mardi 26 avril 2011

Souvenirs heureux

Ce matin, quand je me suis levée, vers 06h30, le temps était gris. Même le café fait par Big Brother n'arrivait pas à me mettre un sourire dans le visage.

Il ne pleut pas encore mais il pleuvra dans l'heure. Une autre journée sans pouvoir aller dehors. Avril est tellement long cette année.

Puis, quand je suis arrivée dans la salle à manger, d'où venait la bonne odeur de café, les yeux pas encore complètement ouverts, j'ai vu le pot de fleurs.

Et un large sourire s'est affiché sur mon visage. L'odeur des jonquilles est venue chatouiller mes sens et ma mémoire.

Hier, c'est avec nos deux petites filles, deux petites jumelles de trois ans, que j'ai cueilli ces jonquilles de notre plate-bande. Quelle joie de voir ces deux petites puces décider quelle fleur couper. "Celle-là grand-maman!", "la blanche ici grand-maman", "oh la belle jaune grand-maman!". Excitée, elles courent un peu partout pour examiner toutes les jonquilles.

Et grand-maman, moi, ciseau en main, s'empressait de couper chaque fleur pour la remettre aux puces, chacun leur tour. Chaque fleur, portée par l'une des puces, a fait son chemin vers Caro, la tante, qui, le pot en main, les aidait à y déposer chaque jonquille.

Et il y avait le papa qui, les yeux brillants de voir ses filles aussi heureuses, ne cessait de leur demander de ne pas écraser les autres fleurs; mais la grand-mère s'en fout tant elle s'amuse.

Cette image ne me quittera jamais. C'était un moment magique. Un vrai bonheur!

C'est décidé!

Je vais remplir les plate-bandes avec toutes sortes de fleurs qui sortent à tous moments durant l'été. Il y aura toujours des fleurs dans le jardin.

Puis ces moments magiques se répéteront indéfiniment. Avec les petites puces; avec les autres petits-enfants qui s'ajouteront.

Cela deviendra une tradition de grand-maman.

Bon! quand la pluie arrête-t-elle? Fera-t-il beau demain? Quand est-ce que je peux commencer à planter des fleurs?

Plume

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La politique! Je suis tannée!

Je ne discute que très rarement de politique. Pour moi, la politique ce n'est qu'une page d'histoire que j'aime mieux examiner à des années de distance. Malheureusement, les citoyens canadiens sont peut-être en train d'écrire une page d'histoire que je n'aimerai pas. Je ne veux même pas penser à ce qui arriverait si on donnait le contrôle total aux Conservateurs pour cinq ans. J'espère que l'électorat canadien se réveillera à temps.

J'ai eu encore deux appels téléphoniques aujourd'hui et il est seulement 9h30. D'abord les conservateurs. Encore. Je ne voterai pas conservateur et je l'ai dit à chaque appel. Au moins une dizaine de fois. Je les soupçonne de me harceler pour me faire changer d'idée. Ça ne marchera pas. Ce sont les seuls avec qui je ne "jase" pas, coupant les discussions au minimum. On me demande "voterez-vous pour le Parti Conservateur"; ma réponse très courte "non". On me demande "pourquoi? " et ma réponse " je n'aime pas le mensonge". Curieusement, la conversation coupe court.

Ce matin, je leur ai dit que je ne changerais pas d'idée et je leur ai dit de ne plus m'appeler. Je ne suis pas certaine que mon interlocuteur a compris. Bien qu'il se soit adressé à moi en français (ce que j'apprécie beaucoup d'ailleurs), il était clair que sa maîtrise du français et son accent faisaient état que cette langue n'était ni sa langue première, ni sa langue seconde.

Puis, ce matin, le NPD a aussi appelé. J'ai été honnête. Comme les citoyens de mon compté votent à plus de 70 % et que le vote sort 80-90 % libéral, je vote Parti Vert. Un jour j'ai réalisé que chaque vote donnait un dollar au partie pour lequel on vote. Depuis, je vote Parti Vert. Ce parti ne sera pas au pouvoir avant très longtemps, très très longtemps, mais je les trouve rafraîchissants. Pourquoi pas NPD me demande-t-on? Parce ce parti ne rentrera pas dans mon compté et qu'il y a assez de monde qui vote pour eux pour remplir ses coffres. La conversation est amicale. Je les aime bien ces NPD.

Il ne reste que quelques jours de campagne. Six jours s'y on compte aujourd'hui. Je suis tannée de ne voir que cela à toutes les chaînes de télévision et de radio.

Heureusement, il y a RDS qui se concentre sur le hockey.

Je veux d'autres nouvelles. Il se passe toutes sortes d'évènements dans le monde et nous, on est obligé d'écouter les politiciens canadiens qui, dans le fond, disent tous la même chose: "Voter pour moi et je vais vous donner de l'argent". Les Conservateurs la promettent dans cinq ans. Les Libéraux et le NPD veulent donner de l'argent tout de suite mais presque dans les mêmes domaines; pour dérouter les électeurs, ces deux-là s'accusent l'un l'autre d'avoir un plan qui ne tient pas debout. Le Bloc nous assure que, si on vote pour lui, il va bien s'occuper de nous à Ottawa. Comment? Il n'a aucune chance pour le pouvoir; et il ne le veut pas le pouvoir!

Des promesses, des promesses. des promesses.

Je suis rarement impressionnée par la machine politique. Cette année, je la trouve encore plus insipide que d'habitude.

Il reste le Parti Vert. Tant qu'il ne sera pas corrompu par des années de campagnes électorales dans une machine politique nécrosée.

Ne vous méprenez pas! Je crois fermement à la démocratie et je vais voter. Lundi soir, je ferai comme des millions de canadiens et j'écouterai la télé pour savoir quelle sorte de gouvernement les canadiens vont élire; peut-être même devant la grosse télé HD en discutant avec Big Brother les conséquences possibles du résultat de cette élection. Peut-être avec des chips pis de la bière ....

Bon! c'est écrit. Je ne veux plus en parler. J'ai hâte que ça finisse.

