mardi 30 août 2011

Le blog - un an déjà

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30 août 2011

Le 27 août 2010, il y a un an déjà, j'ai écrit ma première publication sur ce blog. Je savais déjà, pour avoir écrit plusieurs textes sur les voyages, que mon style plaisait. Mais sur le web? je n'étais pas certaine. C'est sans vraiment l'annoncé que j'ai commencé ce blog.

J'avais pris ma retraite six mois auparavant et j'avais faim d'écriture.  Le fait de travailler pendant 35 ans dans un milieu réglementé, m'avait forcé à mettre de côté une partie de l'écriture que j'aime beaucoup, celle associée à la poésie de la vie.   Textes plus associés à la rigueur de l'information, de la règlementation et, surtout, des textes écrits pour les autres; tout cela a été le lot de ma carrière. J'ai bien aimé cette carrière mais, la retraite arrivant, je voulais écrire autre chose.  Étais-je capable de retourner à ce style d'écriture plus poétique, plus vivant? ces textes qui parlent de la vie, des gens, de l'histoire, d'endroits visités sans s'en tenir à la rigueur de l'information?

Et surtout, est-ce que je continuerais à développer ce talent (car je crois bien avoir le talent de l'écriture) pendant une longue période? Est-ce que je me lasserai de cette écriture?

Un an a passé. Aujourd'hui le 30 août 2011, j'ai des réponses à ces questions. Je continue d'aimer écrire. Je pense aussi que mon style d'écriture n'a fait que se confirmer. Je suis une personne qui refuse de se laisser avoir par le négativisme qui est, c'est mon point de vue, beaucoup trop présent dans la vie d'aujourd'hui. Je préfère regarder le côté positif des évènements et quand il n'y en a pas, je préfère prendre les choses avec humour; et on le ressent dans mes textes.   Et par-dessus tout, mes lecteurs aiment ce style.

J'ai atteint le premier millier de visites le 20 décembre 2010, quatre mois après la première publication. Ce fut un bel encouragement à poursuivre l'expérience.

Au cours de cette année, il y a eu des textes sur les rénovations, l'histoire, la lecture, les voyages et bien d'autres choses. J'ai publié 163 textes, celui-ci inclu. Mon blog aura été visité plus de 6,000 fois, dont plus de 1000 fois juste dans le dernier mois.  Les visites les plus nombreuses viennent du Canada (près de 4000 visites) et de la France (plus de 1200); mais il y aussi les États-Unis (plus de 200), l'Allemagne (165), la Belgique (94), le Royaume-Uni (69), l'Espagne (49), la Slovénie (41), Singapour (28), la Suisse (30). Mon blog a aussi été visité par des gens de la Russie, la Tunisie, le Maroc, la Roumanie, le Brésil, le Mexique et d'ailleurs.

Curieusement, la publication la plus visitée au cours de cette période est "France 2010-07-31 Arles ville romaine" qui a été lue quatre fois plus souvent que les autres. Les autres pages se partagent fort bien la vedette mais les textes sur les voyages sont très populaires.

Un an plus tard, j'ai encore une dizaine de publications en ébauche qui sortiront quelques part cet automne, d'autres idées de publication qui demanderont un peu de recherche et sortiront un peu plus tard. Puis il y a les voyages et tous les évènements qui méritent mon attention et sur lesquels j'écrirai.

J'aime écrire et je comprend maintenant que cela ne s'arrêtera pas.  Je peux être quelques jours, voire quelques semaines sans écrire. Mais ce besoin d'écrire, qui est viscéral chez moi, revient toujours avec une grande puissance. Ce blog demeurera un outil privilégié pour répondre à ce besoin.

Alors je suis sur le web pour y rester.

Merci à tous mes fidèles lecteurs qui m'ont suivis au cours de cette merveilleuse année.

Plume

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dimanche 14 août 2011

France 2011 - 13 août - le retour


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En fait c'est le 14 août et il n'est pas encore 5h00 du matin heure de Montréal. Le sol va bientôt se lever sur un matin sombre et trempé. Je suis un peu en "jet lag" et je suis réveillée depuis quelques heures déjà. Mon corps gardera l'empreinte de la France quelque temps en refusant de s'adapter aux heures d'ici et il pense qu'il est 11h00.

Et comment c'est passé notre retour? Je dirais que tout c'est bien passé ....

Pourquoi est-ce toujours aussi bordélique dans les aéroports? Vous aurez compris que l'aéroport Charles de Gaulle, l'un des aéroports les plus achalandés d'Europe, ne fait pas exception. Les voyageurs se promènent, l'air hagard, perdus, fatigués, pourtant avec leur papier en main, mais sans pouvoir les comprendre. Les voyageurs naviguent dans tous les sens avec leurs bagages, parfois pressés, parfois presque à l'arrêt, mais toujours dans notre chemin.

Nous avons passé beaucoup d'heures dans cet aéroport au fil de nos voyages et nous avons appris qu'il était préférable d'arriver tôt, de déposer nos bagages tôt et de passer la sécurité tôt... Agir autrement est une tentation pour le hasard de mettre sur notre chemin des imprévus qui seraient capables de nous faire manquer l'avion. Alors vaut mieux arriver tôt, quitte à passer une heure ou deux dans un restaurant, à lire, parler ou écrire, avec le bourdonnement incessant des avions qui décollent et atterrissent ainsi que les cris des enfants déjà fatigués dans les oreilles.

Où nous étions assis, au terminal 2A, sur la passerelle entre les portes A47 et A46, c'était calme. Seules les voix métalliques, féminines et masculines, qui rappellent constamment aux voyageurs les départs, ou qui appellent des passagers aux noms inconnus, brisent l'éternel bruit de fond de l'aéroport.

Les gens passaient tout à côté avec des accents d'Asie, d'Afrique, des États-unis, de la France, du Québec, de l'Amérique centrale.

