vendredi 31 janvier 2020

Kralendijk, Bonaire


Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 7 (30 janvier 2020)

Voici un magnifique lever de soleil sur la ville de Kralendijk. Profitez-en ! Il est possible que ce soit le dernier du voyage. En effet, à partir d’aujourd’hui, nous reprenons la direction de nord. Notre prochaine destination, Sainte-Lucie, nous fait voyager en direction nord-est. Or notre cabine est à tribord et nous verrons plus les couchers de soleil… 

Ça sera aussi beau, j’en suis convaincue. Puis je prendrai des photos de notre arrivée quand ça sera possible. 

Aujourd’hui, le navire a accosté à 7 h et est reparti à 12 h 30. Ça nous donnait moins de temps pour visiter, mais Kralendijk, la capitale de l’île, est une petite ville d’environ 3000 habitants. 

Bonaire est une île sous le vent qui forme maintenant une commune néerlandaise à statut particulier depuis l’abolition de la fédération des Antilles néerlandaises en 2010. On estime sa population totale à environ 19 000. On y parle bien sûr le néerlandais (15 % de la population) et le papiamento (85 %) les deux langues officielles. 45 % de la population parle l’espagnol.  

Ses premiers habitants étaient amérindiens, des Caquetios de langue arawak, qui venaient de l’actuel Venezuela. 

Bonaire a été découverte au nom des Espagnols par Alonso de Ojeda et Amerigo Vespucci en 1499. Bien sûr, ils déportèrent aussitôt tous les Amérindiens sur l’île d’Hispaniola pour les exploiter dans les plantations. Ce n’est qu’en 1526 que les Espagnols se servent de l’île pour l’élevage du bétail (mouton, chèvres, porcs, chevaux et ânes) pour leur peau. 

L’île devient Néerlandaise en 1636. Rapidement, l’île accueille des esclaves d’Afrique pour les plantations de maïs et les salines néerlandaises. Puis, comme ce fut souvent le cas dans les Petites Antilles, l’île passe aux Français, puis aux Anglais, pour revenir néerlandaise en 1817. Sa principale ressource reste l’exploitation du sel de mer qui occupe une grande partie du sud de l’île. L’île ayant protégé ses eaux territoriales marines en parc national depuis 1979, elle se définit comme le paradis de la plongée sous-marine et de la plongée ne apnée. 

Aujourd’hui, il est à peine 8 h 30 quand nous sortons du navire. L’air est encore frais, mais un peu plus humide que les derniers jours. Nous en profitons pour nous promener dans le marché, puis nous visitons quelques boutiques sur la rue Kaya Grandi. Nous revenons au bateau, quelques heures plus tard.  

Pour répondre à une question reçue, il m’est difficile de publier mes billets tous les jours depuis que nous avons atteint le sud des Caraïbes. À bord du navire, le coût de l’internet est de 100 $ US pour 200 minutes. 

À Aruba et à Curaçao, j’ai pu me connecter au réseau ouvert qu’offrent les hôtels Renaissances associés à la chaîne Marriott. Sauf qu’à Bonaire, il n’y en a pas. Dans les îles, on nous propose l’internet public, mais il n’est pas très solide et ne permet pas de téléchargement. On peut à peine télécharger les messages. 

Donc, mes prochaines publications ne sortiront que dans quelques jours. Peut-être qu’il y aura un McDo à Sainte-Lucie, qui sait ?

Voici quelques photos prises lors de notre balade. 






Bon voyage !

Suzie Pelletier, écrivaine

Willemstad, Curaçao


Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 6 (29 janvier 2020)

J’adore prendre en photo quand le soleil se lève sur le port que nous visitons. Aujourd’hui, Willemstad se montre très colorée même si l’angle du navire ne me permet de voir qu’un lever partiel. Lève-tôt, je me précipite sur notre patio pour regarder la nuit s’éteindre sur l’océan et la ville encore endormie s’ouvrir aux visiteurs qui viennent de la mer. 

Le navire a finalement accosté à 8 h, mais nous avons pris notre temps. Il vaut toujours mieux laisser sortir les milliers de pressés qui bousculent les autres. Aujourd’hui, la température est toujours aussi clémente avec 27 °C, sans pluie et un peu nuageux. 