Plume


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dimanche 24 avril 2011

Lecture - Chrystine Brouillet - Maud Graham


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Chronique de lecture
Auteur: Chrystine Brouillet
Type de romans : contemporain - Meurtres et mystères
Personnage: Maud Graham, policière



Chrystine Brouillet est particulièrement connue pour ses romans jeunesses. Elle a aussi écrit une trilogie historique (Manon Laflamme) qui est d'ailleurs sur ma liste de lecture.  Ses romans policiers mettant en vedette l'enquêteur Maud Graham, dans nos temps modernes, font d'elle l'un des auteurs les plus lus au Québec.

En plus d'être très bien écrit, les romans policiers de Chrystine Brouillet ont comme particularité que l'on connait le coupable dès le début du livre; du moins c'est ce qui se passe avec ceux que j'ai lus. plutôt curieux vous direz? en effet,  c'est même déroutant la première fois; on prend rapidement goût à ce style qui nous place autant dans la peau du meurtrier qui cherche à cacher son crime que dans celle de l'enquêteur qui cherche à découvrir le coupable. On se prend à dire " pourquoi Maud ne lui pose pas telle question? ou telle autre?" ou "comment cela se fait que les policiers ne font pas la connexion entre les détails qui sont sous leurs yeux?"; et quand ils font finalement le lien, on est content pour eux. Yé! enfin!

J'aime bien ce style de meurtre et mystère qui nous fait perdre moins de temps à chercher qui a tué et qui nous permet d'apprécier beaucoup plus le déroulement de l'enquête; on remarque mieux, au fil de l'enquête, comment l'étau se resserre autour du meurtrier au fur et à mesure que les enquêteurs découvrent les indices. on voit l'angoisse du meurtrier devenir insoutenable et, finalement, son presque soulagement quand on le débusque.

J'aime beaucoup Maud Graham. Enquêteur pour la police de la ville de Québec, c'est un personnage honnête, qui cherche la vérité et la justice sans relâche. Hors du travail, elle a un côté social que j'aime beaucoup. Elle a, entre autres, adopté un jeune délinquant pour le sortir de la rue et elle a un ami homosexuel qu'elle a aussi protégé contre la violence et la discrimination. 

Voici la liste actuelle (car elle n'a sûrement pas fini d'en écrire!) des romans de cette série policière:
  • 1987 : Le poison dans l'eau 
  • 1988 : Préférez-vous les icebergs? 
  • 1995 : Le Collectionneur
  • 1996 : C'est pour mieux t'aimer mon enfant 
  • 1999 : Les fiancées de l'enfer 
  • 2000 : Soins intensifs 
  • 2003 : Indésirables 
  • 2006 : Une femme fidèle
  • 2006 : Sans pardon
  • 2008 : Silence de mort 
  • 2009 : Promesses d'éternité 
  • 2010 : Sous surveillance 
Noter que je n'ai pas encore lu tous les romans de cette série et j'en suis bien contente; cela me garantit de belles heures de lecture en perspective.

Ces livres ne sont pas traduits en anglais et ils ne sont pas encore disponibles en mode électronique.

Pour une biographie et une bibliographie plus complète, la page de wikipedia consacrée à Chrystine Brouillet est très élaborée.

Bonne lecture!

Plume


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mardi 19 avril 2011

En français SVP !

Je suis actuellement assise dans un Tim Horton en train de manger un muffin à peine meilleur que celui d'hier avec un café.

Est-ce que je suis en train de faire un trip gastronomique qui me fait comparer tous les "café et muffin" de l'ouest de l'île?

Non pas du tout. Mais le fait qu'il est difficile de se faire servir en français dans l'ouest de l'île mérite que je sorte mon IPad pour écrire quelques lignes.

Dans l'ouest de l'île, particulièrement à Kirkland, il faut s'habituer à se faire aborder en anglais et être très persistent pour se faire servir en français.

Ce matin, le soleil est resplendissant. Il ne fallait que cela pour que je parte à pied. Ma direction, le Bureau en Gros situé à deux kilomètres de chez nous, au centre d'achat du Colisée. J'imagine qu'il y a un autre nom officiel pour ce centre d'achat mais je ne l'ai vu nulle part. Par contre, Le Colisée, tout le monde du coin connait cela ... C'est cette structure ronde, pas très belle, en bordure de la 40. La bâtisse affiche un nom très français mais la douzaine de salles de cinéma qu'elle abrite affichent des films en anglais seulement ou presque. Pour la forme, il y a une, parfois deux salles, affichant des films en français. On est à Kirkland après tout.

J'achète donc le papier pour imprimer des photos dont j'ai besoin puis je reprend la route de retour. C'est en passant devant le Tim Horton que j'ai eu le goût d'un bon café; pourquoi pas un muffin aussi?

Quatrième en ligne pour me faire servir, j'attends patiemment. Puis on m'aborde avec un "good morning, may I help you?" et moi de répondre "oui vous pouvez m'aider, j'aimerais un café et un muffin en faible teneur en gras". Je dois avouer que je ne connais pas de nom français pour muffin alors je fais comme les Français et j'utilise le nom anglais. La serveuse me regarde intensément et affiche un large point d'interrogation au milieu du visage. Je répète plus lentement ... " café ... et muffin ... avec ... faible teneur ... en gras ... ".

Toujours le point d'interrogation ... Hum ... On essaie en anglais " coffee muffin low on fat?" . Enfin! son visage s'éclaire! Il y une lumière quelque part!

Elle me répond " we do not have any low fat " . Elle a un accent coloré qui vient tout droit de l'Inde. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas parler français dans un Tim Horton au Québec.

Alors je répond: "Vous n'en avez pas alors je vais prendre le muffin aux carottes là" en pointant du doigt .... Même point d'interrogation qui m'oblige à préciser " muffins, carrots?".

Remarquez que je peux discourir pratiquement aussi aisément dans la langue de Shakespeare que dans celle de Molière. Mais ce matin, une espèce de résistance passive me fait parler en anglais par demi-mots.