De la grande fenêtre face à nous, je pouvais voir les pistes d'où partent et arrivent les avions. Dans quelque temps, ce serait notre tour. Tout près, je voyais les avions accolés à leur porte d'embarquement (prononcé "gate" en français de France) et qui se préparaient à accueillir les passagers. Parmi eux, des avions de Air France, d'American Airline, de la Martinique, Papete Taïti, un avion aux lettrages arabes, d'autres dont je ne reconnaissais pas les logos. Puis, il y avait cet avion  à la feuille d'érable rouge sur fond de gris d'Air Canada; c'était notre avion.




Comme vous pouvez le remarquer sur cette photo, le ciel était sombre et le sol mouillé; on annonçait 15 mm de pluie à Paris dans la journée. Nous partirions donc sous la pluie. On annonçait guerre mieux à Montréal, notre destination. Mais, au moins, nous serions de retour chez nous ...

L'embarquement pour le vol AC871 a commencé à 12h45 pour un départ à 13h30. Appelés par groupe de sièges, nous étions parmi les premiers à embarquer; à 13h00 (08h00 à Montréal) nous étions donc dans l'avion, déjà un peu crampés mais prêts pour ce long vol de près de 7h00.

L'avion a failli partir à l'heure; mais un petit "glitch informatique" a forcé le pilote à ramener l'avion à une "gate" pour vérification. Le commandant de bord a indiqué un retard pouvant aller de 30 à 40 minutes.

Alors on a attendu. Plusieurs personnes ont dormis; d'autres ont toussé et je me suis demandé quels microbes se promenaient aussi librement dans cet espace clos. Il faisait froid. Les enfants auraient bien aimé dépenser un peu de leur énergie mais il n'y a pas beaucoup de place.

Et voilà qu'on nous a informé que nous avons perdu notre "slot" pour voyager au-dessus de l'Atlantique et que le départ sera retardé d'une autre heure ou presque. On a ainsi appris que le nombre de vols au-dessus de l'Atlantique est règlementé et limité, tout comme les trajets utilisés.

Juste quand on nous a informé que le plein d'essence était terminé, que la panne était réglée et que nous avions notre "slot" pour traverser l'Atlantique, nous avons appris que les équipes au sol en France font des grèves rotatives ... Là, à ce moment, il n'y avait pas de personnel pour pousser l'avion hors de la 'gate' et il fallait attendre un remorqueur.... On a fait le choix de rire ....

Pour nous ce n'était pas trop grave. Nous serions à Montréal, chez nous, avec deux heures de retard; pour d'autres, comme la passagère à côté de moi, elle manquerait probablement sa connexion pour Vancouver où elle était attendue pour une soirée "surprise" pour une amie alors que son passage à Vancouver était "la" surprise; c'était moins drôle.

Bref, nous ne savions pas quand nous partirions et, nous saurions quand nous arriverions seulement quand nous partirions. Facile à comprendre n'est-ce pas? dans ces situations, il ne sert à rien de s'énerver et il vaut mieux se laisser aller au gré des évènements.

Quand nous avons pris notre envol, il était presque 16h00; le vol durant 7 heures, nous arriverions vers 23h00 heure de Paris, 17h00 heure de Montréal.

Mais nous sommes heureux d'être à la maison, même si notre retour arrive au beau milieu de rénovations majeures dans notre maison. Nous avons fait un beau voyage et nous revenons la tête pleines de souvenirs, d'images, d'odeurs, d'accents et d'anecdotes de voyage.

Notre voyage se poursuivra quelque temps parce qu'il faut faire le ménage dans toutes ces photos que Big Brother a prises et je revisiterai les publications sur mon blog pour y corriger quelques fautes de français, replacerai les photos et j'y mettrai des légendes, j'ajouterai quelques tags qui permettront aux gens de trouver les publications plus facilement ...

Bref, nous continuerons de rêver ... Et ça, le rêve, c'est important dans la vie.

J'en profite pour remercier tous les gens qui nous ont suivis au cours de ce voyage et j'espère que vous avez eu autant de plaisir à nous lire que j'en ai eu à écrire ces quelques 23 publications.

Bonne fin d'été à tous! Et surtout, continuer de rêver!

Plume


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vendredi 12 août 2011

France 2011 - 12 août - Aéroport Charles de Gaulle


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Et voilà! Nous sommes rendus à Charles de Gaulle ...

Comme nous voulions étirer notre vadrouille de quelques heures, nous avons indiqué à Megane de se tenir loin des autoroutes payantes pour les 238 kilomètres qui nous séparaient de Roissy. Le fait que c'est un long weekend (les Français sont en congé lundi le 15 août) et que la radio annonçait déjà un code orange sur les autoroutes même si c'est vendredi, a eu aussi un peu d'influence sur notre décision. Entre trois heures dans la campagne française sur des routes en détour toutes aussi belles les unes que les autres, ou trois/quatre heures sur l'autoroute sous la pluie à faire du "stop and go", quel serait votre choix?

Le temps était plutôt maussade et le ciel nous envoyait du crachin de temps en temps. Megane nous a fait visiter toutes ces petites villes accolées les unes aux autres, ne laissant que peu de route de campagne pour dépasser les véhicules lourds et moins lourds qui limitent notre vitesse. Alors, c'est en nous laissant bercer au rythme du GPS que nous avons admiré le paysage, ces courtes campagnes, ces villages dont la pancarte de sortie est attachée à la pancarte d'entrée du prochain, ces maisons typiques des départements que nous traversons; nous en avons profité pour discuter de nos plus beaux moments durant ce voyage.

De temps en temps le soleil profitait des trous dans les nuages pour réchauffer notre âme, cette âme qui hésite entre la tristesse de voir ce voyage se terminer et la joie de retourner chez nous.

