jeudi 24 janvier 2013

Écriture en 2013

☆ ☆ ☆ Écriture ☆ ☆ ☆

Au 31 décembre 2012, près de 28, 400 visites avaient été enregistrées sur l’une ou l’autre des publications de mon blogue.  L’année 2012 m’a fait écrire 132 publications sur divers sujets. 13 personnes avaient opté pour recevoir les publications par courriel, augmentant ainsi le nombre de lectures. 

Merci à tous de m’encourager ! 

J’en profite pour vous indiquer ce qui se passera sur le blogue cette année 2013. Car l’aventure continue.

Il y aura d’autres publications sur les voyages. Ils seront d’au moins trois sources : 

Voyage en Europe prévu pour l’été (France et Espagne)

Lors de mes voyages dans le cadre des salons du livre un peu partout au Québec, j’en profiterai pour écrire sur les lieux visités. 



Je suis en train de réviser des textes sur la marche en montagne et ils seront déposés, en cours d’année 2013 sur ma page wattpad.com. Il y aura une nouveauté,en 2013 : en plus de placer les liens sur la page « PLEIN AIR », je sortirai une mini publication pour informer mes lecteurs de leur sortie. 





Il y aura des publications sur mes lectures... je lis presque autant que j’écris... presque. Je vous parlerai des auteurs québécois peu connus, d’auteurs dont les livres sont encore dans ma bibliothèque « papier » ainsi que d’autres lectures... pour faire changement. 




Bien sûr, j’écrirai quelques publications sur ma nouvelle aventure, celle qui me fera publier six bouquins de la série Le Pays de la Terre perdue dans les prochaines années. Le tome 1 Le réveil sera publié en mars 2013 et le tome 2 devrait sortir en octobre 2013.  L’information principale se trouve sur les sites web suivants : 



Je rappelle aussi que vous pouvez vous abonner en incluant votre courriel dans la case sous le bouton « M’INFORMER DES NOUVELLES PUBLICATIONS ». Par le biais d’un message, Blogger vous demandera de confirmer votre demande. Ceci vise à confirmer que la demande vient bien de vous et... que vous n’êtes pas un ordinateur.

Bonne année tout le monde ! 

Merci de m’encourager !


Plume / Suzie Pelletier

☆ ☆ ☆ Écriture ☆ ☆ ☆

mardi 22 janvier 2013

Voyage en 2003 - Les statistiques


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Les maritimes et les îles de la madeleine
Jeudi 17 janvier 2013 - Kirkland


☚ îles de la Madeleine


Merci !!!

En cette journée glaciale au Québec, je vous laisse avec une magnifique photo pleine de chaleur et de santé. 

Merci d’avoir suivi mes dernières publications qui vous présentaient des écrits complétés au cours d’un voyage en 2003. Ce périple nous a fait visiter le Nouveau-Brunswick, les îles de la Madeleine, l’île du Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse. 

Comme à mon habitude, vous pouvez trouver toutes ces publications sous l’onglet «CANADA» ou en cliquant sur le lien suivant. 


La série comprend 24 publications (excepté la présente) et elles ont attiré un total de 922 lectures (incluant ceux qui ont reçu la publication par message). Le texte qui a attiré le plus de lecteurs est celui publié le 16 octobre 2012 Voyage en 2003 - les îles de la Madeleine avec 111 lectures. 

Je rappelle aussi que, si vous aimez ce blogue, vous pouvez vous abonner en incluant votre courriel dans la case sous le bouton « M’INFORMER DES NOUVELLES PUBLICATIONS ». Par le biais d’un message, Blogger vous demandera de confirmer votre demande. Ceci vise à confirmer que la demande vient bien de vous et... que vous n’êtes pas un ordinateur.


Merci de m’encourager ! 


Plume/ Suzie Pelletier


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mardi 15 janvier 2013

Voyage 2003 - Annapolis Royal et les environs

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Les maritimes et les îles de la madeleine
Mardi le 12 août 2003 - Annapolis Royal et les environs 

Dès notre réveil, nous avions le bonheur dans le coeur. Enfin, nous avions une deuxième journée ensoleillée. Cela faisait du bien. 

En avant-midi, j'ai pris un peu de temps pour mettre à jour mes notes de voyage. Quant à Denis, il est retourné à Greenwood visiter un petit musée que nous n’avions pas eu le temps de voir la veille.  

En après-midi, nous avions au programme la visite du Fort Anne à Annapolis Royal et de l’Habitation de Port-Royal qui sont tous deux des sites protégés et administrés par Parcs Canada.  