Je sais que je ne gagnera pas cette bataille ce matin .... si je veux un muffin avec mon café.

Même après vingt ans de résidence dans l'ouest de l'île à me faire servir plus souvent en anglais qu'en français, je continue de résister, allant même jusqu'à exiger qu'on me réponde en français ou féliciter la qualité du français ceux et celles qui s'adressent à moi dans un français plombé d'accents étrangers.

Je me dis qu'un jour je vais gagner. 

J'ai résisté, je résiste, je résisterai encore.

Plume


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lundi 18 avril 2011

Une expédition dans l'ouest de l'ïle

En ce moment, je suis assise chez McDo avec un café et muffin; $1,39 tout comme le dit l'annonce à la télé. J'ai déjà mangé de meilleurs muffins mais le café est chaud et cela me fait du bien.

De plus cela me rappelle tellement les voyages faits, avec Big Brother mon conjoint, en Europe. À défaut de vendre des repas convenables, ces McDo avaient la particularité d'avoir l'internet sans fil gratuit. Pas ici par exemple. Je peux écrire ce blog assise dans le McDo mais je devrai attendre le retour à la maison pour le publier. Mon IPad n'a pas le 3G.

Mais revenons à la raison pour laquelle je suis ici, avec une dizaine d'autres têtes grises et blanches, en ce matin froid et sans couleur.

Ce matin, à la suite de deux journées dans la maison à attendre qu'il fasse beau, j'avais un besoin viscéral d'être dehors. Impossible de jardiner tant il y a de l'eau sur le terrain. Même l'entraînement chez Énergie Cardio ne me tentait pas.

Alors j'ai décidé d'aller marcher dehors. Comme j'ai patrouillé presque toutes les rues au nord de l'autoroute 40 dans un rayon de 5 km, j'ai décidé de me rendre au sud de la 40. L'excuse .... ai-je vraiment besoin d'une excuse pour aller dehors? Non bien sûr ... alors, je "vais en profiter" pour aller faire quelques achats au Dollarama, ou peut-être chez WalMart. Je cherche de petites choses qui pourront s'insérer dans les oeufs que nous utiliserons pour une "chasse au Trésor" avec les puces, nos petites filles, durant la fin de semaine prochaine.

Alors je suis partie dehors. Il faisait 4 C avec un temps ressenti de -2 C. Je porte un bon chandail et, en ce temps incertain, mon imperméable. Pour éviter le froid, je porte des gants. Le premier kilomètre m'amène sur une route que je connais bien, jusqu'au coin de Brunswick et St-Charles. Le bruit assourdissant du trafic me rappelle pourquoi je n'aime pas marcher sur le boulevard St-Charles.



Lorsque que je tourne en direction sud sur St-Charles, le vent vient de loin par ce bout de terrain vague me frappe de la droite. Il est froid et la grisaille du ciel donne un air lugubre à cette journée d'avril qui ressemble plus à une journée de novembre. Mais il ne pleut pas et je continue.

Quand on demeure dans l'ouest de l'île de Montréal, peu importe où on veut aller, la route est presque toujours coupée par une autoroute ou un boulevard très achalandé où il est dangereux de marcher à pied. L'ouest de l'île est conçu pour les auto; les marcheurs, et aussi les cyclistes, doivent être très prudents et se méfier de ces chauffeurs, pour ne pas dire chauffards.

Ce matin, sur ma route, je dois traverser la 40; bien sur il y a un échangeur avec trottoir piétonnier, mais bon, il faut s'y rendre. Pour me rendre à ma destination, je dois d'abord traverser boulevard St-Charles, puis la 40. Je décide donc de suivre de façon précise les instructions de Big Brother afin de traverser le plus en sécurité possible. D'abord, je traverse la bretelle d'accès à la 40 ... Pas une voiture ne s'arrêtera pour me laisser passer. J'attends donc patiemment que le trafic arrête et je traverse le plus vite possible; ouf! la première étape est passée!

Puis, je me rend à la lumière suivante. Big Brother a raison; si je traverse à un point précis, alors que la lumière est rouge sur St-Charles, je peux traverser avec une sécurité relative car les automobilistes empressés ont arrêté leurs véhicules exactement où je dois passer ... Quelques pare-chocs sont vraiment très près de mes genoux. L'étape 2 est aussi passée avec succès.

Sur l'échangeur, au-dessus de la 40, le bruit est assourdissant. Et le vent qui siffle à mes oreilles est glacial. Je regrette de ne pas avoir porté une tuque ou du moins, un cache-oreille.  Mes pantalons coupe-vent n'aurait pas été de trop non plus. Bref il fait froid et je me rentre la tête dans mon capuchon.

Et il ne reste qu'à traverser les deux voies d'accès à la 40 accessible sur l'échangeur. J'attends sur le coin, bien en vue; personne n'arrête et je ne fait pas confiance à ces automobilistes qui, la plupart du temps, n'utilisent pas leur clignotant . Par chance, ce n'est pas l'heure de pointe et j'arrive à franchir cette troisième étape sans trop de difficulté.

Un peu plus loin, c'est le coin Hymus / St-Charles. J'observe un peu la situation, puis, lorsque que la lumière tourne au rouge pour la circulation sur Hymus, je m'engage dans l'intersection pour traverser cette rue achalandée; au milieu de l'intersection, je réalise que l'automobile sur le coin face à moi est placée pour s'engager sur Hymus; elle n'a pas son clignotant ( à quoi cela sert sinon informer les autres de ses intentions ...dah! ) mais elle est alignée pour tourner devant moi. L'auto est conduite par une femme et elle me regarde intensément. Sachant qu'elle m'avait bien vue, j'en ai déduit qu'elle me permettait de passer avant elle et j'ai continué mon chemin. Mais non! Elle était en train de calculer s'il y avait assez de place entre mes genoux et le trottoir pour passer avec son auto! Belle idiote va! J'ai dû arrêter de marcher car elle aurait eu le choix entre mes genoux et le trottoir .... et je ne veux même pas penser à ce qu'elle aurait choisi!!!!