Curaçao est un état indépendant du Royaume des Pays-Bas depuis la dissolution de la fédération des Antilles néerlandaise en 2010. Y vivent environ 158 000 habitants sur un territoire de 444 km2. L’île fait partie du groupe des Petites Antilles connues sous le nom des « îles sous le vent », entre autres avec Aruba et Bonaire. Elle se trouve à 66 kilomètres des côtes du Venezuela. 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’île vit principalement du raffinage du pétrole, du tourisme et du placement bancaire. 

Les premiers habitants sont des Amérindiens arawaks, venus du Venezuela. Curaçao a d’abord été visitée par les pirates et les boucaniers. Puis elle a été officiellement découverte par Alonso de Ojeda, pour le compte des Espagnols, en 1499. Curaçao a longtemps servi de plaque tournante pour le trafic d’esclave dans les Caraïbes, le Venezuela, ainsi que vers les colonies françaises et anglaises des îles du vent, situé à l’est, sur la frontière entre les Caraïbes et l’Atlantique. D’ailleurs, un musée a été érigé pour relater ce lourd passé de l’île. 

Le Papiamento est la langue de base de la population (85 %), une sorte de créole qui provient de différentes langues, dont le portugais et l’espagnol. On y parle aussi le néerlandais, l’anglais et l’espagnol. La majorité de la population est d’origine africaine.

Willemstad est la capitale de Curaçao. Son centre historique est un site désigné par le patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville est située au sud de l’île. 

Une légende est venue jusqu’à nos oreilles alors que nous admirions les couleurs vives des maisons de la ville. C’est devenu une attraction touristique. Or, apparemment, l’un des premiers gouverneurs déprimait à voir l’absence de couleur des maisons de Willemstad. Il a décrété que les gens devaient les peinturer en couleur. On se demandait bien ce qu’il lui en prenait. Puis, un jour, on découvrit que la compagnie qui importait toutes ces couleurs dans les Caraïbes néerlandaises lui appartenait. Malgré ce fait peu noble, les habitants d’aujourd’hui sont très fiers de leur maison qui imite beaucoup les styles et les couleurs que l’on voit aux Pays-Bas. 
   





Nous nous sommes promenés dans la capitale, traversant son pont flottant sur la baie de Sainte-Anne. D’ailleurs, le pont piétonnier s’ouvre sur la baie pour laisser passer les navires. Nous avons déambulé dans les petites rues du quartier historique, fouinant dans les petites boutiques. Puis, ayant avalé un sandwich au cœur de l’ancien fort de la ville, nous sommes rentrés au bateau. 

Voici quelques photos prises le long de notre route. 

Bon voyage !

Suzie Pelletier, écrivaine

mercredi 29 janvier 2020

Oranjestad, Aruba



Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 5 (28 janvier 2020)

(Photo du bateau)
Il est 6 h 30. Le bateau est calme. Le mouvement du navire est légèrement plus prononcé ce matin. Je sais que la majorité des gens ne perçoivent pas ces légers mouvements, mais je les sens tous, même quand la mer est calme. Surtout que, ce matin, le capitaine ajuste sa vitesse et sa trajectoire en s’approchant de sa destination… Apparemment, j’ai une plus grande sensibilité sensorielle que la moyenne des gens. Ne vous inquiétez pas ! Je n’ai pas le mal de mer ! 

Du coin de l’œil, je regarde souvent par la porte-fenêtre de notre cabine. Je souhaite voir le lever du soleil avec Oranjestad en arrière-plan. Je vois l’île depuis un bon moment. Voici des photos. La capitale se trouvant sur le côté sud de l’île, nous devrons la contourner. 


Peu de temps après, j'ai vue arrivé le pilote. Dans chaque port, il y a ces as de la navigation qui aide les immenses navires à accoster au quai. 