Nous fûmes d’abord enchantés de la ville d’Annapolis Royale. Ses bâtiments et ses maisons en bois de style victorien étaient très intéressants. Les rues étaient parées de grands arbres, des érables et des saules, qui étaient probablement centenaires. Les terrains et les bâtiments étaient bien entretenus. Une ville fière quoi.







Entrée du site du Fort Anne 
Le site du fort Anne est administré par Parcs Canada, mais, il y a très peu des anciens bâtiments qui ont été reconstruits. On y voit des plaques commémoratives pour identifier les lieux où ils étaient avant leur destruction. Nous ne pouvions voir que des monticules de terre, probablement mis là par Parcs Canada pour protéger la valeur historique de ce que l’on pourrait un jour trouver par le biais de fouilles archéologiques précises. Ces fouilles et la reconstruction coûtent très cher et prennent beaucoup de temps.  

Mais nous avons trouvé intéressant de nous promener sur le site gazonné. J’ai pris plusieurs photos qui finiront probablement dans ma réserve de dessins.

Fort Anne
Fort Anne
Fort Anne
L’habitation de Port-Royal a été construite en 1604-1605 par des hommes venus avec l’explorateur Champlain dans le but de s’établir en Nouvelle-France avec leur famille pour faire la traite des peaux de castor, alors très prisées en France pour faire du feutre à chapeau.

Malheureusement, du contingent de 45 hommes arrivés en 1605, près de la moitié des hommes meurent au cours du premier hiver, du scorbut et de maladie. On décidera d’attendre avant de faire venir des femmes et des enfants dans ce grand pays aux hivers meurtriers. 

En 1613, des Anglais installés en Nouvelle-Angleterre trouvent l’habitation. Ils volent tout ce qu’ils peuvent y prendre, fourrure, nourriture, etc. Ils rasèrent l’habitation par le feu. Les Français étant occupés ailleurs ne perdirent aucune vie, mais ils perdirent leur moyen de subsister dans la rigueur et le froid de l’hiver. L’automne était déjà bien avancé et ils n’avaient pas le temps de refaire l’habitation ni de refaire les viviers avant l’arrivée de l’hiver. 

Ils attendirent le bateau ravitailleur arrivant de la France et ils repartirent tous vers la mère patrie.  

Il est curieux de se demander, si les Anglais n’avaient pas détruit l’Habitation, ce qui serait arrivé à Port-Royal. En effet, l’habitation de Québec, construite en 1608, 3 ans après celle de Port-Royal, a subsisté de nombreuses années et elle est devenue un centre important de traite alors que Québec était un port de mer important. Si Port-Royal avait continué d’exister, est-ce que Québec aurait été aussi importante? 

Voici d'autres photos: 








Quand nous avons pris la route pour le camping Yogi Bear, nous étions satisfaits de nos visites de la journée. Nous étions aussi contents de notre voyage dans l'ensemble et nous étions prêts à entreprendre la dernière partie du voyage, le retour à la maison.  

En conduisant une bonne partie de la journée, nous complèterons les 1300 kilomètres entre Kingston (NE) et Montréal en trois jours. Notre premier arrêt serait à Riviėre du Loup et notre deuxième à Québec.

Nous avons aimé notre voyage qui nous a fait voir de nouveaux coins, les îles de la madeleine, et revoir d'autres coins de pays qui nous ont rappelé de bons souvenirs. 

Mais nous savons que le retour à la maison nous fera du bien. Nous avions hâte dé revoir les nôtres, notre maison et notre coin de pays. Il nous restera quelques jours pour se reposer dans notre jardin à l'ombre de la maison.

Quel bel été  ! Avec le soleil, le vent et la mer. Malgré la pluie et la brume.

Terminé le 19 août 2003
Revu le 22 septembre 2012 


Plume / Suzie Pelletier
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jeudi 10 janvier 2013

Voyage 2003 - Greenwood

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Les maritimes et les îles de la madeleine
Lundi le 11 août 2003 - Greenwood

Cela faisait plus de deux semaines que nous étions sur la route, nos habitudes étaient bien encrées dans nos cerveaux. Ce jour-là était jour de voyage. Au petit matin, il ne pleuvait pas, mais une épaisse brume recouvrait toute la région. Les grands arbres qui cachaient notre Cadet du soleil étaient pleins d’eau et ils dégoûtaient sur nous pendant que nous levions le camp. Alors nous avons fait vite. Levés à 8 h nous étions déjà à la recherche d’un Tim Hortons pour déjeuner dès 8 h 40.  