Ainsi se sont égrenés les derniers kilomètres de ce voyage "France 2011". Nous aurons mis 3351 kilomètres au compteur de Megane durant ce voyage. En début d'après-midi, c'est avec le coeur gros que nous l'avons rapportée au TTC transit.

Ainsi s'achèvent 10 semaines de vadrouille en France, sept semaines au cours de l'été 2010 et trois semaines cette année. Si on ajoute les deux semaines que nous avons passé à Paris en 2002, on pourrait dire que nous "commençons" à connaître la France.

Parce que, dans le fond, nous n'avons pas tout vu. Il a fallu faire des choix, parfois même, des choix difficiles. En somme, nous avons eu du plaisir et nous savons que nous avons vu plus d'histoire de France et de pays français que plusieurs Français d'ici.

C'est beau la France et les Français sont sympathiques et accueillants.


Voici les chaussures que j'ai portées pendant toute cette vadrouille ( 2010 et 2011), de bons souliers, vraiment bons souliers, qui ont supporté mes pieds sur la roche, l'asphalte, la gravelle, la terre, le gazon, parfois sous la pluie, la plupart du temps sous le soleil, à la chaleur que comme au froid, à grimper et descendre des collines.

Et elles sont capables d'en prendre encore!

Au moment où je termine ce blog, nous venons de nous faire servir une bière, une "1664 " au goût d'Abbaye, dans le bar de l'hôtel Ibis Accor situé à deux pas du terminal 3. C'est en sirotant cette bière que nous soulignons la fin de ce merveilleux voyage. Bon il nous reste encore à refaire les bagages pour protéger les souvenirs que nous rapportons et pour assurer que le poids des bagages ne dépasse pas les 23 kilos que nous avons le droit d'apporter dans nos bagages en consigne.

Puis nous souperons à l'un des restaurant qu'affiche l'hôtel.

Enfin, nous allons essayer de dormir sans penser à notre retour à la maison qui se fera dans le bardas des rénovations de la cuisine ...

Demain sera une longue journée.

Plume


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jeudi 11 août 2011

France 2011 - 11 août - visite de Lille


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Aujourd'hui, c'est notre dernière journée de visite prévue au programme cette année ... Snif! Snif! Et notre choix s'est porté sur Lille où nous espérons flâner sur ses rues piétonnières ... Bon, il faut se rappeler hier à Arras ..

Le site web de Lille est l'un des plus beaux que j'ai visités et l'un des plus utiles pour des voyageurs comme nous. Après un examen des possibilités pour nous rendre dans cette grosse ville, dont l'utilisation du réseau de 45 kilomètres de métros et bus, nous avons finalement décidé de faire confiance à Megane. Pour une fois, nous savons où est l'office du tourisme ... et le stationnement le plus près. Bravo pour l'accueil de Lille!

Mairie de Lille

Sur son site web, sous l'onglet "shopping" la ville annonce "Des grandes artères commerçantes aux boutiques inattendues, des ruelles du Vieux-Lille, de l'artisanat aux grands noms du luxe et de la décoration, Lille offre un vaste choix aux amateurs de shopping. Ceux qui préfèrent se promener et flâner trouveront leur bonheur dans les nombreuses rues et places piétonnes, ou dans les espaces verts lillois au premier rang desquels figure le Bois de Boulogne" vous comprendrez qu'après la journée d'hier à Arras, il me fallait vérifier ...

Regardez cette photo présentée sur le site de la ville. Est-ce que les gens n'ont pas l'air heureux en train de flâner?





Nous avons beaucoup marché dans cette ville qui réserve des surprises à chaque coin de rue, dévoilant des rangs de bâtisses, souvent très étroites, parfois d'allure flamande, parfois plus moderne, parfois "art déco"; toutes ces bâtisses attachées en rangée font un ensemble souvent harmonieux, parfois en discorde. Comme des millions de visiteurs, nous avons déambulé dans cette ville qui a dix siècles d'histoire et qui, par sa présence derrière les lignes allemandes lors des deux guerres mondiales, a gardé son cachet d'entan.

Lille est une ville qui vit et qui respire; centre universitaire avec plus de 100,000 étudiants et 22,000 enseignants, elle est aussi un centre d'art avec son musée qui n'est dépassé que par le Louvre à Paris, son théâtre, son opéra et son journal. Partout le traditionnel partage le terrain avec le moderne.

Au carrefour des routes européennes, Lille est visitée par de nombreux anglais, espagnols, italiens, belges, français aussi, pour le "shopping" comme les français disent. Toutes les grandes marques du monde y sont représentées y compris l'immense centre des Galeries LaFayette. Dans sa multitude de rues piétonnières on y retrouve aussi de nombreux cafés, sandwicheries et brasseries, où l'on peut déguster tranquillement une bière et un repas léger avant de poursuivre son chemin. Je suis également fascinée par l'ensemble des plans verts, des bosquets d'arbres, des allées bordées de platanes; quand on marche dans les rues, on entend beaucoup plus le vent dans les arbres et le babillage des gens avec des accents du monde que les autos et les motos.

Une ville à mon goût.

Cette ville a quand même réussi à me rappeler un peu Montréal; en effet, au bord d'une rue non-piétonnière de deux voies, j'ai commencé à traverser alors que le signal montrait un piéton vert ... Puis, rendue au centre, à quelques secondes d'intervalles, deux autos qui tournaient dans la rue m'ont frôlée, une devant moi et l'autre derrière ... Bon il y avait suffisamment de place et le tout c'est fait tranquillement sans véritable danger pour moi. Mais quand même!

Aujourd'hui, nous avons marché à notre goût, dans cette ville accueillante où l'on vous parle dans un français du nord qui ressemble encore plus à notre accent de Québécois que l'accent normand, breton ou belge. Voici quelques photos prises au hasard de nos pas.



































