jeudi 19 septembre 2019

Lucerne, son lion et ses ponts


Lundi 16 septembre 2019

Voyage « Lacs suisses et Rhin enchanteur » (texte no 12)

La région de Lucerne est habitée depuis la préhistoire. Les Alémans s’y sont installés après la chute de l’Empire romain. Puis, les bénédictins y ont créé un monastère à l’embouchure de la rivière Reuss et en bordure du lac. Ainsi, la ville a été fondée entre 1180 et 1200 et elle s'est jointe à la Confédération des trois Cantons en 1332 pour des raisons économiques, bien sûr, mais aussi pour se libérer du joug des Habsbourg.  

Lucerne, une ville de 81 401 habitants, est un nœud ferroviaire important alors que trois grandes compagnies nationales la desservent. De plus en plus de compagnies en tous genres s’installent ici, ce qui fait fleurir l’économie de la ville. 

L’église des Jésuites. Notre guide nous a raconté que la ville de Lucerne ne voulait pas devenir protestante comme les autres villes des environs. Alors, on a demandé l’aide des Jésuites pour renforcer la foi catholique des habitants. L’arrivée du collège des Jésuites et la construction de l’Église faire l'affaire. En plus de célébrer la messe dans l'église, on y abritait une troupe théâtrale qui présentait des scènes liturgiques. Il semble que ça a marché puisque Lucerne est toujours catholique.
Source : Wikipédia

Intérieur de la chapelle

Le lion de Lucerne. Notre guide nous a raconté que les Lucernois faisaient beaucoup d’enfants, mais qu’il n’y avait pas assez de places à Lucerne pour eux. Ainsi, les Lucernois ont inventé le métier de mercenaire pour trouver du travail à ses enfants. (Légende ou vraie histoire ? Du moins, je n’ai pas trouvé de référence). Nous les connaissons particulièrement dans l’histoire des rois de France comme les Cent-Suisses et la garde suisse. Il y a encore une garde suisse au Vatican. 

Leur plus lourde perte en homme arrive avec la fin de la royauté française, en 1792, où ils sont massacrés lors de la prise du palais des Tuileries par les révolutionnaires. Ceux qui ont survécu sont morts de leur blessure, de mauvais traitements ou de maladie en prison. 

En leur honneur, la statue du lion de Lucerne commémore les officiers et les centaines de soldat du régiment des Gardes suisses mort au service du roi de France Louis XVI, en 1792. Le lion mourant est représenté, empalé par une lance, couvrant de sa patte gauche le bouclier avec une fleur de lys, la France. Il touche de sa patte droite le bouclier avec la croix de Suisse. La dédicace latine se traduit par « À la loyauté et à la bravoure des Suisses ».


Je ne peux pas parler de Lucerne sans discuter de ses ponts couverts en bois. Ils faisaient partie de la première ligne de défense de la ville. Aujourd’hui, ils sont devenus un pôle d’attraction majeure pour les touristes. 

Le Kapellbrücke, ou le pont de la chapelle, tire son nom par sa proximité avec la chapelle Saint-Pierre. Construit en 1333, il a été partiellement détruit en 1993 par un violent incendie. Les Lucernois l’ont reconstruit, y laissant quelques traces de la violence du feu. 





L’autre pont est le Spreuerbrücke ou le pont Spreuer. Il date de 1408 et se trouve près du barrage.




Voici quelques photos prises au fil de nos pas dans la ville. 







Dans mon prochain billet, je vous parlerai de notre arrivée à Bâle et notre montée à bord de l’Amamora, notre bateau de la compagnie Ama Waterways. La croisière fluviale commence enfin ! 

Suzie Pelletier, écrivaine
https://editiondudefi.com


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