Ce jour-là, notre route n'était pas très compliquée. Nous avions à peine 150 kilomètres à parcourir. Il fallait d’abord nous rendre à la nationale, route 102, en direction de Truro, puis emprunter la sortie suivante pour prendre la 101 qui conduit à Digby et Yarmouth, dans l'ouest de la province. Aucune de ces villes n'était notre destination, car nous voulions nous rendre à Kingston, au Camping Jellystone de Yogi Bear. Un retour en enfance de nos coeurs de baby-boomers, vous direz? Bien non, c’était le seul camping de toute la région avec une cote au-dessus de deux étoiles. Le camping très familial est, comme son nom l'indique, tout organisé pour les enfants. Pour nous ce n’est pas grave, car nous ne serons presque pas au camping durant notre séjour. 



Nous avons pris le temps d'installer la roulotte. 






Mais Denis était très impatient de se rendre à Greenwood, la ville tout à côté de la Base des forces canadiennes où son père travaillait quand il était âgé de neuf à quatorze ans. Nous avons fait le tour de la partie « ouverte » de la base que nous connaissons comme les logements privés des militaires (PMQ). Nous avons vu la maison où il habitait avec sa famille, son école primaire qui est maintenant un centre civique, le coin des scouts, les rigoles où il a joué avec ses amis, le chemin qui menait à la maison de son ami Pierre, son école secondaire dans les quartiers autrefois peuplés, mais aujourd’hui presque déserts. 

L’endroit avait changé. Lorsque nous nous sommes arrêtés pour manger un morceau dans un McDo, j'ai senti que Denis était nostalgique. Le coin lui rappelait une belle partie de son enfance et du début de son adolescence.

Le fait que certains quartiers n'étaient plus habités le décevait beaucoup. J'ai cru comprendre que la politique d’habitation de la Défense nationale, qui proposait des coûts des logements plus élevés, était en partie responsable de ce vide. Il y avait aussi le fait que les jeunes d’aujourd’hui ne se contentent plus des conditions des PMQs. Ils cherchent plus de liberté pour organiser leurs domiciles et leur vie, loin des regards de l'organisation.

Denis était tout de même content d’avoir eu la chance de revoir ce bout de terre qui représentait pour lui autant de beaux souvenirs. Je l'ai vu marcher lentement pour retrouver un peu des sensations de son enfance. Je l’ai observé quand il a grimpé aux fenêtres de son ancienne maison pour voir en dedans... par chance elle était inhabitée.   

À la fin de l’après-midi, Denis a conduit l'auto sur la route que lui et ses amis prenaient, à bicyclette, pour se rendre à la Baie de Fundy. Nous avons eu un peu de mal à la localiser puis, finalement, nous avons trouvé le chemin Bishop qui conduit de Kingston à la mer. Étant donné l’état de cette route de terre mal entretenue, nous avons dû rebrousser chemin à environ un kilomètre de l’alcôve que Denis voulait me montrer.  





J’avais peine à croire qu’il faisait cette route à bicyclette. C’était au moins à 10 kilomètres de Kingston et à 15 kilomètres de Greenwood. Mère moi-même, je comprenais mal comment ses parents le laissaient faire. Cette route de terre était au milieu de nulle part et la baie de Fundy est l’endroit où les marées sont les plus hautes, les plus rapides et les plus dangereuses du monde. Lorsque je lui ai demandé comment il demandait la permission à sa mère, j’ai vite compris qu’il utilisait la tactique d’en dire le moins possible. Expliquer à sa mère qu’il faisait de la bicyclette avec ses amis était suffisant…

Cette constatation m'avait laissée songeuse. Pourquoi se fâchait-il quand son fils Nicholas lui appliquait la même tactique? Il voulait éviter que son fils se place en danger. Ça, je le comprenais. Mais, la réaction de Denis était toujours plus vive que la mienne. À ce moment précis, sur cette route isolée en pleine campagne, j'ai compris à quel point ce petit jeu de demi-mensonges et de demi-vérités comportait de gros risques. En ne disant pas tout, Nicholas s'exposait à ces mêmes risques et cela terrorisait son père. 