Puis, c'est lentement, les yeux qui regardent partout en essayant de ne rien manquer, que nous avons retrouvé Megane pour retourner à notre hôtel.

C'est presque terminé ... Demain commence notre retour à Montréal par le retour à Paris, plus spécifiquement l'aéroport Charles de Gaulle, par l'autoroute A1; bon ça peut être long ce voyage de 200 kilomètres ... quelques bouchons peut-être? Puis ce seront le retour de Megane, refaire nos bagages, un dernier souper en France, un dernier dodo en France ... pour le moment car je suis convaincue que nous y reviendrons...

Notre retour officiel au Canada est samedi, le 13 août ...

Plume



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mercredi 10 août 2011

France 2011 - 10 août - Arras


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Une journée pas ordinaire, bizarre ... même décevante ... mais bon ça arrive.

Levés tôt, nous avons parcouru les 120 kilomètres qui nous séparent de notre objectif de la journée; cette route nous a pris un peu plus de deux heures et ne s'est pas fait sans heurt. D'abord, on s'est trompé dans un rond point (OK c'est notre faute...) et Megane a réajusté l'itinéraire en nous faisant emprunter une route secondaire très belle ... mais pas rapide du tout! Puis il y a eu ce tronçon de 50 kilomètres de la D939 qui était fermé pour cause de travaux; ce qui nous a amené sur une route secondaire aux multiples villages et qui était remplie de camions de ferme.... pas très rapide non plus.

Mais finalement nous avons fait notre entrée dans la ville de Arras et nous avons stationné Megane sous la Grande Place. Puis, nous sommes partis à pied pour trouver l'office du touriste qui se trouve, comme dans plusieurs villes du nord, dans la mairie; alors il suffit de chercher le beffroi, ce grand clocher de la ville qui contient les lettres de la ville, qui sonne les heures et qui a sonné l'invasion et les bombardements; mais celui-là n'a pas sonné la fin de la guerre car ce beffroi a été détruit durant la guerre; bien sûr le beffroi que nous voyons aujourd'hui a été construit après la guerre. Voici la place des héros, face à l'hôtel de ville. (wikipédia)





L'an dernier, nous avons passé quelque temps près de Arras; en effet, dans notre visite des sites relatifs à la première guerre mondiale, nous avons visité Vimy et plusieurs sites de batailles, des cimetières etc, qui sont situés un peu au nord de Arras.

Cette année, notre visite avait donc deux buts: Une visite de la ville bien sûr, mais également un retour dans l'histoire de la première guerre mondiale (14-18).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Arras

En premier, nous voulions visiter la carrière Wellington qui a permis, par son utilisation, de sauver de nombreuses vies lors de la bataille de Arras en 1917, dont fait d'ailleurs partie la bataille de Vimy.

www.carriere-wellington.com
Wikipédia - Carrière Wellington 
www.lavoixdunord.fr (belles photos)
Que puis-je vous dire sur la Carrière Wellington? Le nom de "Wellington" lui a été donné par les tunneliers néo-zélandais qui sont venus, au cours de la première guerre mondiale, relier toutes les anciennes carrières de pierres (qui existent depuis le moyen-âge) sous la ville de Arras pou en faire un réseau d'immenses casernes militaires souterraines.

Il faut d'abord expliquer que Arras a été détruite par les Allemands, dès 1914; les lignes allemandes étaient à proximité et un immense terrain à découvert les séparait de la ville. À la veille de l'attaque du 9 avril 1917, à l'insu des Allemands, les Casernes souterraines abritaient 24,000 soldats. L'attaque des alliés, connue comme la bataille d'Arras, aurait pu être un succès et changer le cours de la guerre si a) le général anglais n'avait pas décidé de prendre un 'break' de 24 heures après le premier assaut, ce qui a donné aux Allemands le temps d'amener plus de troupe et de l'équipement; et b) si les Français avaient attaqué les Allemands comme prévu à Verdun, en même temps. Bref, ce fut une autre bataille sans issue pour les deux forces se faisant face ainsi qu'un autre massacre de milliers d'hommes. Pour pas grand chose.

Les souterrains de la ville ont aussi été utilisé pour protéger les habitants de Arras durant la deuxième guerre mondiale.

Voici deux photos prises sur l'internet, car c'est trop sombre dans les tunnels pour prendre des photos:









Arras ville flamande. Dans un deuxième temps nous voulions visiter cette petite ville d'allure baroque flamande. Nous nous sommes donc promenés dans cette ville dont les deux places baroques réputées en font un ensemble architectural exceptionnel unique au monde; malheureusement, de grand travaux de rénovations nous empêchent de bien voir le charme de la ville. La promenade à pied "suivez les clous" proposée par la ville permet un peu son histoire en visitant une douzaine de points d'intérêt.

Mais essentiellement, la ville m'a déçue. Il est difficile de marcher dans cette ville où les voitures roulent vite et où les motos se promènent sur les trottoirs sans égard aux piétons; et ce, à la vue des gendarmes SVP! Les chauffeurs roulent les fenêtres ouvertes et tentent de faire compétition aux engins des travaux routiers en jouant de la musique à tue tête ... chacun sa musique ou son poste de radio...

La ville est bruyante, sent l'essence et la cigarette. Même à l'office de tourisme, on m'a presque garoché le plan de la ville, et l'air renfrogné de la commis semblait dire "mais qu'est-ce que vous voulez encore!"; quand je lui ai demandé où nous étions sur le plan, elle m'a répondu vaguement que nous étions au numéro un sur le plan. Bravo pour l'accueil!

Et puis, je comptais faire le tour des boutiques d'artisans ... ben je n'en ai pas trouvé. Il y a des milliers de restaurants, avec des serveurs sans sourire. il y a plusieurs boutiques de téléphones cellulaires, des magasins de chaussures .... mais pas d'artisans ...