Et elle ne m'a même pas regarder! J'aurais été un poteau de téléphone qu'elle se serait demandé ce que je faisais au beau milieu de l'intersection. Mais un piéton ... alors là ce n'est pas important ...

J'avais besoin d'un café... et j'ai décidé le prendre dans un McDo pas loin...

Puis je vais retourner chez moi. Je referez le chemin inverse; je pourrais prendre un taxi mais j'ai encore besoin de prendre l'air. Mon compte pas m'indiquera 5,30 kilomètres. J'aurai les doigts et les oreilles gelées. Je serai très contente de ce temps passé dehors.

Alors, je m'habille et je repars!

La vie est belle même si quelque peu dangereuse quand on demeure dans l'ouest de l'île de Montréal!

Plume



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samedi 16 avril 2011

Lecture - Bernard Knight - Crowner John


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Chronique sur la lecture 
Auteur : Bernard Knight
Type de romans: historiques - meurtres et mystères 
Personnage: Crowner John


 Je viens de terminer le quatorzième et dernier livre de la série, qui se termine d'ailleurs de façon inattendue. C'est à se demander s'il y aura une suite. J'ai fouillé l'internet et il ne semble pas y avoir d'autre livre en écriture bien qu'on annonce un autre livre à paraître dans une autre série du même auteur.  S'il n'y a pas de suite, je serai bien déçue.

La série se passe à la fin du 12e siècle; en 1194, devant la corruption des shérifs de compté, Richard Coeur de Lion, roi l'Angleterre, institue les postes de "coroner". n'ayant pas droit à une rémunération, ils doivent avoir les moyens de vivre et sont généralement des nobles, d'anciens militaires revenus de la guerre avec des richesses ou de riches marchands.

Le travail du coroner est d'investiguer tous les décès autres que les morts naturelles ... plutôt rares à cette époque ... pour déterminer si cette mort est accidentelle ou le résultat d'un crime. Crowner John va toujours un peu plus loin et part à la recherche des meurtriers.

"Crowner" (une contraction du terme "coroner" avec le fait que le titulaire du poste était nommé directement par le roi (Crown)) John occupe l'un des deux postes du Devon. Il réside à Exeter, à l'époque capitale du Devon.  Très droit de caractère, il fait son travail avec honnêteté; il abhorre la violence et il n'a de relâche que lorsque le ou les meurtriers sont en prison, pendus ou morts au combat. On le décrit comme étant "le champion presque à l'obsession de la justice". Il fait tout en son pouvoir pour aider les démunis et ceux qui ont été roulés par l'établissement du temps, le shérif du Devon qui, au début de la série, n'est nul autre que son infâme beau-frère Richard de Revelle. Ce dernier est un odieux personnage qui laisse faire les bandits de toutes sorties pourvus qu'ils remplissent ses coffres personnels.

John de Wolfe, a fait fortune à la guerre et il a investi son argent dans le commerce local, la laine de mouton qui est exportée vers l'Europe continentale alors que des marchandises européennes continentales (vins, tissus, meubles etc) reviennent en Angleterre pour être revendues. Libre de son temps, il demande le poste de coroner qu'il obtient avec le support de sa femme et de son beau-frère. Si ce dernier avait su qu'il plaçait John en opposition directement sur son chemin vers la richesse, il ne l'aurait certainement pas supporté si ardemment.

Marié par sa famille à Matilde de Revelle, ils n'ont pas d'enfant. Cette femme est très religieuse, austère et opiniâtre. Elle croit que John est responsable de tous ses malheurs, y compris l'absence d'enfant. Elle rêve de vivre dans un cloitre mais n'arrive pas se passer du luxe de la bourgeoisie ni de sa position sociale.

Il n'y a pas d'amour entre John et Mathilde et le mariage bat de l'aile. Pour ne pas subir les commentaires dérogatoires de sa femme, John passe beaucoup de temps au Bush Inn dont la propriétaire est sa maîtresse; au Bush Inn dans Idle Lane, la bière est bonne, la nourriture excellente et le lit de Nesta confortable. En plus, John visite régulièrement Hilda, un amour d'enfance, qui vit dans le village de Dalish à quelques milles d'Exeter. 

Gwyn Polruan, un grand gaillard de Cornouaille, a les cheveux de couleur gingembre, une grosse moustache tombante et les yeux bleus.   Cet ancien pêcheur est maintenant le garde du corps de Crowner John, son compagnon d'aventure et ami.

Bien qu'il ne soit pas présent dans les premiers romans, Thomas de Peyne devient rapidement un personnage attachant dès son arrivée dans la série. De visage étroit, il a un nez pointu et des joues creuses. Thomas n'a pas été gâtée par la vie; en dépit d'un handicap sévère à une jambe et un corps peu développé, résultat d'une phtisie spinale en enfance, il obtient une bonne éducation au cours de sa carrière de prêtre. Sa grande capacité de travail, son talent d'écriture, son goût de l'ordre et son esprit vif en font un excellent greffier du coroner.

Les romans se lisent bien et nous transportent dans une période de l'histoire de l'Angleterre qui, sans être très sombre, voyait son roi Richard constamment en dehors du pays à faire la guerre ou une croisade. Son frère, Jean Sans Terre, essaie d'écarter son frère du pouvoir et prendre lui-même la couronne d'Angleterre. 

Voici la liste de la série Crowner John:

1. The Sanctuary Seeker (1998)
2. The Poisoned Chalice (1998)
3. Crowner's Quest (1999)
4. The Awful Secret (2000)
5. The Tinner's Corpse (2001)
6. The Grim Reaper (2002)
7. Fear In The Forest (2003)
8. The Witch Hunter (2004)
9. Figure of Hate (2005)
10. The Elixir of Death (2006)
11. The Noble Outlaw (2007)
12. The Manor of Death (2008)
13. Crowner Royal (2009)
14. A Plague of Heretics (2010)

Bernard Knight  écrit depuis près de 50 ans et son premier roman a été publié en 1963.  Il a écrit des meurtres et mystères, des romans historiques, des biographies, des textes médicaux et médicaux-légaux ainsi que sur l'histoire de la médecine.  Sa série 'Crowner John' est de loin la plus populaire. 

