dimanche 12 août 2012

Chemin du Roy - De Donnacona au Vieux Québec

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7 août 2012 (Jour 2 -étape 3) 


Quand nous étions à Donnacona, nous en avons profité pour vérifier le trajet de la randonnée à vélo proposé par le guide VéloMag.  Bien que nous savions que le trajet suivait le chemin du Roy, la carte proposée n'était pas très claire quand au point de transfert sur d'autres routes que la 138.  Puis, nous avions été informés par d'autres cyclistes rencontrés sur notre route, que le chemin proposé était parsemé de travaux routiers; Ce serait donc, la valse des cônes oranges et les changements fréquents de parcours pour Denis. Cette fois, je n'allais pas trop m'éloigner ..... 

La route entre Donnacona et Saint-Augustin-de-Desmaures a été la partie la plus facile à suivre. La randonnée suivait la 138.  Puis, quand je suis arrivée au changement de route, je l'ai manqué ... la pancarte était peu visible et il était évident que Denis, campé sur son vélo dans une belle descente allait la manquée. Mais nous savions que, s'il poursuivait sur la 138, il allait rencontrer des réparations qui poussaient le trafic sur l'autoroute 40 ; il fallait donc qu'il suive le sentier proposé. Alors, j'ai stationné l'auto et je me suis pointée sur le bord de la route pour lui indiquer le changement de route. Il était content car il l'aurait manqué.  

Puis j'ai poursuivi ma route en auto. C'est ainsi que je suis arrivée à la plus grosse côte que je n'ai jamais monter à vélo. Hum ! la carte indique 12 degrés. Je suis certaine qu'elle est plus abrupte que cela. J'ai vu des cyclistes monter la côte à pied.  Alors je ne suis stationnée en haut et j'ai attendu. 

Quand Denis a atteint le sommet de la côte (j'étais fière de lui car il a monté presque jusqu'au sommet sur son vélo), j'ai poursuivi ma route vers le prochain changement de route, prévu quelques kilomètres plus loin. Encore une fois, la pancarte était dans le milieu d'une pente, cachée par un groupe d'arbres. Encore une fois, j'ai dû faire le pied de grue sur le bord du chemin pour assurer que Denis ne manque pas le sentier proposé. 

Puis, nous sommes tombés dans un secteur en réparation et toutes les pancartes de détour semblaient nous ramener au coeur des travaux. Encore une fois, muni de mon iPhone, avec l'application googlemap, j'ai pu trouver le chemin qui a ramené Denis sur la bonne piste et éviter qu'il perde trop de temps. 

C'est ainsi que notre route nous a amené à Cap Rouge, la où la carte indique une côte très abrupte et une note indiquant que les cyclistes peuvent décider de prendre l'escalier .... J'avais hâte de voir cette côte. J'avais surtout hâte de voir apparaître Denis au sommet de la côte. Il aurait réussi à la grimper sans s'arrêter si ce n'était de la lumière de circulation qui a viré au rouge, l'obligeant ainsi à s'arrêter au milieu de la montée ...  

Puis, nous étions à deux pas du Chemin Saint-Louis qui nous amènerait à Québec, dans cette partie de la ville que nous avons connu comme "Sainte-Foy"et que j'ai habité pendant deux ans. Nous étions maintenant en pays de connaissance. Denis a trouvé la piste cyclable qui longe le Boulevard Champlain. Pour le rejoindre, j'ai décidé de descendre la Côte à Gignac.  

Vers 16 h 00, nous étions tous les deux dans le stationnement en bas de la ville, dans le Vieux Québec. 

Denis était fatigué mais très heureux. Il avait raison.  Il avait accompli 144 kilomètres au compteur dans cette deuxième journée, pour un total de 272 kilomètres en deux jours.  Une réussite. Une belle randonnée.

Le voici avec le Château Frontenac en arrière plan. 


Et voilà que cette aventure s'achevait.  Il nous restait encore à revenir à Kirkland. Mais cette fois, nous ferions la route en automobile, le vélo bien attaché sur son support à l'arrière de l'auto. Mais ça c'était pour demain. Ce soir, c'est l'hôtel qui nous attend avec un repos bien mérité. 