Voici quand même quelques belles photos prises dans la ville; la mairie et son beffroi, place des héros et la rue "semi" piétonnière.















Puis, c'est déçus que nous avons repris la route pour parcourir les 50 kilomètres vers la ville de Seclin et notre hôtel, un Campanile. Ainsi, nous serons à environ 10 kilomètres de notre dernière destination voyage, Lille, que nous visiterons demain.

Mais c'était sans compter sur les bouchons. Et oui! On a frappé un bouchon de circulation causé par des rénovations sur la A-1 et nous avons fait du "stop and go" pendant 15 kilomètres ...

Quelle journée! Au moins le campanile a un restaurant ... Plus besoin de sortir pour aujourd'hui ....

Ben c'est pas fini ... notre chambre est au troisième avec escalier et accès par l'extérieur ... vive le vertige!

Et ben! Ça m'empêchera pas de dormir et de faire la grasse matinée demain!

Plume



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mardi 9 août 2011

France 2011 - 9 août - route vers le nord




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Et bien nous sommes maintenant rendus à Boulogne-sur-mer (photo de wikipédia), notre destination la plus au nord de notre voyage. C'est au-dessus du 50e parallèle, et comme pour Sept-Îles au Québec, le temps est frais.

Encore une fois, je suis assise dans un petit parc à l'intérieur de la ville fortifiée, ce petit square avec une cinquantaine de maisons, une douzaine de restaurants, une boulangerie, une charcuterie, trois vendeurs de vins, plusieurs boutiques souvenirs, une basilique et un beffroi. Vous aurez compris que Big Brother est allé grimper le beffroi, un ancien donjon construit au 12e siècle avec des escaliers en colimaçon ... Cela me donne environ 25 minutes pour commencer cette publication. Par la suite, nous arpenterons tranquillement, au gré de nos idées, les quelques rues piétonnières à la recherche de trésors ou de prises de vue pour les photos.

Les photos suivantes représentent ce qu'il y a devant moi; il faut ajouter, selon votre tolérance, les cris des goélands mélangés au babillage des enfants et des jappements des chiens; puis, ajoutez les bruits de quelques motos et des autos qui viennent perturber les conversations aux accents français; il y a aussi du soleil et un bon vent.














Bref, la vie est belle.

Qu'avons-nous fait aujourd'hui? Et bien la première chose qu'il nous a fallu faire fut de sortir l'auto du stationnement de l'hôtel. En fait, il n'y avait pas de stationnement à l'hôtel Etap de Caen. Bon c'est plutôt rare et cela manquait à notre culture. Alors, devant mon air ahuri et mon accent canadien, le commis de l'hôtel nous a permis d'utiliser le stationnement des employés. Petit stationnement. Très petit stationnement. Pour l'entrée, il a fallu replier les miroirs. Intéressant. Sueur froide. Bon, pour sortir, nous avons d'abord tourner la voiture de sens pour sortir de devant. Hum! Quatre manoeuvres plus tard (croyez-moi, nous sommes bons!) il fallait utiliser la même entrée, maintenant notre sortie, pour atteindre un rue ... passante. Après une vingtaine de minutes, nous pouvions enfin suivre les instructions de Megane pour nous rendre à Boulogne-sur-mer dans le nord de la France.

Quand nous avons dit au commis de l'hôtel où nous allions, i.e. Boulogne-sur-mer, il nous a demandé d'un air ahuri "mais qu'est-ce que vous aller faire dans ce coin-là? " ... La journée était vraiment mal partie. Je lui ai répondu "justement on s'en va voir ce qu'il y a là-bas".

Il fait beau; même si le soleil joue à cache-cache avec les nuages un peu trop souvent à mon goût; la chaleur n'est pas encore arrivée mais il faudra faire sans. Alors la journée est belle, restera belle et finira belle.

Nous avons donc suivi les routes de France vers le nord, sur environ 380 kilomètres, en un peu plus de quatre heures. Durant tout le temps de voyage, nous avions l'impression de nous promener dans la Beauce et les Cantons de l'est, au Québec, avec leurs vallons et les grands champs de maïs, de foin ou en vachère. Un paysage rempli de fermes ... et des routes remplies de tracteurs et de voyage de foin... même sur les autoroutes. C'était beau, très beau.

Curieusement, une fois rendus à Boulogne-sur-mer, quand nous avons voulu chercher les points touristiques avec le GPS, notre petite Megane nous a présenté des points d'intérêt à des distances de 40, 50 et même 60 kilomètres ... Tous dans le sud de l'Angleterre. Bref, cela nous fait un peu comprendre le commentaire du commis de l'hôtel à Caen.

Boulogne-sur-mer n'est pas une grosse ville; c'est vrai. Mais nous sommes contents de l'avoir visitée.

Voici donc quelques photos prises au hasard de notre vadrouille dans cette petite ville:

Le beffroi de Big Brother:











La basilique Notre-Dame et son dôme:


















Photos des quelques rues de la ville fortifiée:
























C'était une journée plutôt tranquille qui nous a fait un grand bien à tous les deux. Disons que nous avons 'roulé' beaucoup depuis notre arrivée en France et que cette journée nous permet de reprendre un peu notre souffle.

Un souper de fromage local, de pain, de noix, de bière, de Badoît et quelques biscuits, le tout manger à l'hôtel, viendra contribuer à garder la tranquillité de cette journée.

Plume


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lundi 8 août 2011

France 2011 - 8 août - visite de Caen


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Aujourd'hui, on annonçait de la pluie. Et bien, nous n'en avons pas eu durant notre visite de cette ville que j'ai trouvé très sympathique. Mais il fait froid. Je ne pense pas que la température n'ait dépassé les 15C et nous avons senti le vent de la mer toute la journée. Disons que c'était une journée pantalon et coupe-vent.