Pour en savoir plus sur Bernard Knight, il faut visiter le site web suivant: 


http://bernardknight.homestead.com/


Bien que j'aie lu les romans dans la langue originale, l'anglais, les livres ont été traduits en français sous la série " "les enquêtes de John Wolfe".  


Bonne lecture! 


Plume

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vendredi 15 avril 2011

Il est où le printemps?

J'arrive de dehors. Il fait -3 C avec un temps ressenti de -9 C. Brrr!

Il est où le printemps?

Ne vous méprenez pas. Je suis une personne qui affectionne l'hiver. Des températures de -20, ou même - 30, amenez-en! Avec toute la neige que vous voulez! Je suis capable d'en prendre.

Mais là, l'hiver est fini pis je veux le printemps. Quand je sors dehors, je vois tout ce qu'il faut faire pour préparer les jardins pour l'été mais j'arrive pas à me décider à jouer dans la boue avec mes bottes d'hiver et mes mitaines.

Je veux le printemps!

Pis je veux du soleil aussi!

J'ai hâte d'aller jouer dans le jardin.

La météo annonce quatre jours de pluie pour les cinq prochain jours.

Je ne sais pas ce qui se passe cette année, on dirait que le printemps nous boude. Les jonquilles ont de la misère à montrer le bout de leur nez, le sol est détrempé, je ne vois même pas poindre les tulipes ... Il reste même quelques pièces de glace brunâtre dans le fond de la cour.

Bon je vais prendre mon mal en patiente! Il va bien arriver un jour ce printemps. Entretemps, à défaut de jouer dans les plates-bandes, je peux ramasser les vieilles feuilles accumulées dans les coins du jardins, vérifier le gazon et ramasser les branches cassées par les vents forts de l'hiver.

Dans le fond, ce que je veux c'est être dehors. Alors allons-y! profitons du soleil printanier même s'il est rafraîchi par un vent frisquet digne des beaux jours d'hiver.

Je vois le soleil resplendir et j'entend les oiseaux chanter ...

Allez! Allez! Un peu de courage ... Si on bouge on a pas froid!

Plume


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dimanche 10 avril 2011

Lecture - Michael Jecks - Sir Baldwin de Furnshill

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur la lecture ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 

Chronique sur la lecture 
Auteur : Michael Jecks
Type de romans: historiques - meurtres et mystères 
Personnage: Sir Baldwin de Furnshill 

Les intrigues se passent dans le temps d'Édouard II, un temps de turbulence, d'intrigues et de politique malsaine. Roi faible, Édouard II laisse presque tous ces pouvoirs à l'homme qui partage sa vie. Ce dernier, Sir Hugh le Despenser, dit le jeune, en profite pour accumuler richesses et titre, quitte à mettre à sang le royaume d'Angleterre. Il écarte les gens qu'il n'aime pas ou parce que ces derniers possèdent des domaines qu'il convoite. Si ces gens ne lui laissent pas la place volontairement, ils seront tués par ses fier-à-bras. Despenser est détesté par tous les citoyens d'Angleterre ainsi que par tous les nobles de l'Angleterre et de la France.

Les intrigues visent la résolution de meurtres qui ont lieu surtout dans le Devon, lieu de résidence du personnage principal Baldwin de Furnshill et de son ami Simon Puttock. Cependant, les derniers romans sont beaucoup plus campés dans les intrigues de la cour d'Angleterre et celle de France au cours de cette période instable de la fin du règne de Édouard II.

Voici quelques personnages:

  • Sir Baldwin de Furnshill. Gardien de la paix du Roi (Keeper of the King's peace), Baldwin fut un Chevalier des Templiers. Après la destruction de l'ordre par Philippe le Bel, Baldwin retourne en Angleterre et recherche une vie tranquille avec sa famille dans le Devon.
  • Simon Puttock.  Meilleur ami de Baldwin, il assiste ce dernier dans ses enquêtes. Alors que Despenser lui fait la vie dure et qu'il lui enlève son gagne-pain, il se retire dans son domaine dans le Devon avec sa femme et son fils.

Édouard II d'Angleterre.  Il règne en Angleterre de 1308 à 1327.  Mauvais stratège, nul en affaire, il laisse Despenser imposer un règne de terreur en Angleterre; les gens crèvent de faim, ont peur de leurs voisins et ne risquent pas les voyages sur les routes infestées de bandits.  
 Lui-même ne quitte que rarement ses châteaux par peur que les Lords du Pays se débarrassent de Despenser ou que Despenser prenne complètement le pouvoir.
Il sera finalement défait par sa femme, Isabelle de France, la fille de Philippe le Bel, qui prend le pouvoir au nom de leur fils Édouard encore trop jeune pour régner.

  • Hughes le Despenser. Principal conseiller d'Édouard II, son meilleur ami et, nous le pensons, son amant. Il est connu pour sa cupidité scandaleuse, son ambition et sa cruauté. 

Malgré mes recherches intensives, je n'ai  trouvé aucun livre de Jecks traduit en français ni dans aucune autre langue d'ailleurs. Devant la qualité de son écriture, je suis convaincue que ces livres seront un jour traduits en français; d'ici là, il faudra faire l'effort de les lire dans la langue anglaise. Voici la liste de ces livres:

Les mystères du Chevalier Templier

The Last Templar (March 1995)
Simon Pullock rencontre Sir Baldwin qui va l'aider à élucider une série de feux, avec meurtres, dans le village du Devon

The Merchant's Partner (November 1995)
La sage femme Agatha Kyteler, qui ne veut qu'aider son prochain, est considérée comme une sorcière par plusieurs. Quand elle meurt violemment, Simon Puttock et Baldwin cherchent son meurtrier.