QUÉBEC                                                                                

Comme j'ai écrit souvent sur Québec, je vous laisse avec les liens pour les publications pertinentes sur mon blogue. Vous n'avez qu'à cliquer sur le sujet pour atteindre le lien. Plusieurs contiennent aussi des liens internet vers d'autres sites.


Bonne lecture!!!

Plume 

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samedi 11 août 2012

Chemin du Roy - De Sainte-Anne-de-la-pérade à Donnacona

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7 août 2012 (jour 2 - étape 2)

Il faisait déjà chaud. Les quelques nuages qui avaient garni le ciel pendant une heure avaient complètement disparu. 

Dès que je suis partie de Sainte-Anne-de-la-pérade,  j'ai compris que le terrain avait changé. Denis aurait à circuler sur une route aux nombreuses courbes et où les pentes encore légères se succédaient sans arrêt.

Mais la piste suivait le large accotement de la route 138 et cette route était belle.  Rassurée, ma routine s'est installée. J'ai roulé une douzaine de kilomètres puis, avec l'application "mes amis" sur mon iPhone, j'ai vérifié où était rendu Denis. Rassurée qu'il faisait bonne route, je poursuivais mon chemin d'une autre douzaine de kilomètres.  

C'est comme cela, une douzaine de kilomètres à la fois, que je me suis rendu jusqu'à notre point de rencontre, le Tim Horton au sommet de la côte de Donnacona.  Il ne me restait plus qu'à attendre que Denis monte cette côte. Quand je l'ai vu arrivé, le sourire au lèvre, j'ai compris que tout se passait bien et qu'il était heureux. 

Il avait accompli, depuis notre départ de Trois-Rivières, à peu près 90 kilomètres. C'était le temps d'arrêter pour manger et vérifier la route de l'après-midi.  Selon mes calculs, il lui restait encore un peu plus de 40 kilomètres à faire. 

Cette fois, je n'ai pris qu'une seule photo sur la route, là où la forêt qui borde la falaise me laissait un trou. 
Comme vous pouvez le constater, en approchant de Québec, la falaise s'élève vers le cap Diamant sur lequel est sise la ville de Québec.  Puis, ici et là, les Laurentides trainent leurs pieds dans l'eau du fleuve, rendant ainsi le terrain en montées et en descentes.  


DONNACONA                                                                                              

La ville porte le nom de chef indien qui a vécu à Stadaconé sur la rivière Saint-Charles.

La ville commence son histoire en 1672 comme la seigneurie de la Pointe-aux-écureuils et elle se développe lentement, tant sous le système français et le système anglais. Puis, l'industrie du papier s'installe en 1912 (Donnacona Paper limited) et, en 1924, un couvent y est érigé pour l'enseignement au jeunes filles. 

Aujourd'hui, même si l'industrie du papier a disparu, le Parc industriel de Donnacona apporte son lot d'effort dans l'économie de la région. 

La population de la ville est estimée à 6,000 personnes. 

A proximité de la ville, on trouve aussi le pénitencier fédéral de Donnacona.

Si vous voulez plus d'information sur la ville de Donnacona, vous pouvez consulter les sites suivants




Plume


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vendredi 10 août 2012

Chemin du Roy - De Trois-Rivière à Sainte-Anne-de-la-pérade

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7 août 2012 (Jour 2 - Étape 1) 

D'abord, il faut expliquer que Denis ayant fait bonne route la veille (128 kilomètres au compteur), nous repartons aujourd'hui quinze kilomètres plus loin que prévu. À cet effet, nous avons changé l'itinéraire prévu à ma première publication sur le sujet ...

http://lavieestbelle54.blogspot.ca/2012/08/le-chemin-du-roy.html


L'étape 1 de cette journée se terminera à Sainte-Anne-de-la-Pérade plutôt que Batiscan. L'arrêt pour le lunch sera Donnacona. Puis, la destination finale sera Québec, plus précisément le secteur du Vieux Québec.


