dimanche 31 juillet 2011

France 2011 - 31 juillet - Visite de Nantes


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Hier je vous ai parlé des weekends "noirs" sur les routes de la France alors que des millions de Français tombent en vacances en même temps. Et bien, même si les autorités ont demandé aux vacanciers de ne partir que dimanche, on a enregistré, dans la journée de samedi, 643 kilomètres de bouchons sur les routes de France. C'est comme avoir un bouchon sur l'autoroute 20, au Québec, de Montréal à Matane ....

Aujourd'hui, nous avons visité Nantes.

Ville de Nantes
Wikipédia - Nantes

La ville de Nantes existe depuis l'antiquité. Ville portuaire d'importance au moyen âge, elle a hébergé le Duc de Bretagne au XV et XVIe siècle faisant de la ville, la capitale de la Bretagne alors séparée du royaume de France. Ayant perdu ses murs d'enceinte démolis au XVIIIe siècle pour laisser place à des promenades et des quais bordés d'un front de maisons qui ont parfois jusqu'à quatre étages, la ville a perdu son cachet médiéval, au grand bonheur des conducteurs d'automobile car la ville est facile d'accès et les places de parking très nombreux.



Au XVIIIe siècle, Nantes devient le plus important port de France alors que 2000 navires transitent dans son port chaque année, entre l'Afrique, le Portugal, la Hollande et les îles ( en Amériques). Il faut dire que sa prospérité a grandement été aidée par le trafic négrier.

Aujourd'hui, quand on regarde un plan de la ville, on remarque rapidement les espaces verts; sur le terrain, les touristes que nous sommes sont ravis par l'immensité des lieux. Il y a de nombreux parcs verts et fleuris, les rues sont larges et bordées d'immenses platanes;  nous  pouvons admirer facilement les bâtiments de la renaissance et de l'époque moderne, de couleur blanche sur fond de vert. Le ciel bleu et la brise venant de la Loire ne font que rehausser cette sensation de paix en ce beau dimanche après-midi.

Voici un espace vert entre les remparts du château des ducs de Bretagne; l'espace longeant les douves était habité, en cette après-midi délicieuse, par les Nantais en quête de fraîcheur, d'un coin pour roupiller ou pour se promener en regardant les canards et les tortues se réchauffer au soleil. Voir la photo d'un espace vert:





La prochaine photo fera rire mes amis de la capitale nationale ... Non ce n'est pas la Tour C et ce n'est pas une photo d'Ottawa.




Cette tour détonne dans un centre-ville à l'allure de renaissance. C'est la Tour de Bretagne ... Symbole du modernisme elle a été inaugurée en 1976. Je me permet de reproduire un texte de Wikipédia qui explique pourquoi le guide était un peu gêné de nous en parler. "La tour n’est pas un grand succès. En effet, elle est restée longtemps à moitié vide en raison du coût élevé de ses loyers. Le restaurant du 29e étage a dû fermer pour des raisons techniques. Les visites libres de la terrasse ont été arrêtées après des suicides. Aucun commerce ne s'installe dans la base de la tour, comme c’était initialement prévu. Cette aventure a causé des difficultés à nombre de ses promoteurs. Pour remplir ses 16 000 m², la mairie décide d'y installer une partie de ses services."

Au fil de nos pas, en empruntant la rue Bossuet, nous avons découvert le quartier médiéval presque disparu après les plans d'urbanisation du XVIIIe et XIXe siècle. En voici un exemple:





Puis, bien sûr, nous avons visité la Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul dont la construction a durée de 1437 à 1891, un peu plus de 450 ans et chevauchant la fin du médiévale, la renaissance et l'époque moderne. Joyaux de l'architecture et de l'art de leurs époques, il était fréquent que la construction de tels édifices prennent plusieurs générations et qu'on y travaillait de père en fils. Mais 450 ans, c'est long tout même. Mais le résultat est magnifique.











