mercredi 29 janvier 2020

Oranjestad, Aruba



Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 5 (28 janvier 2020)

(Photo du bateau)
Il est 6 h 30. Le bateau est calme. Le mouvement du navire est légèrement plus prononcé ce matin. Je sais que la majorité des gens ne perçoivent pas ces légers mouvements, mais je les sens tous, même quand la mer est calme. Surtout que, ce matin, le capitaine ajuste sa vitesse et sa trajectoire en s’approchant de sa destination… Apparemment, j’ai une plus grande sensibilité sensorielle que la moyenne des gens. Ne vous inquiétez pas ! Je n’ai pas le mal de mer ! 

Du coin de l’œil, je regarde souvent par la porte-fenêtre de notre cabine. Je souhaite voir le lever du soleil avec Oranjestad en arrière-plan. Je vois l’île depuis un bon moment. Voici des photos. La capitale se trouvant sur le côté sud de l’île, nous devrons la contourner. 


Peu de temps après, j'ai vue arrivé le pilote. Dans chaque port, il y a ces as de la navigation qui aide les immenses navires à accoster au quai. 


Aruba  

L’île est un état du Royaume des Pays-Bas. Sur sa superficie de 193 km2, habitent plus de 115 000 personnes, dont près de 30 000, dans sa capitale. Aruba se trouve dans la partie la plus au sud des Caraïbes de l’Est. Une île sous le Vent sise à 25 kilomètres du Venezuela. Son climat tropical est chaud et sec.  

L’île a été découverte en 1499 par Alonso de Ojeda et devient aussitôt sous domination espagnole. La communauté amérindienne a survécu à l’arrivée des conquistadors, une chose rare pour ces temps-là, et elle apprend à vivre de l’élevage du bétail à côté des Espagnols. Plusieurs Arubais modernes ont des ancêtres amérindiens. En 1636, l’île devient Hollandaise. L’île a fait partie des Antilles néerlandaises jusqu’en 1986, l’année où elle est devenu un état à part entière des Pays-Bas. Les langues officielles sont le Néerlandais (6,1 % de la population) et le papiamento (69,4 % de la population), un créole à base lexicale portugaise avec un vocabulaire espagnol important. 13,7 % de gens ont l’espagnol comme langue première. Bien sûr, l’anglais est appris à l’école également.


Oranjestad

D’abord construite autour du Fort Zoutman en 1796, elle ne portait pas de nom. On l’appelait la ville de la baie aux chevaux. On y élevait des chevaux pour les importer à Curaçao. Elle porte son nom officiel depuis 1820 alors que l’importance de l’île a cru considérable en raison de la découverte de dépôt alluvial d’or. 

(photo du minitrain) Aujourd’hui, nous avions l’intention de simplement nous promener à pied dans la partie de la ville qui s’étend autour du port et visiter quelques boutiques. Pourtant, nous n’avons pu résister au minitrain à côtés ouverts qui nous fait visiter confortablement, et gratuitement, dans les rues plus commerciales de la ville. Puis, une fois que j’ai eu pris une heure pour sortir mes deux derniers blogues (billets 3 et 4), nous avons mangé un sandwich près de la mer, accompagné d’une Balashi, la bière locale douce et rafraichissante. 


Puis nous sommes revenus au bateau en milieu d’après-midi, satisfait de notre balade à Oranjestad sous un soleil de plomb et à 28 °C. L’air était sec et le vent très agréable.

Voici d’autres photos prises le long de la route :

Renaissance hôtel
wi-fi gratuit ! Yé ! 






Autres photos

Quoi de mieux que de terminer la soirée en beauté. Alors que le bateau se prépare à partir pour Curaçao, notre prochaine destination, nous restons sur le pont 15 pour admirer le coucher de soleil sur la baie. 





Bon voyage !

Suzie Pelletier, écrivaine


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