Croisière dans les Caraïbes de l’est — billet no 3 (26 janvier 2020)
Dans le tome 3 de la collection « Le Pays de la Terre perdue », j’ai imaginé une scène semblable où le radeau de Nadine se retrouve au milieu de l’océan après une tempête. Elle ne savait plus si elle devait aller à l’est, à l’ouest, au nord ou au sud pour trouver la terre ferme. Aujourd’hui, je me retrouve sur l’Epic, un navire de croisière immense qui loge 4000 passagers. De plus, le capitaine, aidé de ses puissants outils de navigation, sait où se trouve l’île où nous ferons notre prochain arrêt. Je me sens en sécurité.
Hier, c’était la journée de l’embarquement. Je me sentais fébrile. À 9 h 30, nos bagages étaient prêts dès 9 h 30, même si l’heure de départ de l’autobus était prévue à 11 h. Comme il m’arrive souvent en voyage, mes sensations se mélangeaient. Je ressens une grande euphorie face à la nouveauté du premier voyage en croisière. D’un autre côté, une sorte d’inquiétude cherche à prendre la place face à l’inconnue.
Puis, tout s’est passé dans l’ordre grâce à Claudie, notre accompagnatrice de la CAA : la vérification des bagages, l’embarcation à bord de l’autobus, la sécurité au port et, surtout, l’arrivée à bord du bateau. Bien sûr, nous sommes arrivés tôt pour éviter la cohue à la sécurité, mais il a fallu nous adapter à la présence d’un trop grand nombre de personnes qui attendent les ascenseurs sur le navire. C’est comme l’heure de pointe dans le métro de Montréal. Le train se présente, mais il est impossible d’y monter. Rapidement, nous avons réalisé qu’il faudrait utiliser les escaliers souvent.
D’abord, nous avons dîné au Sheehan, le pub du 5e étage, avec d’autres membres du groupe. Puis, nous avons pris possession de notre cabine au 9e étage. Une fois nos bagages rangés, il ne restait qu’à faire une première visite. Pourquoi pas le 15e, là où se trouve une bonne partie des parcs d’activités ? Puis, nous avons trouvé deux chaises longues à l’ombre pour lire un bon moment.
Nous choisissons aussi de vivre sans internet et sans téléphone. Les communications sur le bateau se font via un satellite. Il en coûte 100 S US pour 200 minutes d’internet et 8 $ US la minute pour le cellulaire. Nous devrons subir une sorte de sevrage des communications avec l’extérieur, mais nous y arriverons.
À partir de notre premier arrêt, à Aruba (28 janvier 2020), nous choisirons de sortir avec nos appareils de façon à envoyer mes blogues au fur et à mesure.
Ce matin, je sens déjà que nous avons adopté un rythme de croisière qui nous convient. Aujourd’hui, au programme, une rencontre avec notre accompagnatrice, une visite des boutiques, quelques heures sur le pont et de l’écriture en après-midi. Je vous parlerai de cette journée dans mon prochain blogue.
Bon voyage !
Suzie Pelletier, écrivaine
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