Puis nos pas nous ont menés dans le château, sur ses remparts et autour. Le château des ducs de Bretagne, commencé au XIIIe siècle, est un ensemble architectural constitué d’un rempart du XVe siècle et d’édifices divers bâtis du XIVe au XVIIIe siècle classé monument historique depuis 1840. Voici quelques photos:
















Et voilà pour notre visite de Nantes ...

Plume


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samedi 30 juillet 2011

France 2011 - 30 juillet - de Limoges à Nantes


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Aujourd'hui, nous avons fait de la route, de la route et de la route. Toute sorte de routes; des autoroutes payantes, des autoroutes nationales, des nationales, des régionales, des "D". Il y a 356 kilomètres entre Limoges et Nantes.

Puis on a suivi des tatas qui roulent 72 dans les zones de 50, 73 dans les zones de 70, 71 dans les zones de 90 et 68-69 dans les zones de 110. En suivant ces tatas, car on en a vu quelques uns, nous avons trouvé le temps long. Heureusement, nous nous sommes rattrapés sur les autoroutes payantes où la limite de vitesse est 130 et où l'on peut doubler facilement ceux qui vont moins vite et où on peut se laisser dépasser par ceux qui vont plus vite.

Nous sommes "tellement" contents de rouler vers le nord; il faut dire que nous avons bâti notre itinéraire de façon à faire la route à l'envers des routes des vacanciers français. Car c'est la dernière fin de semaine de juillet; des millions de Français tombent en vacances et prennent la route du sud. Vous croyez que la période des vacances de la construction est terrible? Ben c'est de la petite bière à comparer avec les vacances des Français! En roulant sur la nationale, puis par la suite sur l'autoroute, nous avons vu plusieurs bouchons de circulation s'allongeant sur une dizaine de kilomètres chacun, de l'autre côté en direction sud.

Nous, nous avons fait la route sans bouchons. Il y avait juste des tatas.

La température est belle, 26C et ensoleillée, et elle devrait le rester pour quelques jours.

Hier nous avons terminé la première partie de notre voyage, la visite de la région du Massif. Avec notre Megane, nous avons parcouru 1331 kilomètres en 7 jours. Les français nous prennent pour des fous ... S'ils savaient que, chez nous, on fait cela en deux jours ... Parfois moins.

Notre Megane a une licence rouge avec des lettres/chiffres de couleurs argent. À quelques reprises on nous a demandé ce que signifiait la couleur rouge; en France, les licences sont blanches ou jaunes. On nous a même demandé si nous étions des diplomates. En fait, c'est la couleur utilisée pour les voitures en location. Alors cela veut dire :

Attention!
Touriste au volant!
Soyez patient parce qu'ils conduisent en regardant partout et ...
Ne suivez pas de trop près parce qu'ils peuvent freiner à des moments
totalement inattendus!

Puis, au cours de ces sept jours, nous avons marché beaucoup, trois ou quatre heures par jour.

Et surtout, nous avons vu tout ce que nous voulions voir et même plus; nous avons rencontré des gens sympathiques, parfois étonnants.

Aujourd'hui marque le début de la deuxième partie de notre voyage, la visite de la vallée de la Loire. Nous visiterons plusieurs châteaux de la renaissance.

Mais d'abord, nous visiterons Nantes demain.

Bonne journée à tous!

Plume


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vendredi 29 juillet 2011

France 2011 - 29 juillet - Salers et Limoges


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J'entends des chants grégoriens ....et oui! Je suis à nouveau assise dans une nef d'église, le IPad sur les genoux, pour commencer ce blog ... Big Brother est parti explorer la cathédrale Saint-Étienne de Limoges. Elle est d'époque médiévale gothique; ces vitraux sont beaux ... Là s'arrête mon enthousiasme. Big Brother reviendra de son exploration avec des commentaires sur l'année de construction, l'origine, la pierre utilisée et il pourra la comparer à d'autres cathédrales, tant par son éclairage, ses dimensions, ses particularités. Je répondrai "ah oui?" et j'admirerai son enthousiasme pour ces édifices ...

