzie Pelletier, écrivaine

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