Aruba  

L’île est un état du Royaume des Pays-Bas. Sur sa superficie de 193 km2, habitent plus de 115 000 personnes, dont près de 30 000, dans sa capitale. Aruba se trouve dans la partie la plus au sud des Caraïbes de l’Est. Une île sous le Vent sise à 25 kilomètres du Venezuela. Son climat tropical est chaud et sec.  

L’île a été découverte en 1499 par Alonso de Ojeda et devient aussitôt sous domination espagnole. La communauté amérindienne a survécu à l’arrivée des conquistadors, une chose rare pour ces temps-là, et elle apprend à vivre de l’élevage du bétail à côté des Espagnols. Plusieurs Arubais modernes ont des ancêtres amérindiens. En 1636, l’île devient Hollandaise. L’île a fait partie des Antilles néerlandaises jusqu’en 1986, l’année où elle est devenu un état à part entière des Pays-Bas. Les langues officielles sont le Néerlandais (6,1 % de la population) et le papiamento (69,4 % de la population), un créole à base lexicale portugaise avec un vocabulaire espagnol important. 13,7 % de gens ont l’espagnol comme langue première. Bien sûr, l’anglais est appris à l’école également.


Oranjestad

D’abord construite autour du Fort Zoutman en 1796, elle ne portait pas de nom. On l’appelait la ville de la baie aux chevaux. On y élevait des chevaux pour les importer à Curaçao. Elle porte son nom officiel depuis 1820 alors que l’importance de l’île a cru considérable en raison de la découverte de dépôt alluvial d’or. 

(photo du minitrain) Aujourd’hui, nous avions l’intention de simplement nous promener à pied dans la partie de la ville qui s’étend autour du port et visiter quelques boutiques. Pourtant, nous n’avons pu résister au minitrain à côtés ouverts qui nous fait visiter confortablement, et gratuitement, dans les rues plus commerciales de la ville. Puis, une fois que j’ai eu pris une heure pour sortir mes deux derniers blogues (billets 3 et 4), nous avons mangé un sandwich près de la mer, accompagné d’une Balashi, la bière locale douce et rafraichissante. 


Puis nous sommes revenus au bateau en milieu d’après-midi, satisfait de notre balade à Oranjestad sous un soleil de plomb et à 28 °C. L’air était sec et le vent très agréable.

Voici d’autres photos prises le long de la route :

Renaissance hôtel
wi-fi gratuit ! Yé ! 






Autres photos

Quoi de mieux que de terminer la soirée en beauté. Alors que le bateau se prépare à partir pour Curaçao, notre prochaine destination, nous restons sur le pont 15 pour admirer le coucher de soleil sur la baie. 





Bon voyage !

Suzie Pelletier, écrivaine


mardi 28 janvier 2020

Une journée en mer


Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 4 (27 janvier 2020)

J’avais hâte de voir l’effet de me retrouver au milieu de l’océan sans rien qui brise l’horizon. Aujourd’hui, les nuages qui collent à l’est et à l’ouest nous laissent croire qu’une terre se dessine loin à l’horizon. Mais la boule qu’est la Terre ne nous laisse voir que la mer à perte de vue. Assise sur notre patio, sans musique et sans cacophonie humaine, je ferme les yeux et je me laisse bercer au gré des vagues. J’aime cette sensation. Je réalise que l’univers est immensément grand et que je suis privilégiée d’y vivre. 

Puis, le soleil s’est levé…



 Bien sûr, je vis en ce moment sur une île flottante avec 4000 autres personnes. Pour cet instant précieux vécu tôt ce matin, j’apprécie la possibilité de participer à ce voyage qui m’apparait déjà, malgré tout, extraordinaire. 

 Nous avons décidé de déjeuner tôt, pour éviter la cohue dans les ascenseurs et au restaurant Garden and café (15e étage), où on sert un buffet à longueur de journée. 

Notre accompagnatrice Claudie a profité de cette longue journée à bord pour nous organiser une rencontre à 10 h 30. Puis, nous allons marcher sur plusieurs étages. Je n’en reviens pas de voir déambuler autant de monde autour de moi. Il faut aussi accepter le fait que certains ont acheté le forfait « boisson », qui est limité à 15 consommations par jour. J’en ai vu si soûl à 10 h qu’ils titubaient et avaient de la difficulté à trouver l’unique bouton de l’ascenseur. Nous avons choisi de ne pas monter avec eux. Profiteront-ils de leur voyage ? Sûrement pas.  