Ce matin, quand nous avons vu le magnifique ciel bleu de la fenêtre de notre chambre (avant que l'on réalise qu'il faisait 9C dehors), nous avons décidé de partir tôt et de faire un petit détour de 40 kilomètres vers le Parc naturel régional des volcans d'Auvergne pour visiter la petite ville de Salers ( prononcé "salaire"). Construite au moyen âge ( XIe siècle) autour d'un château qui n'existe plus, dans le flanc d'une colline à 950 mètres d'altitude, la ville est surtout connue pour ses bâtiments datant de la renaissance. Nous y avons marché pendant plus d'une heure et nous y avons cassé la croûte à la brasserie "Chez la préfète".

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salers_(Cantal)

Voici quelques photos.














Puis nous avons entrepris la route de 180 kilomètres vers Limoges. C'est ainsi que nous avons réalisé que Mégane choisi, par défaut, le chemin le plus rapide. Alors pourquoi faire un détour par Aurillac et prendre les belles routes nationales alors que l'on peut se taper les routes de montagne? Plus rapide? Peut-être car, même en conduisant à 40 k/h, parfois 35 k/h, sur les routes en lacet longeant les précipices, nous avons fait le trajet dans le temps que Mégane avait prévu ...

Cette route nous a permis de voir d'immenses vallées profondes où les champs plutôt rocheux sont propices à l'élevage de bestiaux. Nous avons vu des troupeaux de moutons, de chevaux et de vaches bien sûr.

Bon! On ne devrait plus avoir de ce genre de route à nouveau d'ici la fin de notre voyage ...

Nous sommes arrivés à Limoges vers 14h30. Nous n'avions pas encore déposé les bagages dans notre chambre que nous demandions les informations pour aller marcher dans la ville. Alors, nous avons marché, parlé avec les gens, expliqué que nous ne sommes pas belges, ni suisses; il fait beau et les gens, plusieurs touristes qui comme nous ont un immense plan de la ville en main, déambulent le long des allées et des parcs. Les oiseaux chantent dans les arbres, les multiples fontaines dans les nombreux parcs font des chansons avec l'eau.

Quelques chiens aboient; probablement les mêmes qui ont laissé des cadeaux sur les trottoirs ....

Puis, nous nous retrouvons sur la Place de la République; après avoir considérer plusieurs menus différents, nous avons choisi une table sur la terrasse, à l'ombre, un peu à l'écart pour ne pas se faire emboucaner ( les français fument beaucoup); nous terminons donc notre journée de vadrouille à la brasserie Planetalis. D'abord nous dégustons une bière artisanale brassée en Limousin, "la Barbotine"; une blanche pour Plume et une ambrée pour Big Brother. Elles sont excellentes. Nous profitons de ce temps d'arrêt bien mérité pour respirer l'air frais brassé par le vent de la rivière Vienne. Puis le menu affiche le "Cheese Burger" (écrit comme cela sur le menu) qui n'a rien à voir avec celui de chez McDo .... avec un 50 cl de Badoit, cette eau minérale gazéifiée que j'apprécie ...

La vie est tellement belle!

http://www.ville-limoges.fr/


Plume


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jeudi 28 juillet 2011

France 2011 - 28 juillet - Conques


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Aujourd'hui, nous avons changé nos plans. Nous devions visiter Conques demain vendredi. Mais nous avions peur de manquer de temps car la route pour Limoges, notre destination de vendredi est longue. Alors, nous sommes partis tôt ce matin ( 7 h 35) de Clermont-Ferrand pour visiter Conques aujourd'hui. Nous avons bien fait car nous avons passé une bonne partie de la journée dans ce village médiéval qui a été construit en flanc de montagne tout autour de l'Abbaye Sainte-Foy.