Terminé le 11 août 2003
Revu le 22 septembre 2012 


Plume /Suzie Pelletier

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mardi 8 janvier 2013

Voyage 2003 - Halifax jour 2

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Les maritimes et les îles de la madeleine
Dimanche le 10 août 2003 - Halifax Jour 2

À notre réveil, le terrain de camping était recouvert d'une brume épaisse. Nous étions déçus que la météo nous rende encore la vie difficile. Heureusement, nous avions à visiter plusieurs endroits qui se trouvaient à l’intérieur. Nous avons mis les imperméables dans nos sacs à dos et nous avons pris la route d'Halifax.

Pour notre bonheur, au fur et à mesure que nous nous approchions de la côte, la brume disparaissait. À notre arrivée à Halifax, un chaud soleil avait remplacé les nuages des derniers jours. Nous avons apprécié au plus haut point ce soleil que nous n'avions pas vu souvent cette semaine. Dans la ville, c’était la fête un peu partout. Des amuseurs de foule étaient installés sur les quais et les visiteurs se comptaient par milliers. Les jeunes hommes se promenaient torse nu sous le soleil et les jeunes filles portaient des shorts et des camisoles parfois très courtes. C'est comme si le monde laissait le plus de peau possible visible au soleil afin de ramasser, j'imagine, le plus d’énergie possible. 

(source: museum.gov.ns.ca)
Notre première destination fut le musée maritime de Halifax que nous n’avons pu faire la veille par manque de temps. Le musée présente toute sorte d’information sur la navigation depuis plusieurs centaines d’années. Il y a eu d’abord les voiles, puis un mélange de vapeur et de voiles puis les grands navires à vapeur. 




(Source : Wikipedia)
L’histoire qui entoure certains de ces bateaux y est également racontée comme celle du Titanic par exemple, également l’histoire de tous ces bateaux conçus pour la pêche ou le transport qui ont été intégrés dans la marine canadienne au cours des deux grandes guerres. 


(source: museum.gov.ns.ca)

J’ai trouvé très intéressantes les informations concernant les bateaux qui, comme le navire CSS Acadia, ont consacré presque toute leur vie à prendre des données hydrographiques qui sont encore utiles aujourd’hui. En effet, la technologie des GPS permet au navigateur moderne de trouver exactement l’endroit où il se trouve sur la planète. Le logiciel utilisé par les marins comprend également une base de données très complexe qui lui permet de savoir à quel fond marin il a affaire. Les données des eaux canadiennes sont encore celles qui ont été prises par l’Acadia ou d’autres bateaux similaires.  


Il faut tenir compte que le travail de ces navires a été effectué alors que les sonars n’existaient pas. A cette époque, les scientifiques devaient prendre les données à la main en laissant un poids descendre vers les fonds marins et ainsi établir la distance entre l’eau et le fond marin. À cette époque, il fallait plusieurs années pour représenter le fond marin d’un port comme Halifax. 

Or, le Canada a la frontière marine la plus longue du monde. Que de travail pour ces navires! 

Puis, alors que la Deuxième Guerre mondiale se terminait, les radars et les sonars ont cessé d’être des secrets militaires et sont devenus accessibles pour les scientifiques et, un peu plus tard, pour les navires commerciaux eux-mêmes. Ces nouvelles technologies ont vraiment aidé les navires hydrographiques à faire leur travail beaucoup plus vite.  

Aujourd’hui, le perfectionnement de ces technologies, l’arrivée des GPS et la technologie de l’informatique permettent de composer des cartes marines avec des données très précises et très à jour. 

(Source: Wikipedia)
Mais, ce qui m’a le plus impressionnée au musée, c’est l’histoire d'une mauvaise communication qui a provoqué la collision de deux navires et l’explosion la plus dévastatrice à Halifax. Ce 6 décembre 1917, 2000 personnes ont été tuées et 9000 ont été blessées.   L'un des navires, bourré de bombes et d’explosifs, était en route pour les territoires de guerre en Europe. Une heure environ après avoir été harponné, le navire a explosé emportant dans le souffle de l’explosion, tout un quartier de la ville de Halifax. Certaines parties du bateau ont été projetées jusqu’à 5,5 kilomètres du lieu de l’explosion. Ce fut la plus grosse explosion dite « de mémoire d’homme » jusqu’à ce que les Américains la dépassent par ses bombes à Hiroshima et Nagasaki.  

Des milliers de personnes ont tout simplement été balayées par le souffle de l’explosion et plusieurs pâtés de maisons sont tout simplement disparus. 

Malgré le malheur qui a frappé la ville d’Halifax, les Haligoniens qui ont survécu se sont remis debout et ont reconstruit leur ville. La ville de Boston aux États-Unis a été d’un très grand secours à cette époque, en envoyant par train et bateau des victuailles, du matériel, des médicaments et, surtout, des centaines de personnes comme des médecins, infirmières, des sapeurs, des menuisiers, etc., pour aider à la reconstruction de la ville. 