Voici quelques photos supplémentaires: 

La mer à perte de vue 
Piste de marche (7e étage)

En après-midi, j’en ai profité pour rester seule dans la cabine avec mon ordinateur portable pour ajuster le texte du prochain livre jeunesse de la collection « Noémie et Maxime en voyage » qui se passe à Dublin et qui devrait sortir en avril. Le bonheur total ! 

Après 24 heures en mer, nos habitudes se précisent : en fin d’après-midi, une bière sur le pont numéro 15 en compagnie d’autres passagers ou simplement avec nos liseuses ; un souper dans l’un des restaurants gratuits de l’hôtel flottant ; une marche de santé sur l’un des ponts ouverts ; quelques heures sur le petit patio de notre cabine à respirer l’air qui reste chaud même en début de nuit. 

Demain, le navire accoste à Oranjestad, à Aruba. Ce sera notre première sortie. Le navire accostera à 8 h et repartira à 19 h 30. 

Bon Voyage ! 

Suzie Pelletier, écrivaine

L'embarquement sur l'Epic


Croisière dans les Caraïbes de l’est — billet no 3 (26 janvier 2020)

(Photo prise de notre patio sur l'Epic le matin du 27 janvier) Voici la photo prise ce matin à mon réveil. Le Norwegian Epic est parti de San Juan hier soir vers 21 h. Nous avons regardé le port disparaître peu à peu. Puis la nuit noire et nuageuse nous a enveloppés. Ce matin, à mon réveil, je me suis précipitée sur le balcon de notre cabine pour voir la mer. C’est la première fois que je me retrouve sur l’océan et je n’ai pas assez d’yeux pour l’observer à perte de vue. 

Dans le tome 3 de la collection « Le Pays de la Terre perdue », j’ai imaginé une scène semblable où le radeau de Nadine se retrouve au milieu de l’océan après une tempête. Elle ne savait plus si elle devait aller à l’est, à l’ouest, au nord ou au sud pour trouver la terre ferme. Aujourd’hui, je me retrouve sur l’Epic, un navire de croisière immense qui loge 4000 passagers. De plus, le capitaine, aidé de ses puissants outils de navigation, sait où se trouve l’île où nous ferons notre prochain arrêt. Je me sens en sécurité.

Hier, c’était la journée de l’embarquement. Je me sentais fébrile. À 9 h 30, nos bagages étaient prêts dès 9 h 30, même si l’heure de départ de l’autobus était prévue à 11 h. Comme il m’arrive souvent en voyage, mes sensations se mélangeaient. Je ressens une grande euphorie face à la nouveauté du premier voyage en croisière. D’un autre côté, une sorte d’inquiétude cherche à prendre la place face à l’inconnue. 

Puis, tout s’est passé dans l’ordre grâce à Claudie, notre accompagnatrice de la CAA : la vérification des bagages, l’embarcation à bord de l’autobus, la sécurité au port et, surtout, l’arrivée à bord du bateau. Bien sûr, nous sommes arrivés tôt pour éviter la cohue à la sécurité, mais il a fallu nous adapter à la présence d’un trop grand nombre de personnes qui attendent les ascenseurs sur le navire. C’est comme l’heure de pointe dans le métro de Montréal. Le train se présente, mais il est impossible d’y monter. Rapidement, nous avons réalisé qu’il faudrait utiliser les escaliers souvent. 

D’abord, nous avons dîné au Sheehan, le pub du 5e étage, avec d’autres membres du groupe. Puis, nous avons pris possession de notre cabine au 9e étage. Une fois nos bagages rangés, il ne restait qu’à faire une première visite. Pourquoi pas le 15e, là où se trouve une bonne partie des parcs d’activités ? Puis, nous avons trouvé deux chaises longues à l’ombre pour lire un bon moment. 