Nous avons fait la route de 200 kilomètres pour se rendre à Conques en 3 h 30 minutes, mais cela inclus un petit arrêt pause-café dans un McDo à Aurillac. Comme les premiers 70 kilomètres ont été complétés à vitesse moyenne de 120 kilomètres à l'heure, vous comprendrez que le reste de la route s'est fait beaucoup plus lentement avec des ralentissements importants dans les villages, derrière les gros camions et sur les routes en chicane et en lacet autour des montagnes. Même si le ciel était couvert et que, des routes juchées en corniches, nous voisinions les nuages, les paysages étaient magnifiques.

Tout au long de la route, nous avons pu admirer les monts du Cantal dont le sommet le plus haut, le Plomb du Cantal, trône à 1855 mètres d'altitude. Les monts du Cantal, qui sont au sud du Parc régional des volcans d'Auvergne, étaient à l'origine un seul immense volcan maintenant éteint bien sûr.

Tantôt on aurait cru être dans les cantons de l'est, au Québec, avec ses montagnes et ses valons couverts de cultures et de foins ... Si ce n'étaient des nuages qui flottaient tout à côté nous rappelant que ces vallons-ci sont à plus de 1000 mètres d'altitude.

Tantôt on se serait cru dans les belles montagnes de la Gaspésie, au Québec .... Sinon qu'elle sont plus hautes ici, que les routes montent et descendent plus longtemps et que nos oreilles doivent s'équilibrer constamment.

Puis, le dernier tronçon de 56 kilomètres, la route de Aurillac à Conques, roule tellement à flanc de montagne que les bords extérieurs des chicanes étaient construits en surplomb, directement au-dessus de la vallée. Neuf kilomètres. Ouais. Sur des routes parfois si petites que nous doutions que deux véhicules puissent se rencontrer entre la paroi rocheuse et le bord du précipice. Ouais. J'ai le vertige. Je suis fière d'écrire que j'ai fait la route ... en aller et en retour ... en roulant plus vite que les bicyclettes !!!


La visite de Conques en valait la peine. C'est le genre de village que nous aimons beaucoup. L'église abbatiale et le pont des pèlerins sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial par l'UNESCO au titre des Chemins de Compostelle en France. Conques est également reconnu comme l'un des Grands Sites des Mid-Pyrénées. Le village fait aussi parti des plus beaux villages fleuris de France.

Nous avons marché pendant des heures, sur des rues piétonnières en pavé de roches, parfois en escalier de pierre pour aider le voyageur à gravir les pentes raides, se croisant et se recroisant, mais toujours en pente. Peu importe où vous allez dans le village, vous montez une côte ou vous descendez une côte. Et chaque tournant de rue apporte une image différente. Vous verrez à la fin de ce blog quelques photos en rafale.

Voici aussi quelques sites web pour plus d'information sur Conques:

http://www.tourisme-conques.fr/fr/conques-images.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conques
http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/conques-0

Puis, nous avons trouvé plusieurs artisans installés le long de la rue principale pour vendre leur produit. Alors nous avons complété notre sortie en faisant aussi un peu de "shopping" comme disent les Français. Nous tenons à souligner deux artisans en particulier:

Geneviève qui élève ses propres chèvres Angora pour en utiliser la laine et faire plusieurs types de produits en mohair. Une femme passionnée par son art. Bien sûr nous l'avons encouragée par quelques achats. Ses produits sont tellement beau et de qualité que je serais bien partie avec tout ce qu'il y avait sur l'étalage. Mais cela n'aurait pas rentré dans les valises et il a fallu faire un choix. Son site web est http://www.mohair-aveyron.fr/

Puis Big Brother a passé beaucoup de temps avec Denys, un forgeron coutelier qui présentait plusieurs types de couteaux qu'il a fabriqué lui-même. Il a pris le temps de nous expliquer les différentes lames, comment elles sont forgées, les différents types de bois pour fabriquer les manches. Il connait son métier et c'est fort intéressant de l'entendre. Nous avons apprécié la qualité de ses produits et nous l'avons encouragé par un achat. Son site web est http://laforgededenys.fr/laforge_m.html

Nous avons passé tellement de temps à Conques que nous n'avons pas pu faire les deux visites prévues pour aujourd'hui. C'est pour cela que nous établissons nos priorités. C'est pour faire ce genre de choix. Et nous sommes content de notre choix.