******
Ce matin, il était 7 h 50 quand j'ai déposé Denis au centre-ville de Trois-Rivières pour qu'il commence sa journée presque à l'endroit où il s'est arrêté hier. La ville était encore toute endormie et nous étions fin seuls sur la rue Notre-Dame Est quand Denis à mis les roues de son vélo par terre.  Je l'ai regardé partir avec, au fond de mon coeur, un confort plus grand que la veille. 


Puis, j'ai pris la route devant lui, suivant la route qu'il suivrait, pensant me rendre rapidement à notre premier point d'arrêt. 

Oups ! la ville de trois-Rivières nous réservait quelques surprises .... c'était là aussi la valse des cônes oranges .... et la route de Denis était bloquée moins d'un kilomètre de son point de départ. Sachant que Denis perdrait beaucoup de temps pour trouver des routes alternatives, j'ai vite ajusté mon iPhone pour trouver une route alternative et je l'ai attendu à côté des cônes jaunes. Nous n'avions pas fait 500 mètres qu'il fallait à nouveau trouver une alternative. Bon, il faut donc dire que la première heure, je l'ai passé à trouver des alternatives et faciliter la randonnée de Denis. Il l'a apprécié.

Puis j'ai fait la route vers Sainte-Anne-de-la-Pérade. Notre routine s'est installée. Moi qui conduisait l'auto quelques kilomètres en avant de Denis, vérifiant la route et le sentier qu'il devrait suivre. Lui, pédalant à raison de 25 kilomètres/ heure en moyenne. Cette première étape était sur la 138, sur un terrain plutôt plan et sur un large accotements. 

Je me suis arrêtée une ou deux fois en chemin pour vérifier, avec l'application "Mes Amis" sur mon iPhone, où il était rendu. J'ai pris des photos le long de la route.

Le long de la route / il faisait très beau

Batiscan




Puis, quand j'ai été satisfaite que Denis faisait bonne route, je me suis rendue à Sainte-Anne-de-la-Pérade. C'était impossible de manquer notre point de rencontre, l'église de la ville. Nous la voyons très bien avant même d'avoir traverser le pont qui traverse la rivière Sainte-Anne.



SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE                                                               

Il existe des habitations dans le coin depuis 1672.  Sous le régime français, c'était une seigneurie. Puis en 1693, toujours sous le régime français, on créa la paroisse Sainte-Anne-de-la-pérade qui obtient son titre officiel de municipalité en 1855. Malgré la proximité du chemin du Roy, le village prend du temps à prendre de l'expansion, voyant l'ouverture d'un bureau de poste en 1820. 

Le village, qui dénombre 1991 habitants (2006), est connu par la pêche sur la glace au poulamon atlantique, que nous connaissons mieux sous "les petits poissons des chenaux". Cette pêche était pratiquée par la Attikameks bien avant l'arrivée des Européens. 

Aujourd'hui, entre Noël et le mi-février, alors que la glace est suffisamment solide, la rivière Sainte-Anne se remplit de petites cabanes où se pratique cette pêche, à l'abri des vents du fleuve et de notre gelure hivernale. Est-ce que le réchauffement de la planète viendra un jour interdire l'accès à la glace qui sera trop mince ou même, inexistante ? Bon ce n'est pas pour l'an prochain.

Pour en savoir plus sur ce village, vous pouvez consulter les deux site suivants: 

http://sainteannedelaperade.net/accueil.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Anne-de-la-P%C3%A9rade
Plume

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jeudi 9 août 2012

Chemin du Roy - de Louiseville à Trois-Rivières

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6 août 2012 (Jour 1 - Étape 3)

Curieusement, le chemin du Roy ne suit pas toujours la route 138. Dès le départ du stationnement de l'église Saint-Antoine de Padoue à Louiseville, le tracé m'a fait bifurquer à gauche pour suivre des rangs au nord de Louiseville. D'abord, nous avons suivi la rivière du loup par l'avenue royale puis le chemin des petites terres.