Petites piscines et immenses jeux d'eau

Ça prend une croisée de chemin
pour s'y retrouver

Nous choisissons aussi de vivre sans internet et sans téléphone. Les communications sur le bateau se font via un satellite. Il en coûte 100 S US pour 200 minutes d’internet et 8 $ US la minute pour le cellulaire. Nous devrons subir une sorte de sevrage des communications avec l’extérieur, mais nous y arriverons. 

À partir de notre premier arrêt, à Aruba (28 janvier 2020), nous choisirons de sortir avec nos appareils de façon à envoyer mes blogues au fur et à mesure. 

Ce matin, je sens déjà que nous avons adopté un rythme de croisière qui nous convient. Aujourd’hui, au programme, une rencontre avec notre accompagnatrice, une visite des boutiques, quelques heures sur le pont et de l’écriture en après-midi. Je vous parlerai de cette journée dans mon prochain blogue. 

Bon voyage ! 

Suzie Pelletier, écrivaine


dimanche 26 janvier 2020

San Juan - Puerto Rico


Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet numéro 2

Aujourd’hui, j’ai écrit ce billet alors que j’étais assise dans la nef de la Cathédrale de San Juan. Je me souviens de l’heure : 13 h 11. Ça me rappelle tellement de bons souvenirs.

Combien de fois me suis-je retrouvée comme ça, assise sur un banc d’Église ou de monastère alors que mon conjoint tenait à photographier toutes les statues et à grimper dans tous les clochers ? Des centaines. Chaque fois, j’ai transformé cette période d’attente en plaisir d’écrire. 



Mais d’abord, quelques points sur les lieux que nous visitons :

Puerto Rico ou Porto Rico ? Je croyais que le premier est l’appellation en espagnol et que la deuxième est la traduction française et anglaise. Pourtant, la littérature à ce sujet n’est pas claire. Je l’ai vu écrit des deux manières tant en français qu’en anglais. Quand on ne sait pas, on demande aux gens de la place. La réponse : Puerto Rico ! Alors, pourquoi l'appelerais-je autrement ?

Donc, Puerto Rico est situé dans les Grandes Antilles. Son côté nord baigne dans l’Atlantique et son côté sud, dans la mer des Caraïbes. Politiquement, Puerto Rico est état libre, mais associé aux États-Unis. Ses habitants sont citoyens américains, mais n’ont pas le droit de vote pour la présidence. Ils ont un représentant au Congrès, à la Chambre des représentants des États-Unis, mais il n’a pas le droit de vote. Par contre, ils n’ont pas de Sénateur. 

En 2017, par un référendum non contraignant, la population a voté pour devenir un état américain à 97 %, mais 78 % de la population a boycotté ce référendum. Bien sûr, le gouvernement américain devrait approuver le changement à la constitution. Ceci nécessite que les deux chambres (Sénat et Chambre des représentants) approuvent par un vote au deux tiers de l'assemblée et que les trois quarts des états le ratifient. Pas simple. Aussi, on peut se demander si un gouvernement républicain accepterait même d’évaluer la demande, s’il savait que les Portoricains sont plutôt… démocrates dans leur façon de vivre. 

Plus de trois millions de personnes habitent Porto Rico qui a une superficie de 8870 km2
La langue première est l’espagnol, que les habitants parlent très vite, et l’anglais est la langue seconde. 

Géographiquement, l’île est située à proximité de la fausse de Porto Rico qui s'est formé il y a plus de 70 millions d’années. Dans les faits, la plaque tectonique des Antilles se déplace vers l’est et celle de l’Atlantique se déplace vers l’ouest. Ainsi, la terre tremble souvent à Puerto Rico. 

San Juan est la capitale de Puerto Rico. L’île a été découverte par Christophe Colomb lors de son deuxième voyage en 1493. Rapidement, San Juan est devenu le plus important avant-poste militaire espagnol en Amérique. En 1508, Juan Ponce de Léon est nommé gouverneur de l’île. Pour résister aux agressions des Anglais et des Néerlandais, on construisit deux forts et un mur de protection autour de la ville. Les forts de San Cristobal et de San Filipe del Morro ont encore belle figure aujourd’hui. Un parc linéaire a été aménagé autour des remparts qui sont en grande partie intacts. 