C'est tout de même mieux que l'an dernier car nous avions visité les sites du débarquement de Normandie, Juno entre autres, sous une pluie froide et abondante. Il paraît, selon les guides rencontrés, que le temps actuel (pluie, température fraîche, vent du nord) est très typique de la Normandie.

Ce temps n'a pas empêché les touristes de remplir les rues piétonnières de la vieille ville. Pourtant, certains étaient déçus car plusieurs magasins étaient fermés aujourd'hui. Certains avaient leurs portes fermées pour toute la durée des vacances des français, C'est un peu comme si on fermait les magasins à Montréal pendant les vacances de la construction. D'autres étaient fermés parce que c'est lundi ou parce que nous les avons visités durant l'heure du dîner, que les français appellent le "lunch" et qui s'éternise de 12h00 à 14h00. Bref, nous n'avons pas magasiné aujourd'hui.

Par contre, nous avons beaucoup marché et visité. Toute la journée. En ce moment, Big Brother et moi dégustons une bière en attendant que l'heure du souper arrive (19h00). J'ai choisi une Grimbergen's, une bière d'Abbaye, et Big Brother a choisi une 1664, une bière blonde française. J'en profite pour écrire mon Blog que je complèterai à l'hôtel car j'ai besoin de vérifier certains points sur l'internet. Big Brother revoit ses photos et lit.

Et voici  des informations supplémentaires pertinentes pour notre visite de Caen.

Wikipédia - Caen
Ville de Caen

Pour bien comprendre Caen, il faut réaliser que, au cours de l'été 1944 et ce pour six semaines, les trois quarts de la ville a été rasée par les bombardements alliés qui voulaient déloger les allemands de ce point stratégique. Les deux camps voulaient Caen et c'est Caen qui en a payer le prix. Aujourd'hui, rien de tout cela ne paraît sinon que la majorité des bâtiments de la ville sont modernes et qu'il n'existe plus de rue médiévale trop petite pour la circulation des voitures. Les rues de la ville sont larges et permettent une circulation fluide.

Nous avons tout deux aimé cette ville. La chaleur de ses habitants, les grands espaces, le port de plaisance, les vieux bâtiments sont attirants. Tout dans cette ville incite le visiteur à prendre son temps, à tout contempler, à marcher lentement dans la ville et à profiter de la vie. Si je devait la comparer avec un ville de chez nous, je la comparerais avec la ville de Québec. Mais là s'arrête la comparaison entre les villes dont l'une a un peu plus de 400 ans d'histoire et l'autre plus de 2000 ans ....

Le château ducal a été lourdement endommagé lors de la bataille de Caen à l'été 1944. Il ne reste presque plus rien du château (les remparts et une partie du donjon) qui est devenu un beau parc où les familles se promènent le dimanche après-midi. On y marche sur les remparts, on visite son donjon et le musée des beaux-arts qui a élu domicile dans une nouvelle bâtisse moderne. Les autres bâtiments abritent le musée de la Normandie et une exposition sur les vikings russes (go figure). Voir la photo tirée de wikipédia:





Château de Caen
Wikipédia - Château de Caen

L'histoire veut que Guillaume le bâtard, avant qu'il soit conquérant, ait épousé sa cousine au 5e degré, Mathilde de Flandres malgré l'interdiction du Pape. Pour qu'ils puissent se faire pardonner, car on ne peut pas avoir un roi excommunié, le Pape leur a ordonné à chacun de fonder une Abbaye. C'est pourquoi Caen possède deux immenses Abbayes, l'Abbaye aux hommes (fondé par Guillaume) et l'Abbaye aux dames (fondée par Mathilde) toutes deux fondées au 11e siècle. Les deux Abbayes suivent les règles de Saint-Benoit.

L'Abbaye aux hommes abrite maintenant l'Hôtel de ville. On peut la visiter en partie. Voir photo de Wikipédia:




Wikipédia - Abbaye aux hommes
Abbaye aux hommes

Au cours de la visite d'une heure et demi, nous avons pu admirer l'Abbaye comme elle existait au 18e siècle, suite â des rénovations importantes au cours desquelles l'abbaye a presque complètement été reconstruit et modernisé. Le hasard de l'histoire a voulu qu'elle soit utilisée comme palais de justice lors de la révolution, comme licée pendant 150 ans et comme hôpital par la Croix Rouge durant la guerre; alors son architecture du 18e siècle, ses boiseries de François Poche, ses ameublements et sa pierre de Caen ont été peu affectés par ces drames historiques.

J'ai retenu deux choses importantes: 1) François Poche a fabriqué toutes les boiseries des deux abbayes au 18e siècle. Il y a travaillé toute sa vie, de l'âge de 20 ans jusqu'à sa mort à 72 ans. Toute une oeuvre. 2) la stéréotomie est l'art de tailler les pierres de différentes dimensions pour fabriquer des plafonds ou des escaliers sans les soutenir par des piliers. Voir photo suivante:




Il s'agit de tailler les pierres, toutes différentes, et de les imbriquer sans mortier afin de transférer le stress sur les murs. C'est très ingénieux et d'une grande beauté. Je me demande si on applique encore cette technique aujourd'hui ... je pense particulièrement à certains ponts et tunnels de Montréal qui pourraient peut-être profiter de cet ingéniosité ...

Aujourd'hui, la mairie de Caen a remis l'Abbaye dans un état similaire au temps des moines.

L'Abbaye aux dames, fondée par Mathilde de Flandres épouse de Guillaume le conquérant, elle abrite aujourd'hui, le Conseil régional de la Basse-Normandie. On peut la visiter mais de façon restreinte. Voir la photo de Wikipédia:






L'abbaye aux dames a été plus affectée par les drames de l'histoire que l'abbaye aux hommes. Utilisée comme caserne durant la révolution, ses rampes en fer forgé ont été fondues pour faire des armes; ces magnifiques boiseries de Poche ont été arrachées et utilisées comme bois de chauffage; et son mobilier a été vendu. L'abbaye a cependant été épargnée lors du bombardement en 1944, sauf pour ses vitraux qui ont éclatés en milles morceaux, par son éloignement du centre-ville mais aussi par son utilisation par la Croix Rouge comme hôpital.

