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Affichage des articles du février, 2020

Caraïbes de l’est — Le retour

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Autres textes de la série Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 14 (11 février 2020) Ça fait quelques jours que nous sommes revenus de voyage et la question demeure : sommes-nous satisfaits de cette croisière ? Bien sûr !  J'aime l'océan. J'avais hâte de me retrouver au milieu de la mer sans terre en vue. Ça me rappelait mon stage en océanographie de 1976, sauf que cette fois, nous étions près de 6000 personnes à bord (4300 passagers, 1700 membres d'équipages). L'océan est toujours vivant et il peut être parfois terriblement agité. Ça ne me faisait pas peur. Je n'ai pas le mal de mer. Puis, sauf pour une journée où j'ai vu quelques visages verts, l'océan est resté agréablement calme. Le soleil lui donnait une couleur bleue qui, à certains endroits, tirait sur le turquoise. J'ai aimé sentir son mouvement sous mes pieds. Lorsque que nous étions en mer, je sortais sur la balcon de notre cabine où je montais au 18e étage de notre vi

Charlotte-Amélie, Saint-Thomas

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Autres textes de la série Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 13 (5 février 2020) Dès notre arrivée dans le port, les richesses de la place nous sautent en pleine face. Les yachts modernes, certains avec hélicoptères, des longs et des courts, mais très nombreux montrent l’opulence des gens qui l’habitent. Les maisons sont plus grosses qu’ailleurs. Le nombre d’hôtels aussi. Tout respire l’argent. Doit-on révéler que les Îles Vierges Américaines sont un paradis fiscal ? Saint-Thomas, l’une des Îles Vierges Américaines,  compte 51 000 habitants et abritent la capitale de l’archipel, Charlotte-Amélie. Les Néerlandais développent d’abord l’île à partir de 1657, mais l’île Saint-Thomas devient danoise à partir de 1672. La culture de la canne à sucre, l’industrie primaire de l’île, se développe rapidement et son économie dépend largement de l’esclavage. Sa capitale est rebaptisée Charlotte-Amélie en 1691, en l’honneur de l’épouse du roi Christian V du Danemark. Une

Tortola, îles vierges britanniques

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Autres textes de la série Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 12 (4 février 2020) arrivée à Road Town, île Tortola Aujourd’hui, nous arrivons à Road Town, un petit village sur une petite île de l’archipel des Îles Vierges Britanniques. Comme à notre habitude, nous marchons vers le centre-ville pour y sentir de pouls de la place. Or, nous n’y avons rien trouvé de spécial. Au bout de vingt minutes à peine, déçus, nous revenons vers le port. Pour éviter de remonter tout de suite à bord du bateau, nous décidons d’acheter un tour de l’île de deux heures. Voici notre autobus. Remarquez le bord du chemin morcelé...  Les  îles Vierges Britanniques  sont un territoire d’outre-mer du Royaume-Uni. Il y une cinquantaine d’îles, mais seulement 16 sont habitées. Découvertes par Christophe Colomb en 1493, elles ont été délaissées par les Espagnols. Elles sont rapidement devenues le repaire de pirates. Plus tard, les boucaniers français, anglais et néerlandais s’y r

Basseterre, Saint-Christophe-et-Niévès

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Autres textes de la série Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 11 (3 février 2020) Voici une photo prise de notre patio alors que le soleil disparait à l'horizon, nous laissant avec une belle image. Nous avions quitté Saint-Christophe-et-Niévès une heure plus tôt.  La photo qui suit est une vue de l'île de Saint-Christophe à notre départ vers le nord, pour Tortola, dans les Îles Vierges Britanniques. Une photo prise au quinzième étage de notre hôtel flottant. Ce matin du 3 février, au restaurant, tout le monde parlait du fait que Laurent Duvernay-Tardif et les Chiefs de Kansas City ont gagné le Super Bowl. On parlait aussi de M. Trump qui a félicité les joueurs de l’état du Kansas… il semble que le Président des États-Unis ne sait pas que la ville de Kansas City est située au… Missouri !  Le match s’est déroulé hier soir et tous les écrans géants sur le bateau, toutes les salles de spectacles et tous les restaurants montraient le mat

St. John’s, Antigua

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Autres textes de la série Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 10 (2 février 2020) Le navire a accosté au quai Héritage vers 10 h. Nous avons pu débarquer vers 11 h, une fois les manœuvres pour larguer les amarres terminées. Il a quand même fallu attendre que la cohue des gens pressés qui bousculent les autres soit passée. Aujourd’hui, nous avons marché lentement dans les rues piétonnières du centre « duty free » que nous trouvons toujours autour du port où le navire accoste. Quelques achats, une bière, des appels à la maison pour voir nos tout-petits, puis nous sommes retournés sur l’Épic pour relaxer. C’est la journée où nous avons le moins marcher depuis le début, soit 3,5 kilomètres. Assis à l’ombre, au 18 e  étage, dans ce que nous appelons le « quiet zone », nous profitons du vent plus frais de la mer qui vient flatter notre peau. Au pied du bateau, nous pouvons admirer la ville de St. John’s dont les maisons s’éparpillent dans les co

Bridgetown, Barbade

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Autres textes de la série     Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 9 (1 er  février 2020) En embarquant sur le bateau, nous avons fait le choix de rester déconnectés la plupart du temps. Bien sûr, nous avons réussi à trouver de l’internet dans tous les ports pour télécharger nos messages et répondre à quelques questions venant du Québec. Parfois, il n'était pas assez fort pour que je puisse télécharger mes billets. Autrement, ces arrêts ne nous permettaient pas de voir ce qui se passe au pays. Et sur le bateau, me demandez-vous ? Ben, Je n'ai vu que des chaînes américaines. Fox News... Ça se passe de commentaires. Hier, le 31 janvier, les nouvelles internationales nous ont rattrapés. À notre arrivée au Garden and Café pour y déjeuner, nous avons remarqué que nous ne pouvions plus nous servir nous-mêmes au buffet. Sur le coup, nous avons cru que l’équipage voulait réduire le gaspillage. Il y avait également plus de personnel sur le plancher pour mainte

Castries, Sainte-Lucie

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Autres textes de la série Croisière dans les Caraïbes de l’Est — billet no 8 (31 janvier 2020) Quand je me suis réveillée, ce matin, le soleil était déjà levé. Nous vivons à bâbord et le navire vogue légèrement vers le nord. Nous n’aurions donc pas vu son réveil. Le roulis du navire m’a fait dormir comme un bébé.  Dès notre départ hier après-midi, certains ont mis un timbre derrière l’oreille, d’autres ont avalé la petite pilule gratuite qu’un membre de l’équipage nous remet quand le visage des passagers devient vert. Je trouve ça un peu rigolo. Pour moi, même si on voit des moutons blancs partout sur l’océan, la mer est tranquille. J’ai déjà subi bien pire… Par contre, cette fois, le mouvement du bateau est suffisamment fort pour que Denis, mon conjoint, le sente aussi. Moi, j’adore. J’ai toujours dit que j’étais née pour vivre sur la mer.  Sainte-Lucie  fait partie des îles du Vent. Il s’agit du seul état au monde à porter le nom d’une femme. D’abord habit