Ce fut une belle balade plutôt fraîche, sous les nuages mais sans pluie, sur une route tortueuse qui passe d'une ferme à l'autre et qui sent fort le fumier et le purin.

Puis, un peu avant Yamachiche, le chemin du Roy revient sur la route 138. Cette fois, j'ai remarqué les larges accotements en asphalte qui bordent la route. Denis fera une randonnée dans des circonstances plus sécuritaires.

Je suis soulagée.

Vers 14 h, malgré les détours pour contourner les réparations ainsi que la valse des cônes oranges, nous arrivons tous les deux au centre-ville de Trois-Rivières, au moins 15 kilomètres plus loin que prévu à notre horaire. Denis a fait bonne route; il est fatigué mais il est content. Il aura accompli 128 kilomètres au compteur et ce, en 5 heures de route.

En quelque minutes, nous avions accroché le vélo sur le porte-vélos et nous avions trouvé l'hotel où nous coucherons ce soir.

TROIS-RIVIÈRES                                                                                       

La ville a été fondée sous le régime français, en 1634, par le Sieur de Laviolette. C'est donc la deuxième ville la plus vieille du Québec. Lors de l'incendie de 1908, la majorité des bâtiments de la période française ont été détruits. Ainsi la ville a maintenant cette allure plus jeune des villes industrielles du début du siècle dernier, avec ses bâtiments carrés en briques rouges et aux toits plats.

Vue de la ville du fleuve ( wikipedia)


Le pont Laviolette qui joint les deux rives du fleuve Saint-Laurent a été mis en opération en 1967. Cette immense structure de fer, qui laisse passer les transatlantiques, est visible de loin.

Le pont Laviolette (wikipedia)

On peut même voir le pont poindre entre les arbres de très loin (cours de notre hôtel)

La ville a aussi été connue pour les Forges du Saint-Maurice ( 1733) qui fabriquaient des boulets de canons tout comme des poêles en fonte. Plus tard, l'industrie de la ville a inclu les usines de papier et les scieries.

Pour en savoir plus, voici deux sites internet :

http://www.v3r.net/portail/index.aspx

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trois-Rivi%C3%A8res

Plume

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mercredi 8 août 2012

Chemin du Roy - de Lanoraie à Louiseville

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6 août 2012 (Jour 1 - Étape 2)

À mon départ de Lanoraie (09 h 30), il faisait toujours un temps agréable. La température ne dépassait pas 21 C. Cependant, quelques nuages commençaient à s'installer dans le ciel. Je savais qu'il ne dégouterait aucune pluie aujourd'hui malgré les tons de gris foncé du ciel. Les nuages allaient rendre la randonnée à vélo plus agréable pour Denis. Quand à moi, je pourrais rouler sur la 138, les fenêtres de la voiture ouverte.

Quand j'ai suivi le chemin du Roy vers Louiseville, j'étais très inquiète tant par le lourd trafic sur la route que par la quasi absence d'accotement en asphalte. Puis, quand je me suis arrêtée sur le bord de la route pour vérifier où était rendu Denis (avec l'application 'Mes Amis' pour le iPhone), j'ai compris que le sentier à vélo lui faisait emprunter les rangs Berthelet, York et Pied-de-la-côte, ce qui l'amenait au nord de la 138. Denis ferait plus de kilomètres mais il serait plus en sécurité. Ouf!

Quand je suis arrivée à Louiseville, j'ai trouvé l'église et j'ai stationné l'auto tout à côté. Puis j'ai texté Denis pour lui signifier où me retrouver pour son prochain arrêt.

Pourquoi l'église ? Bien parce qu'au Québec, il y a une église dans chaque village ou ville et que son clocher est visible de très loin. Dans n'importe quelle ville du Québec, c'est le bâtiment le plus facile à trouver. Puis, le sentier de vélo passe juste à côté. M'installer dans le parc des Ursulines à côté de l'église pour l'attendre faisait donc du sens.

C'est ainsi que, assise sur un banc, au soleil, un crayon et un calepin sur les genoux, j'ai attendu mon homme....