Le Conseil régional de la Basse-Normandie a restauré plusieurs parties de l'Abbaye. La visite guidée est gratuite et on peut y visiter plusieurs bâtiments du18e siècle, comme l'Abbaye était après sa rénovation, et qui témoignent de la richesse de l'Abbaye.

Son abbatiale, construite entre 1060 et 1080, demeure un chef d'oeuvre d'art roman normand.

Il y a aussi plusieurs autres églises à Caen. Certaines ont été rénovées, parfois reconstruites complètement après le bombardement des Alliés. La plus impressionnante est l'église Saint-Pierre, en face du château dont voici une photo (wikipédia):











D'autres ont été partiellement ou même complètement sacagées. Des ruines sont visibles ici et là dans la ville.

C'est notre dernière journée de grande vadrouille en France. Nous aurons passé un peu plus de 6 heures à marcher et à visiter cette ville. L'an dernier, notre passage en Normandie visait surtout les périodes des grandes guerres; alors nous avons passé à côté de Caen. Nous sommes contents d'avoir inclus cette ville dans notre itinéraire de cette année, même s'il nous a fallu faire un détour de plusieurs centaines de kilomètres pour la visiter. Voici d'autres photos prises lors de notre marche dans la ville:















Les quatre prochaines journées seront un peu moins remplies et elles nous permettront de souffler un peu, voire même nous reposer un peu avant notre retour prévu pour samedi. Cela nous fera le plus grand bien ...

Plume




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dimanche 7 août 2011

France 2011- 7 août - Chartres


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Nous avons commencé la journée à Chartres, à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris. Nous nous sommes levés sous un magnifique ciel bleu et une température qui, bien qu'elle nous invite à porter un chandail (15 C), est annonciatrice d'une belle journée d'été. Nous sommes sceptiques; en effet, les spécialistes de la météo sur France 2 nous indiquent que Paris recevra 5 à 10 mm de pluie aujourd'hui. Juste un peu moins pour Caen, notre destination finale d'aujourd'hui.

Voir le site web Wikikédia - Chartres pour avoir plus d'information sur la ville

Alors on a profité de cet avant-midi ensoleillé pour aller visiter la cathédrale de Chartres, notre seule visite prévue aujourd'hui.

Comme vous le constatez, nous sommes de retour avec le moyen-âge. Voir le site web suivant pour plus d'information sur la Cathédrale de Chartres

Wikipédia - Cathédrale Notre-Dame de Chartres


Photos tirées de Wikipédia:






La cathédrale Notre-Dame de Chartres, construite au 13e siècle, est d'architecture gothique. Elle est immense et domine la ville de Chartres ainsi que la plaine de Beauce. On peut l'apercevoir à des dizaines de kilomètres de son lieu. Elle est considérée comme la cathédrale gothique la plus représentative, la plus complète ainsi que la mieux conservée (majorité des sculptures, vitraux et dallage d'origine); elle est gothique mais elle a été construite avec les techniques de l'architecture romane, montrant ainsi la continuité et non la rupture entre ces deux types d'architecture.

Je vous ai trouvé deux liens qui expliquent bien la différence entre les deux style d'architecture tout deux présents au moyen-âge:

(Architecture Gothique)
(Architecture Romane) 

Nous ne pouvions donc pas la manquer et il fallait prendre le temps de bien admirer cet exemple d'architecture médiévale très complexe. La construction de la cathédrale se termine vers 1234 mais elle ne sera consacrée cathédrale qu'en 1260. Elle est identifiée au titre de patrimoine mondial de l'UNESCO.

Pour voir la cathédrale un dimanche matin, il fallait synchroniser notre visite avec les cérémonies religieuses. Alors, nous avons commencé notre visite par l'extérieur, en attendant que la messe de 09 h 15 se termine, par respect pour les pratiquants. C'est ainsi que j'ai posé une question à Big Brother, le spécialiste des architectures gothiques. J'essayais de comprendre pourquoi la littérature spécifie que c'est une cathédrale "gothique" mais de technique "romane". Alors j'ai eu un beau cours d'histoire. Chartres a construit l'une des premières cathédrales gothiques et, au début de la construction, le bâtiment est d'allure massive comme le démontre la photo suivante; les constructeurs étaient un peu "timides" face à ce nouveau style gothique qui, avec le temps, permettra des structures plus hautes et plus éclairées. D'ailleurs, de l'intérieur, l'édifice demeure sombre malgré les grandes fenêtres habillées de vitraux aux couleurs vives.





Puis, vers la fin de la construction, les artisans ont plus d'expérience et les artistes plus aguerris. De là le style gothique plus classique comme le démontre la photo suivante. Même la rosace de la deuxième photo démontre un style dit "flamboyant".








Merci Big Brother! Je comprends mieux maintenant!

Voici une photo tirée de Wikipédia pour montrer les vitraux colorés:



Puis, quand nous sommes rentrés dans la cathédrale, la messe n'était pas encore terminée. Elle était en latin. Oh! que de souvenirs! La messe en latin. Bon cela donne une bonne idée de mon âge si je me rappelle les messes en latin. (avant le Concile Œcuménique Vatican II de 1962 à 1965) Ajoutons que j'étais enfant quand même!

Nous ne pouvons que comparer cette magnifique cathédrale à celle de Paris ( construction de 1163 à 1345) d'Amiens (construction de 1220 à 1288) de Salisbury ( construction de 1220 à 1320) de Canterbury (construction du 11e siècle jusqu'au 15e siècle) et d'ailleurs, que nous avons visité sur notre chemin depuis le début de nos vadrouilles en Europe.

