vendredi 31 janvier 2020

Willemstad, Curaçao


Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 6 (29 janvier 2020)

J’adore prendre en photo quand le soleil se lève sur le port que nous visitons. Aujourd’hui, Willemstad se montre très colorée même si l’angle du navire ne me permet de voir qu’un lever partiel. Lève-tôt, je me précipite sur notre patio pour regarder la nuit s’éteindre sur l’océan et la ville encore endormie s’ouvrir aux visiteurs qui viennent de la mer. 

Le navire a finalement accosté à 8 h, mais nous avons pris notre temps. Il vaut toujours mieux laisser sortir les milliers de pressés qui bousculent les autres. Aujourd’hui, la température est toujours aussi clémente avec 27 °C, sans pluie et un peu nuageux. 

Curaçao est un état indépendant du Royaume des Pays-Bas depuis la dissolution de la fédération des Antilles néerlandaise en 2010. Y vivent environ 158 000 habitants sur un territoire de 444 km2. L’île fait partie du groupe des Petites Antilles connues sous le nom des « îles sous le vent », entre autres avec Aruba et Bonaire. Elle se trouve à 66 kilomètres des côtes du Venezuela. 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’île vit principalement du raffinage du pétrole, du tourisme et du placement bancaire. 

Les premiers habitants sont des Amérindiens arawaks, venus du Venezuela. Curaçao a d’abord été visitée par les pirates et les boucaniers. Puis elle a été officiellement découverte par Alonso de Ojeda, pour le compte des Espagnols, en 1499. Curaçao a longtemps servi de plaque tournante pour le trafic d’esclave dans les Caraïbes, le Venezuela, ainsi que vers les colonies françaises et anglaises des îles du vent, situé à l’est, sur la frontière entre les Caraïbes et l’Atlantique. D’ailleurs, un musée a été érigé pour relater ce lourd passé de l’île. 

Le Papiamento est la langue de base de la population (85 %), une sorte de créole qui provient de différentes langues, dont le portugais et l’espagnol. On y parle aussi le néerlandais, l’anglais et l’espagnol. La majorité de la population est d’origine africaine.

Willemstad est la capitale de Curaçao. Son centre historique est un site désigné par le patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville est située au sud de l’île. 

Une légende est venue jusqu’à nos oreilles alors que nous admirions les couleurs vives des maisons de la ville. C’est devenu une attraction touristique. Or, apparemment, l’un des premiers gouverneurs déprimait à voir l’absence de couleur des maisons de Willemstad. Il a décrété que les gens devaient les peinturer en couleur. On se demandait bien ce qu’il lui en prenait. Puis, un jour, on découvrit que la compagnie qui importait toutes ces couleurs dans les Caraïbes néerlandaises lui appartenait. Malgré ce fait peu noble, les habitants d’aujourd’hui sont très fiers de leur maison qui imite beaucoup les styles et les couleurs que l’on voit aux Pays-Bas. 
   





Nous nous sommes promenés dans la capitale, traversant son pont flottant sur la baie de Sainte-Anne. D’ailleurs, le pont piétonnier s’ouvre sur la baie pour laisser passer les navires. Nous avons déambulé dans les petites rues du quartier historique, fouinant dans les petites boutiques. Puis, ayant avalé un sandwich au cœur de l’ancien fort de la ville, nous sommes rentrés au bateau. 

Voici quelques photos prises le long de notre route. 

Bon voyage !

Suzie Pelletier, écrivaine

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