Jeudi 12 septembre 2019
Voyage « Lacs suisses et Rhin enchanteur » (texte 4)
Nous sommes arrivés fourbus à Montreux, dans le Canton de Vaud, en fin d’après-midi. Comme d’habitude, l’excitation du voyage nous a empêchés de bien dormir durant le vol, puis il y a six heures de décalage à absorber. La journée n’en finissait plus, mais nous refusions de fermer les yeux, de peur de perdre quelques moments précieux que ce soit. Le souper, annoncé à six heures, nous donnait peu de temps pour nous reposer.
Ma première émotion de la ville est associée avec sa proximité du lac Léman. Notre chambre à l'hôtel Eurotel Montreux 4e au 81 Grand' Rue à Montreux nous présente une vue magnifique sur le lac.
Dans le hall d’hôtel, la statue cartonnée de Charlie Chaplin nous accueille avec des airs de Jazz. Comme si on pénétrait dans un autre monde. La paix dans l’âme, nous sentons un peu de notre fatigue s’estomper au fil des notes et au son du trombone.
Une douche rapide, puis nous retrouvons le groupe de 28 personnes et Wim, notre guide, dans le hall de l’hôtel. Notre prochaine destination est le restaurant Le caveau des vignerons,sur la rue Industrielle. Il a simplement fallu que nous traversions la rue principale en face de l’hôtel et presque au niveau du lac, pour nous rendre compte que la ville a été construite en flanc de colline. Quatre escaliers mécaniques et une quinzaine de marches plus haut, nous empruntions une rue encore en pente vers le haut pour nous rendre à destination.
Ça nous a rappelé que nous nous trouvions en Suisse, un pays de montagnes…
Le souper, une fondue suisse délicieuse nous a conquis. Puis, le temps de redescendre par la rue du marché en pente raide, sur chaussée de pavées qui n’avaient rien d’unis, nous avons trouvé le quai de Rouvenaz, une artère piétonnière qui longe le lac. Puis nous avons suivi le quai Edouard-Jaccoud, aussi piétonnier, pour revenir à notre hôtel.
Les sons des soirées de Jazz se mêlaient au murmure de l’eau. S’ajoutait le chant des oiseaux qui profitaient des derniers rayons de soleil.
Le temps agréable de cette douce soirée d’été nous envoûtait et nous prenions nos aises sur ce bord de l’eau que le soleil couchant s’amusait à parer d’or.
C’est à ce moment que nous avons compris le charme de la Suisse....
Je vous laisse avec une photo prise le lendemain, à Bruyères. Je vous en parle demain !
Suzie Pelletier, écrivaine
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