Quand à moins, l'humaniste, je ne peux que contempler ces chefs d'oeuvres qui démontrent le besoin de l'Église Catholique de montrer toute sa puissance et sa richesse; pas très différents des rois de l'époque dans le fond. Ces grands édifices en hauteur se voulaient proche de Dieu, mais aussi devaient démontrer aux fidèles que l'église Catholique était puissante.

La distance entre Chartres et Caen est d'un peu moins de 200 kilomètres. Comme nous avions tout notre temps, nous avons choisi de ne pas prendre d'autoroutes pour nous y rendre. Alors, Megane nous a fait voyager sur de belles routes de campagne peu fréquentées et des villages très mignons. Nous avons longé des champs de maïs, des champs de blé, des champs au foin déjà rasé, des châteaux, des abbayes et des paysages merveilleux de campagne qui me font m'ennuyer des Cantons de l'est.

Puis, à notre arrivée à Caen, nous n'avions pas aussitôt pris notre chambre d'hôtel que notre première question était "c'est par où le bureau de tourisme?" Et c'est à pied que nous sommes partis pou explorer cette ville que nous visiterons plus en profondeur demain.

Les nuages gris ne nous ont rattrapés qu'en fin d'après-midi. Et ce n'est qu'en soirée que les imperméables sont devenus nécessaires.

Une autre belle journée qui s'achève; il n'en reste que cinq avant notre retour.

Plume


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samedi 6 août 2011

France 2011 - 6 août - Blois et Chambord


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Je vous ai dit souvent que j'ai le vertige et que j'évite de grimper trop haut ou de me retrouver juchée sur les corniches ou dans les parois. Big Brother, lui, n'a pas le vertige et s'amuse à se tenir en hauteur, les pieds dans le vide pour prendre des photos. D'habitude, je refuse de le suivre dans ses péripéties qui me donne le mal de coeur. Mais hier, j'étais avec lui quand il s'est assis sur le mur de pierre surplombant la rivière Cher, au château de Chenonceau. Voici la photo que j'ai prise ... Notez que, derrière son dos, il y a un surplomb de 10 mètres qui donne directement dans l'eau.

Quelques heures plus tard, au château d'Amboise, c'est pardessus un parapet de 40 mètres qu'il a pris une photo ... Bien qu'il ne s'était pas assis "sur " le parapet, il était suffisamment avancé pour avoir la tête dans le vide.

Mal de coeur garanti ... Je n'ai pas pris de photo ....

Aujourd'hui nous avons visité deux châteaux de la Loire, deux châteaux royaux.

Château de Blois

http://www.chateaudeblois.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Blois

Voici une photo tirée de wikipédia qui montre les trois styles de construction ( gothique, renaissance et classique)





Situé au cœur de la ville de Blois, sur la rive droite de la Loire, le château royal de Blois nous intéressait particulièrement parce qu'il réunit trois types d'architecture, soit le moyen-âge, la renaissance et le style classique.

Bien que, une fois rendus au centre-ville de Blois, nous avons eu quelques difficultés à le trouver tant il était camouflé par d'autres immenses structures ... et aussi parce que les informations n'étaient pas très claires. Une fois trouvé, il ne nous a pas déçu; même s'il y avait beaucoup de touristes. Nous avons mis un peu plus de 2 h 30 à faire le tour. En prime, nous avons eu une démonstration d'escrime d'époque de la renaissance.

Voici quelques photos:





























Château de Chambord
http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Chambord

Voici une photo du château de Chambord tirée de Wikipédia.




Wow! C'était un "pavillon de chasse". Imaginez un chalet, une maison de campagne, mesurant 156 mètres de long, 56 mètres de haut, avec 77 escaliers, 282 foyers et 426 chambres; et ce n'est que la maison! Vous devriez voir le terrain!

Bon, je me moque un peu. Le château, qui n'avait rien de défensif, n'a été construit que pour démontrer la puissance royale de François 1er et de ses descendants. Je trouve cela ... quasiment indécent ...

La construction du château a commencé en 1519 et il est possible que les plans aient été dessinés par Léonard de Vinci; à tout le moins, ce dernier aurait grandement inspiré les constructeurs. Le château a été terminé par Louis XIV plus de 150 ans plus tard.

Il y avait beaucoup de monde aujourd'hui pour visiter le château; le temps et les lieux étaient sombres; alors je n'ai pas pris de photos à l'intérieur.

Le pays de la Loire

Et voilà que s'achève ainsi notre vadrouille au pays de la Loire. Nous avons visité 10 châteaux de Loire; on en compte une trentaine en tout qui ont l'appellation "château de la Loire". Nous y avons appris des tas de choses sur la renaissance et les rois de France. Nous avons monté et descendu des milliers de marches; des escaliers droits, des escaliers en colimaçon, des escaliers extérieurs, des escaliers intérieurs, mais toujours, des marches inégales, usées par de millions de bottes et de souliers et marquées par le temps.

Il me restera toujours un petit arrière goût amer de toute cette opulence, de ce besoin des rois, des marquis et de tous ces comtes pour montrer tout leur pouvoir et leurs richesses en construisant ces majestueuses demeures ... qu'ils se plaisaient à appeler des pavillons de chasse ... alors que tout cet argent aurait pu nourrir une bonne partie des pauvres de la planète.

Bon! Ils sont beaux ces châteaux de la Loire mais nous en avons assez vu. Nous en aurons encore pour quelques mois à digérer toute cette information et à continuer nos recherches pour mieux comprendre l'histoire de France.

Pour maintenant, nous prenons la direction de Chartres et de Caen qui nous ramèneront pour quelques jours au médiéval, cette période de l'histoire de l'humanité que nous aimons beaucoup.

Et il ne nous reste que six jours de vadrouille ...

Plume


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