Ce soir, nous logeons dans un campanile à Aurillac.

Photos en rafale:














































Ajout 6 septembre 2011: 


Suite à notre retour, j'ai communiqué avec Geneviève qui m'a acheminé des photos de ses 'bichettes".  Celle que nous pouvons voir sur ces photos s'appelle 'Chevrette". Les voicis:










Plume


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mercredi 27 juillet 2011

France 2011 - 27 juillet - une journée bizarre


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Même en voyage il y a de la routine ...

Aujourd'hui, nous entamons notre 5e journée de vadrouille en France et notre routine, tant pratiquée l'an dernier, est déjà bien installée. L'heure du déjeuner, et sa durée, dépendent des visites prévues dans la journée. Aujourd'hui, nous n'avons que 30 minutes de route à faire pour atteindre notre première destination ... Alors on se traîne un peu les pieds,  histoire de reprendre notre souffle après les quatre derniers jours un peu trop remplis. Le temps du déjeuner nous sert à discuter des visites de la veille, de celles de la journée, des nouvelles du pays, de faire des commentaires sur les autres visiteurs (hé oui! On fait cela! Avec plaisir!) puis nous buvons un, deux, parfois trois cafés comme ce matin, parfois en discutant, parfois en lisant.

Puis, nous partons pour la journée avec un repas léger pour le dîner (aujourd'hui, un reste de fromage et de pain, des biscuits et de l'eau) que nous prendrons quelque part entre nos deux destinations d'aujourd'hui.

Puis, le soir nous ramène à un hôtel, ce soir ce sera le même que ce matin, d'autres jours un hôtel différent chaque soir. C'est le temps de souper (après 19 h 00 en Europe). C'est aussi le temps de se rappeler les bons moments de la journée, préparer la visite du lendemain, vérifier la météo, écrire le blogue, aller sur Facebook, voir les commentaires reçus sur Facebook, par courriel ou sur mon blogue.

Rassurez-vous, sauf pour ce qui précède, rien d'autres dans notre voyage est routine. Le compteur de Megane marque plus de 800 kilomètres que nous avons parcouru, en zigzag car Clermont-Ferrand, notre lieu de résidence aujourd'hui est à 423 kilomètres de Paris ... Nos visites se succèdent mais ne se ressemblent pas.


Mercredi après-midi.

Je suis assise sous un abri de Tramway. Qu'est-ce que je fais là? Pour le moment j'attends que Big Brother revienne avec des euros pour que nous puissions prendre le Tramway vers le centre-ville de Clermont-Ferrand.  Nous les laissons dans l'auto pour les postes de péage des autoroutes.

Nous n'avions pas prévu cette visite. Cependant, les visites prévues aujourd'hui se sont tellement mal passées que nous avons le temps de faire cette visite au cours de laquelle nous marcherons à pied dans la vieille ville.

Aujourd'hui, nous avions deux destinations. La première, le sommet du Puy de Dôme pour voir un ancien cratère à 1465 mètres d'altitude. Ben, la route était fermée et nous n'étions pas équipés pour y monter à pied ( plusieurs heures). Voici ce que nous aurions dû voir ( via internet):





Je me suis fier à notre guide touristique alors que j'aurais dû lire Wikipédia dans les détails. En fait, ils sont en train de construire un train à crémaillère et la route, rendue trop dangereuse, n'est plus utilisée qu'en cas d'urgence. Bon. Ça partait mal.