12 h 00. Selon mon iPhone, Denis est à Saint-Barthélemy. Une demi-heure avant qu'il arrive. Pourquoi ne pas lire un peu ? Ouais ! Bonne idée !

LOUISEVILLE                                                                                                  

Wikipedia présente Louiseville comme étant l'Hotesse de la mauricie grâce à l'hospitalité des résidents.

J'y ai vu une rue principale étroite où le trafic sait faire place aux piétons et aux vélos. Je me suis installée dans le parc aux Ursulines, tout à côté de la magnifique église au nom de France, Saint-Antoine-de-Padoue. Tous les gens que j'ai croisés m'ont souri amicalement.


Historiquement, la seignerie de Rivière-du-Loup a été créée en 1665 et concédée en 1672 à Charles du Jay Sieur de Manereuil, officier du régiment de Carignan. La seigneurie devient village en 1878 puis prend le nom de Louiseville en 1880 pour la distinguer de l'autre Rivière-du-Loup.


Bien sûr, la construction du Chemin du Roy a contribué à l'essor économique et sociale de la ville en devenir.

Pour en savoir plus sur le pays du sarrasin où habitent 7400 personnes (2006), vous pouvez consulter les sites suivants :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louiseville

http://www.ville.louiseville.qc.ca/accueil.php

Bonne lecture !

Plume

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Le chemin du Roy - De Repentigny à Lanoraie

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6 août 2012 (Jour 1 - Étape 1)

À 8 h 00 le matin, quand nous sommes arrivés à Repentigny, il faisait 18C et le soleil était resplendissant.

Je savais que Denis était nerveux. La randonnée à vélo de Montréal à Québec l'appelle depuis longtemps déjà. Il est capable de la compléter et il le sait. C'est donc avec enthousiasme qu'il a accroché les sacoches sur son vélo, qu'il a vérifié une dernière fois que son vélo était au point. Puis, il a pris la route, sur le boulevard Iberville, en direction de Québec. Je l'ai regardé s'éloigner sans trop savoir si j'étais fière de lui ou très inquiète. Nous nous reverrons à Lanoraie, le premier arrêt prévu à l'horaire.

Puis, ce fut mon tour d'embarquer dans l'auto et de prendre la direction de la rue Notre-Dame, cette portion du Chemin du Roy à Repentigny. Lentement, j'ai fait la route vers Lanoraie, profitant du temps disponible pour prendre des photos ici et là.

J'ai pris le temps d'observer autour de moi. J'ai beau vivre au Québec depuisma naissance, il y a encore des coins, comme le Chemin du Roy, que je n'avais pas encore visité. Alors j'ai savouré.

À Saint-Sulpice, c'est le fleuve qui m'a étourdie.

Ici, le fleuve enflammé ...


Ici une marina encore endormie.


Puis, à Lanoraie, un tout petit village, j'ai stationné l'auto dans le parc Jean Bourdon puis j'ai envoyé un texto à Denis pour qu'il me retrouve à son arrivée. J'ai marché jusqu'au bord de l'eau. Voici quelques photos prises à Lanoraie.

L'église de la ville de Lanoraie.


Le bord de l'eau à Lanoraie


L'arrivée du véloman ....


Là où nous avons pris un café avant de poursuivre la route.




LANORAIE                                                                                                              

Lanoraie est une petite ville de la MRC de D'Autray située entre Lavaltrie et Berthierville. Elle couvre 102 km carrés et comprend trois parties, le village, la forêt et la tourbière. Bien sûr, la ville est sise en bordure du Saint-Laurent et, en cette journée chaude et ensoleillée, la nature est belle.


4620 personnes habitent Lanoraie (donnée de 2011) mais travaillent, dans une grande proportion, à l'extérieur de la ville.

La page web de la ville propose des activités intéressantes que l'on peut faire à pied, en vélo ou en auto. Le site des Tourbières de Lanoraie et celui de la promenade du dimanche sont parmi les activités les plus intéressantes dont voici une photo prise sur le site de la ville.