Moorland Hanging (May 1996)
Quand un serviteur du lord local est trouvé mort, Simon et Baldwin se retrouvent avec trop de suspects.

The Crediton Killings (June 1997)
Au même moment qu'une bande de mercenaires s'approche de Credition, une jeune servante est assassinée, Simon et Baldwin découvrent que ce meurtre ne sera pas le dernier.

The Abbot's Gibbet (April 1998)
La foire de Tavistock bat son plein. Quand un corps décapité est découvert, Simon et Baldwin ne peuvent même pas savoir de qui il s'agit. Au travers la fête, ils trouveront violence et rage meurtrière.

The Leper's Return (November 1998)
La guerre civile fait rage en Angleterre. Quand un marchand d'or est assassiné, Simon et Baldwin doivent trouver le meurtrier rapidement avant que la ville cherche vengeance sur un lépreux, causant par ricochet un carnage dans la ville.

Squire Throwleigh's Heir (June 1999)
Quand l'écuyer Roger tombe de cheval et meurt, Herbert, son fils de 5 ans hérite. Quand ce dernier meurt à son tour, Baldwin est convaincu que ce n'est pas un accident. Une enquête qui apporte la consternation et un regard-choc sur la nature humaine.

Belladonna at Belstone (December 1999)
Quand Molly, une jeune novice, est assassinée, Lady Elizabeth demande à Simon et Baldwin de trouver le meurtrier.

The Traitor of St. Giles (May 2000)
Un chevalier et son chien sont trouvés morts à côté du cadavre d'un bandit. Qui a tué qui ? Où sont le cheval et l'argent du guerrier ? Puis, Simon et Baldwin apprennent que le chevalier était un émissaire de l'ami tant détesté du roi.

The Boy Bishop's Glovemaker (December 2000)
Ralph le philanthrope meurt et un jeune de l'Abbaye est empoisonné. Suicide ou meurtre ? Simon et Baldwin seront-ils capables d'arrêter le tueur de récidiver au milieu des cérémonies de Noël ?

The Tournament of Blood (June 2001)
Quand un tournoi de chevalerie tourne mal et qu'un prêteur sur gages est trouvé assassiné, Baldwin et Simon se retrouvent sur la trace d'un sinistre meurtrier.

The Sticklepath Strangler (November 2001)
Quand deux petites filles trouvent un crâne, Simon et Baldwin aident le Coroner dans son enquête. Ils découvrent plusieurs meurtres commis sur sept ans. Est-ce une intervention super naturelle ou l'intervention d'un seul homme ?

The Devil's Acolyte (June 2002)
C'est l'automne 1322. Un homme a été trouvé mort sur le Moors et du vin a été volé de l'abbaye. LA légende de Milbrosa est sur toute les lèvres. Est-ce que Tavistock cèdera à la panique avant que Baldwin et Simon découvrent le meurtrier ?

The Mad Monk of Gidleigh (December 2002)
Quand Mary meurt, le péché du prêtre local devient évident. Mais Mary n'est pas exactement ce qu'il apparaît. Quand Simon et Baldwin découvrent la vérité, ils réalisent que la vie du village ne sera plus jamais la même.

The Templar's Penance (June 2003)
Baldwin et Simon font un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Dans leur voyage à travers l'Europe, les dangers ne sont jamais loin. Quand une jeune fille est trouvée violée et assassinée sur une colline, les deux utilisent leurs habiletés d'enquête pour trouver le coupable.

The Outlaws of Ennor (January 2004)
Victime d'un naufrage, Baldwin et Simon se retrouvent sur l'île de Ennor. Quand un meurtre est découvert, ils tentent, chacun de leur côté, de l'élucider. Il découvriront un complot qui pourrait coûter la vie aux habitants de l'île.

The Tolls of Death (May 2004)
Baldwin et Simon sont de retour en Angleterre. De passage à Cardinham (Bodmin Moor), ils doivent élucider des meurtres sur les terres du Castellane local. Leur enquête fera découvrir que l'amitié et les loyautés de famille ne sont pas toujours ce que l'on croit.

The Chapel of Bones (December 2004)
En 1323, un assassinat rappelle le massacre d'il y a 40 ans dans les murs de la cathédrale. Baldwin et Simon acceptent de faire enquête. Qui avait des raisons d'assassiner Henry Pottel ?

The Butcher of St Peter's (May 2005)
Quand un enfant disparait, les soupçons se portent sur le fou du village. Quand Baldwin suit une piste qui l'amène au manoir de l'évêque de Clyst, il découvre le corps d'un enfant qui n'est pas celui du disparu.

A Friar's Bloodfeud (June 2006)
Quand la ferme de Hugh (serviteur de Simon) est brûlée, sa femme et son enfant tué et lui-même laissés pour mort,  Simon cherche une vengeance. Simon et Baldwin trouveront les forces du mal oeuvrant dans la région et essaieront de prévenir que le sang coule à nouveau.

The Death Ship of Dartmouth (November 2006)
1324. Un homme est trouvé mort sur la route de Dartmouth. Un bateau, le St.John, a été victime de pirates. Est-ce le jeu des espions de Roger Mortimer ? Est-ce qu'une guerre civile se prépare ? L'évêque Stapleton demande à Baldwin et Simon de découvrir la vérité au plus vite.

The Malice of Unnatural Death (December 2006)
1324. Roger Mortimer s'est échappé de la tour de Londres. Quand les corps d'un artisan local et d'un messager du roi sont découverts, Baldwin et Simon doivent trouver le meurtrier. Ils doivent faire face aux pressions politiques tout autant qu'au dangereux criminel.

Dispensation of Death (June 2007)
Janvier 1325. Quand une suivante de la reine est trouvée assassinée, Despenser, le présumé amoureux du roi Édouard II, exige que Baldwin et Simon fassent enquête. Dans cette époque ou la corruption, la torture et le chantage sont des outils politiques, nos amis découvrent une vérité qui pourrait devenir une affaire meurtrière.