Notre deuxième arrêt prévu, le château de Cordes, était présenté par le guide ET wikipédia comme ayant de beaux jardins et comme étant une belle expression de la renaissance. Bref, le château est présentement habité et on ne peut le visiter. Les jardins .... auraient valus la peine si les immenses bacs à fleurs auraient été remplis ... 6 euros gaspillés. Beau château de la renaissance quand même:











Hum! Deux visites décevantes d'affilée ... nous devrions ne plus en avoir du reste du voyage ... Voici quelques photos prises à Orcival ( c'est un nom de village ...) en passant:










Alors, revenus à l'hôtel pour le dîner, nous avons décidé de visiter le centre-ville de Clermont Ferrand .... d'où ma présence devant le rail de Tramway... Bon nous avons nos tickets, alors, allons-y.

Mercredi en soirée ...


Finalement, nous avons passé une belle après-midi. Nous avons d'abord pris le petit train touristique qui nous a fait voir les aspects touristiques de la villes de Clermont Ferrand et de Montferrand. Nous avons vu les bâtiments historiques dont deux cathédrales (que Big Brother visitera - y compris les clochers - pendant que j'écrirai ces lignes), la manufacture de pneus Michelin ( Une institution dans la ville).



La Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption n'est pas sale. Quand on l'a vu ce matin, d'un point de vue haut dans la montagne, il était facile d'identifier cette bâtisse gothique et médiévale, toute noire, qui ressort de tous les toits oranges de la ville. La cathédrale est construite avec des pierres locales d'un gris anthracite (charcoal); des pierres d'origines volcaniques appelées pierres de Volvic (ville reconnue dans la région pour sa carrière de pierre volcanique) Les gens de la place sont très fiers de leur Cathédrale ainsi que de sa couleur. S'il nous est difficile de trouver belle cette cathédrale par son extérieure noire, il est possible d'admirer l'ensemble de ses vitraux encore en bonne condition.










Nous avons aussi visité ( Big Brother a visité, moi j'ai écrit) la Basilique Notre-Dame du Port (en haut) d'architecture romane ( début médiévale), dont les pierres dorées tranchent avec le gris anthracite de la ville. D'ailleurs, l'Église avait une allure plus éclairée en dépit du fait que ses fenêtres étaient le tiers de la grandeurs des fenêtres de la cathédrale. Les vitraux étaient également très beaux.


En regardant la photo à côté, vous comprendrez qu'en arrivant au centre ville et en voyant tous ces édifices presque noirs, on pourrait penser que cette ville est terne et morose, voire même peu invitante. Mais c'est en y regardant de plus près qu'on voit tous ces restaurants aux diverses couleurs, toutes ses fleurs un peu partout, les sourires sur les visages des gens, le vent qui fait frémir les feuilles, les enfants qui courent en criant de joie. Ainsi, on comprend que cette ville a une âme riche et sereine. Nous avons été accueillis partout avec bonne humeur et enthousiasme.

Alors nous sommes retournés à l'hôtel le coeur léger, tout de même satisfait de notre journée.





Plume.


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mardi 26 juillet 2011

France 2011 - 26 juillet - Thiers la ville des couteaux


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Nous tenions absolument à visiter la ville de Thiers et nous avions deux raisons.

D'abord les couteaux. La ville de Thiers est la capitale française de la fabrication de couteau; "Thiers" est également une marque de couteau enregistrée et règlementée; les artisans doivent être certifiés avant de pouvoir apposé le nom sur les couteaux qu'ils fabriquent. Selon wikipédia, les deux tiers des couteaux de poche, de cuisine ou de table utilisés en France ont été fabriqués à Thiers. Selon notre guide Sandy, 70 % de la production de couteaux de la France est fabriquée à Thiers. Qui a raison? ... Disons que les artisans de Thiers fabriquent beaucoup, beaucoup de couteaux et pas seulement des couteaux Thiers mais aussi d'autres lignes comme les Laguiole. Il fallait donc s'en procurer un absolument ... Un pour moi et un pour Big Brother bien sûr. Nous les avons acheté chez Chambriard.