La ville de Halifax reconnaît chaque année les efforts de Boston en lui envoyant un arbre de Noël gigantesque, toutes les décorations nécessaires ainsi que l’argent pour payer la facture d’électricité correspondante.  Cette tradition est encore maintenue par les deux villes et continue à maintenir des liens d’amitié entre les gens des deux villes. 

Nous ne regrettons pas d’avoir gardé cette visite pour aujourd’hui. 

Puis, à 13 h, c’était le temps de faire le tour « historique » de ville en autobus, une escapade qui dure trois heures. Notre guide, habillé du kilt de la ville d’Halifax était très sympathique. Il nous a présenté, tout au long de la randonnée, des petites histoires de la ville, histoires qu’il nous serait plutôt difficile de connaître sans faire ce tour de ville qui nous coûte 36,00 $ par personne (2003). 

En trois heures, nous avons visité les quatre coins de la ville pour découvrir son architecture. Nous avons ainsi appris que, en raison des ses rues qui montent tout droit en flanc de montagne, les Américains ont baptisé la ville « petite San Francisco ». (pourquoi n'appellent-t-ils pas leur ville "grande Halifax ?) Selon notre guide, la ville de Halifax étant beaucoup plus vieille que San Francisco, c’est cette dernière qui devrait avoir le surnom de « Big Halifax ».




Nous avons marché dans les jardins de la ville en suivant un joueur de cornemuse qui s’arrêtait de temps en temps pour nous donner des informations sur certains aspects du jardin. Il faisait très beau et, les fleurs et les arbres n’ayant pas d’âge ni d’époque, nous pouvions imaginer que nous étions à l’époque du début de la colonie. Seuls les touristes avec leurs caméras digitales et les vidéos caméra nous maintenaient dans le bon siècle.  






Nous avons visité la Citadelle d’Halifax. Nous l’avions déjà visité sous toutes ses coutures... ou devrais-je dire sous toutes ses roches,  avec nos enfants il y de cela une quinzaine d’années. Il n’y avait pas beaucoup de changements depuis ce temps. 




Nous avons visité le cimetière Fairview où les corps des passagers du Titanic qui ont été récupérés par les gens d’Halifax. Plusieurs centaines de dépouilles y sont enterrées. Des 330 corps récupérés, 174 personnes ont eu leurs funérailles en mer, soit parce qu’ils étaient des marins, soit parce que les corps étaient dans un état qui ne permettait pas de le ramener.  D’autres ont été rapatriés dans leur lieu d’origine, aux États-Unis, en Europe ou ailleurs au Canada, pour y être enterrés.  

Quand on se promène entre les séries de tombes, on voit très bien que l’alignement des pierres tombales représente la forme d'un bateau. Plusieurs ont des noms, mais certaines n'en ont pas. Certaines pierres tombales sont plus grosses que les autres, soit parce les familles n’avaient pas l’argent pour rapatrier le corps, mais avaient suffisamment d’argent pour faire une pierre spéciale, soit pour souligner le passage et la bravoure d’une personne dans le sinistre. 

Toutes les tombes présentent la même date, le 15 avril 1912. Elles portent toutes un numéro, celui qui représente l’ordre dans lequel le corps a été retrouvé. 

Puis nous avons poursuivi notre visite historique en allant là où l’explosion du 6 décembre 1917 a eu lieu, là où le quai numéro six était installé.  La vie ayant repris son cours depuis 86 ans, rien de la catastrophe n’y paraît plus maintenant. 

Nous avons terminé cette randonnée dans cet autobus dont la climatisation nous a lâché alors que c’était une des journées les plus chaudes de l’été. Ce n’était pas très grave, car en dépit de la sueur qui couvrait nos corps, nous étions très satisfaits de notre visite en autobus qui continue une tradition que nous avons commencée lors de notre voyage en Écosse en 2001. 

Après notre escapade, nous avons pris quelque temps pour marcher encore une fois certaines rues de la ville, puis nous avons repris une dernière fois la route de Hammonds Plains pour retrouver notre Cadet.  

Le lendemain, nous repartions pour une visite sur le bord de la baie de Fundy et surtout, à Greenwood, lieu d’enfance de Denis. 


Terminé le 18 août 2003
Revu le 22 septembre 2012


Plume / Suzie Pelletier
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