Plume


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dimanche 5 août 2012

Le chemin du Roy

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6-7 août 2012

Depuis que nous demeurons à Montréal, nous nous rendons à Québec, pour visiter la famille et les amis, cinq ou six fois par année.  Chaque fois, nous faisons un voyage direct, soit en empruntant l'autoroute 40 ou l'autoroute 20, sans vraiment s'arrêter en chemin.

Cette fois, je ferai la route par le biais de la route 138 qui longe le fleuve par le côté nord. Ainsi je suivrai la route touristique connue comme Le chemin du Roy.  De plus, je mettrai deux jours pour me rendre à Québec.

Vous vous demandez quelle est l'occasion ? Bien ... c'est à cause de Denis qui a décidé de faire la route à vélo. Ouais.  À vélo.  Sur la route 138.  256 kilomètres à vélo. Ouais.

Sachant que je deviendrais un peu folle de le savoir sur cette route en vélo sans savoir ce qui se passe, j'ai décidé de l'accompagner. Mais mes habileté à vélo ne sont pas encore assez bonnes pour faire la route à vélo, alors je le ferai en auto. Nous coucherons le premier soir dans la région de Trois-Rivières et à Québec le deuxième soir.  Nous serons de retour à Montréal le 8 août 2012.

Pour des raisons de commodité, je ne le suivrai pas sur la route. Nous avons plutôt prévu des arrêts réguliers où je l'attendrai. En fait, je devrais dire que 'j'ai ' prévu des arrêts réguliers. Je tiens à m'assurer régulièrement que Denis va bien. Que voulez-vous, je tiens à lui.

Comme j'aurais plusieurs moments d'attente à chaque étape, j'aurais le temps pour explorer un peu chaque lieu. C'est ainsi que j'ai fait une recherche sur l'itinéraire que nous suivrons.  Bien sûr, j'en profiterai pour écrire sur chacune de ces étapes. Nous serons partis seulement deux jours, mais j'aurai probablement assez de matériel pour faire une série de cinq ou six publications pour faire connaître ces coins de notre Québec que nous visitons peu.

Le chemin du Roy ( http://www.lecheminduroy.com/fr/ )

Ce chemin a commencé son existence en 1706 quand le Conseil supérieur a mandaté Eustache Lanouiller de Boisclerc de construire ce chemin pour relier toutes les habitations au nord du fleuve entre Québec et Montréal.  La construction, commencée en 1731 (il faut croire que les projets prenaient autant de temps à commencer qu'aujourd'hui ... ), a été terminée en 1731. Le chemin du Roy, large de 7,4 mètres s'étirait sur 280 kilomètres et reliait 37 seigneuries.

Avec le temps, le chemin a été élargi, recouvert d'asphalte. Il a servi de route terrestre principale sur la rive nord, jusque dans les années 80 et la construction de l'autoroute 40. Aujourd'hui, encore utilisé par les résidents locaux, le chemin du Roy est maintenant considéré comme une route touristique importante au Québec qui rappelle notre patrimoine et permet de trouver des petits bijoux de la nature comme des sentiers et de parcs.

J'ai pris le temps de tirer des sites web du Chemin du Roy et des villes, quelques photos qui rappelleront quelques points d'arrêt que nous avons choisis sur la route et dont je vous parlerai dans les prochaines publications: 

JOUR 1  - 6 août 2012                                                                

Repentigny 

(point de départ de la randonnée à vélo pour Denis)

Moulin Grenier


Lanoraie  
(premier arrêt prévu)

Maison Hervieux

Louiseville 
(Deuxième arrêt)

Avenue Royale


Trois-Rivières 
(troisième arrêt )

Vieux port de Trois-Rivières


JOUR 2  - 7 août 2012                                                                 

Batiscan 
(Premier arrêt)


Vieux presbytère



Portneuf 
(Deuxième arrêt)

Vue du fleuve



Neuville
(Troisième arrêt)







Bien sûr, je tenterai de partager mes trouvailles le long du trajet.  En plus, il faut se rappeler que ceci est une planification et que nous ajusterons les étapes aux besoins de Denis le véloman ... pour ne pas dire vélo maniaque ...


Plume

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