The Templar, The Queen and Her Lover (December 2007)
1325 à Paris. Baldwin doit accompagner la reine Isabelle à Paris dans une mission diplomatique pour apporter la paix aux deux pays. Quand un servant est trouvé mort, la dague ensanglantée de Baldwin tout à côté, ce dernier doit découvrir le meurtrier et, par le fait même, sauver le roi d'Angleterre.

The Prophecy of Death (June 2008)
1325 à Londres. Retournés en Angleterre, Baldwin et Simon se retrouvent au milieu des intrigues de la cour d'Édouard II, qui n'hésiteront devant rien, même pas le meurtre, pour réaliser leurs ambitions.

The King of Thieves (November 2008)
1325 en France. Baldwin et Simon accompagnent le prince Édouard (deviendra Édouard III) et l'Évêque Walter vers Paris. Nos amis découvrent bientôt un complot qui, si réalisé, pourrait anéantir le futur de l'Angleterre.

No Law in the Land (June 2009)
Simon et Baldwin sont de retour à la cour d'Angleterre et, ayant perdu la faveur royale, ils retournent dans le Devon. Au milieu des actes des groupes de bandits, nos amis doivent élucider le meurtre de deux prêtres. Le meurtrier est un ami du roi et ce dernier menace la famille de Simon pour l'empêcher de poursuivre son enquête.

The Bishop Must Die" (November 2009)
1326. La cour de Londres continue de vivre un politique international dévastatrice. Quand la vie de l'évêque Walter est menacée, Baldwin et Simon tentent de trouver l'assassin avant qu'il n'agisse.

The Oath (2010)
1326. Les conflits internes se poursuivent à la cour de Londres. Personne n'est en sécurité.  Mais le meurtre d'une famille entière choque. Simon et Baldwin se retrouvent à nouveau au milieu des intrigues meurtrières pour trouver le ou les coupables.

King's Gold (2011)
1326. Édouard II est prisonnier. Baldwin et Simon se retrouvent malgré eux, au milieu de cette conspiration. Leur loyauté est mise à l'épreuve, mais ils enquêteront sur un meurtre sordide pour tenter de garder un peu de paix civile dans le royaume.

City of Fiends (2012) 
1327. Sur fond politique où Édouard II s'échappe de sa prison, Baldwin et Simon doivent élucider une série de meurtres sordides.  Ils mettent à jour l'étrange vie d'une famille et un complot en faveur du roi déchu.

Templar's Acre (2013)
L'histoire du siège d'Acre en 1291. Le début de la carrière de templier de Baldwin. 

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Michael Jecks a commencé une autre série fort intéressante qui nous présente la vie des hommes de guerre (sergents et soldats) durant la guerre de Cent Ans.

La guerre de Cent Ans (Trilogie)

Field of Glory (2014)

Blood on the Sand  (juin 2015)


Michael Jecks a toujours été fasciné par l'histoire médiévale, mais c'est comme actuaire qu'il commence sa vie adulte; puis il devient un vendeur d'ordinateurs, poste qu'il occupe pendant 13 ans.  Par la suite sans emploi, il décide d'écrire son premier livre "le dernier templier". Il le termine en 1994 et ce fut le début de l'une des séries de meurtres et mystères les plus longues.

Pour en savoir plus sur Michael Jecks, vous pouvez consulter son site web http://www.michaeljecks.co.uk/

Je les ai  tous lus... J'espère que Jecks en écrira beaucoup d'autres et très bientôt.


Suzie Pelletier 

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dimanche 3 avril 2011

Lecture - Louise Tremblay D'essiambre - mémoires d'un quartier


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Chronique sur la lecture 
Auteur : Louise Tremblay-d'Essiambre
Type de romans: québécois  
Série: Mémoires de quartier


Louise Tremblay-D'Essiambre écrit d'elle-même "La passion des mots s’est glissée en moi comme l’air nous est vital, comme l’eau qui désaltère, comme le soleil nous réchauffe. Elle a fait partie intégrante de ma vie dès l’instant où je l’ai croisée à travers les livres que je lisais". Je sens cette passion à chaque page de ses romans. 
Elle a écrit plusieurs romans, essais et nouvelles (27). Je me suis particulièrement intéressée à trois séries fort intéressantes sur la vie des gens. L'auteure aborde des thèmes parfois douloureux, des drames humains, mais surtout, elle discute de la bataille des personnages pour surmonter les obstacles que la vie met devant eux afin de tracer un chemin qui leur est propre.  

Ces trois séries sont:

  • Les Soeurs Deblois" comprend quatre volumes ( Charlotte Émilie Anneet le quatrième parle du  demi-frère ) écrits entre 2003 et 2005. Le fond de toile est Montréal à partir des années 30.

La première fois que j'ai pris un livre de cette auteure,  il annonçait " Charlotte, quatre ans, est l'aînée d'une famille dysfonctionnelle. La mère, hypocondriaque, alcoolique et dépressive, est si obsédée par la maladie qu'elle s'accapare sa cadette Émilie et la gave à outrance de médicaments ...". Les mélodrames, trop peu pour moi; j'ai cessé de lire et j'ai remis le livre sur la tablette. Mais, les critiques littéraires indiquaient que l'auteure avait une belle plume et j'aime les romans biens écrits; alors j'ai essayé ... et j'ai aimé. Quand j'ai lu Charlotte, je n'ai pas pu le lâcher; je l'ai lu d'un trait.  Bien que la base de cette série, les Soeurs Deblois, est un mélodrame familiale, l'auteur présente comment trois soeurs, et leur demi-frère, établissent chacun à leur tour, leurs vies de façon pleine et entière en dépit des déchirures profondes causées par leur début dans la vie.  


Les circonstances ont fait que j'ai laissé cette auteure pour quelques temps et, quand j'y suis revenue j'ai commencée par une autre série, Mémoires de Quartiers, que j'aime aussi beaucoup, attendant impatiemment que chaque nouveau livre de la série arrive sur les tablettes. Empreints de mal à l'âme,  de chagrins et de joie intense, les écrits de Louise Tremblay d'Essiambre nous présentent le vécu des personnages dans les montagnes russes de la vie avec des hauts qui nous emportent dans la joie et où les bas nous apportent une profonde tristesse.  