San Juan a 400 000 habitants et sa densité est de plus de 3000 habitants au km2

Aujourd’hui, nous avons visité la vieille ville de San Juan. Un taxi nous a conduits jusqu’à la Plaza de Colón, tout près de la forteresse de San Cristobal que nous nous sommes empressés de visiter. Par les photos qui suivent, vous comprendrez que je me suis plus amusée à regarder dehors qu'à l'intérieur. Après tout, un fort est un arrangement de bloc de pierres, peu importe où on se trouve dans le monde. Je trouvais plus intéressant de comprendre que cette forteresse ancienne se trouvait dans le décor d'une ville très moderne. Elle possède une place de choix dans la ville et dans le coeur de ses habitants. 

L'intérieur du fort est aménagé
pour nous faire comprendre son histoire
Une vue des murs d'enceinte vu du fort

Vue au pied du fort
L'atlantique se déchaîne au pied du fort
La calle del Sol vu du fort
L'océan Atlantique vu du fort
Plusieurs tunnels se trouvent sous la forteresse 
Je vous laisse avec quelques photos prises lors de notre vagabondage dans les rues de la vieille ville de San Juan.

Plaza de Colón
La calle de Luna
La Calle del Sol
Ce magnifique iguane tenait le fort
La ville vu du fort San Cristobal


Bonne visite ! 


Suzie Pelletier, écrivaine
https://editionsdudefi.com


samedi 25 janvier 2020

Croisières dans les caraïbes de l'est


Croisière dans les caraïbes de l'Est - billet numéro 1

J’écris de San Juan, Puerto Rico, où nous sommes arrivés hier en fin d’après-midi. 

Nous partons pour une croisière en mer pour la première fois. Nous avons encore nos doutes. Comment effectuer un passage correct entre notre manière de voyager à deux en fouinant un peu partout à notre rythme vers un voyage très organisé, à 4000 personnes et où les choix de visites sont limités en quantité et en temps ? 

Il faudra mettre les pieds sur le navire pour mieux comprendre dans quelle galère nous nous sommes embarqués. Comme nous avons tendance à nous laisser aller facilement en voyage et à profiter de la vie. Il est fort possible que nos doutes se transforment rapidement en expériences nouvelles que nous aborderons avec grâce et enthousiasme. 

San Juan, Puerto Rico, est notre port d’attache puisque nous montrons à bord du navire à cet endroit et nous y débarquerons aussi. Entre Montréal et San Juan, nous voyageons sur les ailes d’American Airlines. 

Ce voyage nous fera visiter plusieurs îles de la région des Caraïbes situées le plus à l’est. Nous serons dans les Petites Antilles qui s’éparpillent entre Puerto Rico et le Venezuela. D’ailleurs, cette région se subdivise entre les îles du Vent, celles qui sont à la limite des Caraïbes et de l’Atlantique, dont Sainte-Lucie et Saint-Christophe-et-Niévès. Les îles d’Aruba, Curaçao et Bonaire font partie des îles sous le vent, plus à l’ouest et plus près du Venezuela. 

San Juan, Puerto Rico
Une journée en mer 
Oranjestad sur l’île d’Aruba
Willemstad sur l’île Curaçao
Kralendijk sur l’île Bonaire
Saint-Lucia sur l’île Sainte-Lucie
Bridgetown aux Barbades
St. John’s à Antigua
Basse-Terre à Saint-Christophe-et-Niévès
Tortola dans les îles vierges britanniques
St-Thomas dans les îles vierges américaines
San Juan, Puerto Rico



Le voyage durera 14 jours en tout, y compris les journées d’avion. 

Je vous laisse avec une petite controverse. Est-ce que le Norwegian Epic, sur lequel nous voyagerons, est un « navire » ou « un bateau ». Claudie, notre accompagnatrice, s’est fait rabrouer en parlant avec un capitaine parce qu’elle a parlé de son « bateau ». Insulté, l’officier lui a répondu qu’un navire avait un capitaine ! Voilà ! 