Puis la ville est construite sur un éperon rocheux, avec une haute et une basse ville, un quartier d'allure plus médiévale, un autre plus renaissance. On y présente une visite guidée et un tour de "petit train touristique" avec audio guide. Il n'en fallait pas plus pour nous inviter à passer une autre journée de plein air. Nous avons été enchantés de notre visite. Même les gros nuages gris noirs qui parcouraient vitement le ciel ne sont pas arrivés à gâcher notre sortie.

Alors, nous avons voyagé vers le sud-est de Bourges. Megane indiquait une distance de 186 kilomètres et 3 h 03 de temps de trajet. Hum! C'était un peu incompréhensible puisqu'il est possible d'emprunter deux autoroutes pour s'y rendre. Ben, le navigateur, moi-même, a fait la "légère" erreur d'indiquer 'd'éviter les routes payantes' .... Pas très brillant et, quand nous avons réalisé l'erreur, il était trop tard pour prendre les autoroutes ... Bref, nous avons vu beaucoup de paysages français tous aussi beaux les uns que les autres. Bien que fatigués de conduire dans les villages et les routes qui rencontrent, nous avons tout de même apprécié cette escapade non planifiée dans la campagne française de la région de l'Auvergne.

Nous sommes donc arrivés à Thiers en début d'après-midi. Nous nous sommes empressés de faire d'abord la visite proposée par l'office de l'information avec une guide, Sandy. Alors elle nous a fait grimper et descendre dans les rues étroites pour nous montrer toute sortes de vestiges et de bâtiments datant de l'époque médiévale. Très cool!

À un moment donné, j'ai remarqué qu'un homme me prenait en photo. Je n'aime pas être prise en photo; mais cette fois, mon instinct m'a dit que c'était correct. Pourquoi? J'en ai aucune idée. Cela arrive comme cela des fois que je "sais" que quelque chose de spécial est en train de se produire et j'agis d'instinct. Puis, il a aussi pris Big Brother en photo. Je n'étais pas inquiète mais j'avais un peu hâte de comprendre ce qui se passait; je me suis dis qu'à la première occasion je lui parlerais. Je n'ai pas eu besoin d'intervenir car, à la fin de la visite guidée, ils nous a abordé, son calepin de notes, qu'il a trainé au long de la rencontre, en main. Il voulait savoir d'où nous étions. Nous lui avons répondu puis on a parlé des photos, ce qu'il en fera; puis nous lui avons donné nos prénoms. Et bien, Denis  est journaliste pour 'La Montagne' un journal régional quotidien qui date de 1919.

Journaliste? Au Canada, je les fuis comme la peste .... mais je n'ai pas eu envie de fuir face à Denis. J'ai plutôt eu le goût de répondre à ses questions sur notre visite, comment avons-nous découvert la ville etc. Arrivée à l'hôtel, j'ai fait une recherche sur son nom et j'ai pu lire plusieurs de ses articles. J'ai aimé son style. J'ai maintenant hâte de voir ce qu'il fera maintenant avec ce qu'on lui a dit et les photos .... Il nous enverra le lien de la page un peu plus tard. Voici deux sites intéressants concernant ce journal:

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Montagne_(journal)
http://www.lamontagne.fr/accueil.html


Puis, nous avons fait le tour en petit train touristique de Thiers. C'est ainsi que nous avons réalisé que ce que nous avions vu dans notre après-midi de marche ne couvrait qu'une infime partie de la haute-ville. Nous avions cru que nos pas nous avaient portés plusieurs fois entre la haute et la basse ville ... alors que nous n'avions pas quitté la haute-ville. Le petit train nous a amené tout en bas, dans la vallée, vraiment plus bas, pour visiter les quartiers qui abritaient les forges avant l'arrivée de l'électricité. Maintenant, plusieurs bâtiments sont à l'abandon; j'espère que les Thiernois, dans leur volonté évidente de protéger leur patrimoine, arriveront à conserver et restaurer ces forges pour protéger la mémoire d'une époque empreinte de valeurs axées sur le travail, l'excellence et la fierté d'artisan.