En attendant les prochains volumes de cette série qui commence en 1954 alors que Laura a dix ans,  et au cours de laquelle Marcel nous amène en 1966,  je prend le temps de savourer les autres livres de la série Les Soeurs Deblois dont les personnages principaux font aussi partie de Mémoires de Quartier; aussitôt terminés (il me reste encore la moitié d'un volume) je sais que je lirai aussi l'autre série, Les Années du Silence; écrite avant les autres, je connais un peu cette série parce que les personnages se retrouvent aussi dans Mémoires de Quartier; j'ai bien hâte de comprendre certaines allusions à leur passé que l'auteure s'amuse à introduire dans les romans de Mémoires de Quartier, sans nous donner les détails, comme une invitation taquine à lire les six romans de la série Les années du Silence.

Louise Tremblay D'Essiambre a une plume extraordinaire; elle sait me captiver complètement et j'ai le goût, de page en page, de savoir ce qui va arriver dans la vie des personnages et surtout, comment ils vont aborder les différents évènements afin de grandir un peu plus chaque jour. Ce n'est pas facile de commencer un nouveau livre alors qu'il y des activités au programme de la journée .... je dois même parfois me forcer à arrêter de lire à chaque chapitre afin de pouvoir passer à l'essentiel de la vie comme manger, s'habiller ... et répondre à mon chum autrement que par des grognements ... captivant les livres de cet auteur vous direz ? 


Sa façon d'écrire s'harmonise avec mes croyances profondes et personnelles à l'effet que nous avons, chacun d'entre-nous, le contrôle sur notre destin, même si on ne contrôle pas toujours les évènements que la vie dépose ou même garoche à nos pieds.  Je crois que ce qui nous définie c'est moins les évènements eux-mêmes que notre façon de les aborder, d'y réagir et d'en profiter pour grandir.

Bien que les séries décrites sont en soit indépendantes les unes des autres, je vous suggère de les lire dans l'ordre d'écriture. Je ne l'ai pas fait; ainsi je suis parfois un peu mêlée et parfois un peu frustrée par l'absence de détails qui pourraient m'aider à mieux comprendre le contexte.  Je soupçonne aussi que les personnages des autres romans font aussi des incursions dans Mémoires de Quartier ... un jour je vais vérifier ....

Pour plus de détails sur l'abondante bibliographie de cette auteure,  y compris les trois séries discutées dans ce blog, vous pouvez visiter son site web:


http://www.louisetremblaydessiambre.com/


Bonne lecture à tous! 


Plume

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samedi 2 avril 2011

Techno - IPad

Hé oui!

Je suis maintenant l'heureuse propriétaire d'un magnifique IPad de deuxième génération. J'en rêvais depuis un an déjà. En effet, par principe, et un peu aussi parce que j'avais à remplacer mon ordinateur, mais surtout par principe d'éviter d'acheter la première génération d'un nouveau joujou ... J'ai choisi de ne pas acheter le IPad 1. Il était beau! Il était très invitant! J'en arrivait à envier ceux qui avait décidé de faire l'achat tout de suite.

Durant le voyage en Espagne, je me suis souvent pris à penser que cela serait plus facile d'écrire sur le IPad que sur le IPhone. J'étais déçue que le IPad 2 n'était pas encore sorti avant notre départ et que je doive attendre encore quelques semaines.

Quand ma soeur Jo est partie pour l'Inde, elle est partie avec son IPad. Je l'imaginais assise dans les restos, les gares de trains ou d'autobus, la chambre d'hôtel, en train d'écrire passionnément ces textes de voyages si colorés aux couleurs et au saveurs d'ailleurs ... sur son IPad. J'étais très contente pour elle en me disant que bientôt ce serait mon tour aussi.

C'est comme cela que, le 25 mars dernier, en dépit d'un rhume solide et d'un peu de fièvre, je me suis retrouvée dans la file d'attente, devant la boutique Apple de Pointe-Claire, pour acheter un IPad. Attention! Il était 19 h 00 et non pas 5 h 00 et je n'avais pas mon sac de couchage ... Une fille a ses principes quand même ! J'aurais attendu mon Ipad plusieurs semaines ou même plusieurs mois plutôt que faire la file aussi longtemps! Ce magasin étant moins connu, il y avait moins de monde en attente et il leur restait des appareils. J'ai donc pu avoir le IPad de mon choix, le 64 GIG, sans le 3G; il ne restait que des blancs mais je n'avais pas de préférence de couleur.

Puis je suis allée chez moi jouer avec mon nouveau joujou; d'abord la synchronisation, la mise à niveau puis la recherche de nouveaux logiciels. Bien sûr, le premier download fut pour les puces, nos belles petites-filles de trois ans, un beau programme de dessin.

Puis, pour quelques minutes, je me suis demandé ce que me donnerais de plus ce nouveau joujou. J'ai déjà un IMac, un MacBook ( de quatre ans mais quand même) et un IPhone....J'aurais peut-être pu mettre cet argent ailleurs. Quelques minutes, voire quelques secondes. Puis je me suis assises dans mon fauteuil, le IPad sur les genoux, et j'ai commencé à écrire .... Une belle passion que je partage avec ma soeur .... Puis j'ai complètement perdu la notion du temps .... Soudainement, cet achat prenait tout son sens.

Le lendemain matin, à l'heure du déjeuner, qui est aussi l'heure de lire courriels et les journaux, je suis devenue accro! Mon IPhone est devenu soudainement si petit.

Je ne questionne plus cet achat. J'en profite tous les jours et je sais que je ne fais que commencé à l'apprécier. Il ne remplacera pas mon MacBook, ni mon IPhone mais il est une addition très appréciée à mes outils informatiques.

Bonne journée à tous! Moi je dois aller lire sur mon IPad ...

Plume

- Publié par BlogPress sur mon iPhone