Ben non ! Le mot « bateau » est un nom générique qui désigne tous les engins qui flottent sur l’eau. « Nom générique des embarcations susceptibles de naviguer sur les voies intérieures ou en mer » selon le Larousse.

Un « navire » est un bateau qui navigue sur les mers. « Bâtiment ponté, d’assez fort tonnage, destiné à la navigation en mer » selon le Larousse.

Donc, je ne m’empêcherai pas de dire que « je monte à bord du bateau », mais jamais devant le capitaine.  

Demain, je vous parlerai de notre magnifique journée à San Juan, Puerto Rico.


Bonne visite ! 


Suzie Pelletier, écrivaine
https://editionsdudefi.com

mardi 14 janvier 2020

Amsterdam


Voyage « Lacs suisses et Rhin enchanteur » (texte no 23)

Amsterdam 

Le 23 septembre 2019, l’Amamora a lancé ses amarres le long d’un quai en plein cœur de la vieille ville d’Amsterdam. Il était 9 h. J’attendais avec impatience de visiter cette ville. J’en rêvais depuis des années ! Notre première escapade de la journée, notre dernière de ce voyage, nous a fait prendre un bateau pour visiter les canaux de la ville. 

Selon Wikipédia, les canaux d’Amsterdam s’étendent sur plus de 100 kilomètres, traversés par 1500 ponts reliant environ 90 îles. Les canaux sont bordés de maisons à plusieurs étages datant du XVIIe siècle. Sur la photo ci-après, tirée de Wikipédia, on y voit les canaux concentriques par une vue aérienne. La visite prévue nous a fait naviguer pendant près d’une heure dans divers canaux, tous plus beaux les uns que les autres.

tiré de Wikipédia

Voici quelques photos prises à ce moment. 










Nous avions l’après-midi libre. Nous en avons profité pour visiter la vieille ville à pied. Il y a un quartier que je tenais à visiter. Chaque fois que je parle de visiter Amsterdam, on me demande, chaque fois, si je visiterai un quartier particulier. Je voulais pouvoir répondre aux gens curieux « Oui je l’ai vu » pour m’empresser de pousser la conversation ailleurs. D’ailleurs, ce quartier rouge… je parle ici de celui de la prostitution et de la vente de cannabis… ne fait pas belle mine. La petite rue étroite sent mauvais, comme les autres d’ailleurs. Un mélange de sueur, de crasse, d’odeur d’eaux malpropres, de fumée, de poissons un peu pourris. Je me plais à dire, comme on le fait chez nous : Been there, done that, wrote the book, read the guide.  Il n’y a vraiment rien là !

Les rues sont rarement droites, poussiéreuses et très achalandées en ce magnifique dimanche de septembre. Nous prenons le temps d’examiner les vieux bâtiments de l’ancienne ville qui, souvent, restent debout parce qu’ils sont accolés les uns aux autres. Puis, il y a des vélos partout. Si à Paris, on lance régulièrement dans les rues « Attention aux pickpockets ! », à Amsterdam, on vous avertit sérieusement : « Attention aux vélos ! ».   Les cyclistes ne respectent aucune règle, se permettant de klaxonner agressivement lorsque vous vous trouvez sur leur chemin… sans ralentir.   








Par contre, il est facile de stationner plusieurs milliers de vélos dans le port, dans un espace qui a moins de trente mètres sur trente mètres. Ça prendrait au moins un hectare pour y parquer autant d’autos !  




 Nous revenons au bateau satisfait de notre journée, mais nous savons que nous devrons y revenir pour bien apprivoiser cette ville, visiter ses musées et marcher dans ses rues à la recherche de trouvailles. 

De retour à bord, nous prenons le temps de bien refaire nos bagages puis nous passons notre dernière nuit à bord. Le lendemain, le 24 septembre 2019, marque notre retour à la maison et au train-train quotidien, la famille et les amis. 

J’espère que vous avez apprécié les vingt-trois publications inscrites à ce blogue au sujet de notre croisière « Lacs suisses et le Rhin enchanteur ».


Bonne visite ! 


Suzie Pelletier, écrivaine
https://editionsdudefi.com