Puis, après avoir suivi les recommandations de Denis, nous avons fait provision de saucissons, de fromage et de bière locale à la charcuterie "Régal Thiernois", ce qui nous servira de souper:





Voici d'autres photos prises à Thiers au cours de cette belle journée:

























Pour des informations supplémentaires sur la ville de Thiers.

http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/villages/pdd/thiers/thiers.htm

En ce moment, nous sommes dans un hotel "Etap" à Clairmont-Ferrand, et ce, pour deux soirs.

Plume.



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lundi 25 juillet 2011

France 2011 - 25 juillet - Abbaye de Noirlac


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C'est la fin de l'après-midi. Nous sommes rendus à Bourges.


Et voilà que je me retrouve encore dans une nef de Cathédrale en train d'écrire. Comme l'an dernier ( voir publication de septembre 2010). Pourquoi demandez-vous? Parce que Big Brother est en train d'explorer la Cathédrale Saint-Étienne à Bourges. Même si je suis un peu tannée de visiter des églises, je comprend l'engouement de Big Brother pour ces édifices; les cathédrales sont les architectures médiévales les plus magnifiques et les plus grandioses qui ont subi le temps et ont tenu le coup. Cette cathédrale a son accréditation comme patrimoine mondiale de l'UNESCO. (photo de wikipedia)

Pour plus d'information sur cette cathédrale, voir le site suivant sur wikipedia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Saint-Étienne_de_Bourges

Mais avant d'arriver à Bourges, mous avons d'abord parcouru 250 kilomètres, vers le sud, de Meluns vers Bruère-Allichamps, où nous avons visité l'Abbaye de Noirlac. Ce monument de l'histoire médiévale a été fondé en 1136. À son apogée, 60 moines cisterciens habitaient l'Abbaye; il y avait aussi 240 convers, ces laïcs religieux qui géraient le domaine au nom des moines qui eux, priaient presque toutes la journée. Mais, lors de l'édit du gouvernement révolutionnaire français de 1791 interdisant la vocation de moine et fermant tous les monastères, il ne restait plus à Noirlac que 6 moines qui ont été chassés de l'Abbaye. Les bâtiments ayant par la suite abrité une fabrique de céramiques pendant 69 ans, puis ayant été utilisés comme résidence de toute sorte, l'Abbaye a pu conserver son cachet, protéger ses murs et ses toits ainsi que survivre alors que plusieurs autres abbayes restées inhabitées après 1791 virent leur site changer en carrière de pierres. Voici quelques photos trouvées sur internet:










En voici deux que j'ai prises:









Pour plus d'information sur l'abbaye, voir le site suivant:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Noirlac

Puis, une fois notre visite terminée (plus de deux heures avec guide), nous avons remonté vers le Nord pour environ 30 kilomètres pour atteindre Bourges. Comme nous sommes arrivés en fin d'après-midi à l'hôtel... et qu'un autobus de 30 personnes était attendu pour le souper .... Ben, on a pris la poudre d'escampette et nous sommes allés faire une virée historique non prévue dans la ville de Bourges où nous avons trouvé quelques beaux échantillons de maisons à colombage ( façade en bois et torchis) dont voici quelques photos.










Puis, nous avons continué notre leçon d'histoire par un souper à la Taverne de Maître Kanter , plutôt un restaurant bavarois, installée dans la vieille maison médiévale que voici :




Encore une belle journée qui se termine! Et il en reste encore beaucoup!!

Plume



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