L'Abitibi-Témiscamingue en mai 2013...
Je serai en Abitibi-Témiscamingue 23 au 26 mai 2013 pour ma participation au Salon du livre de la région (SLAT) qui aura lieu à La Sarre cette année. C’est loin de chez moi. L’application Google Maps m’indique 690 kilomètres et évalue le temps de voyage à 8 heures 13 minutes. Mais le trajet, que je ferai seule, en vaut la peine. J’y verrai des lecteurs, des amis, de la famille.
La première fois que j'y suis allée, j’avais treize ans. Je voyageais avec ma famille en direction de l’Ouest canadien ; nous étions passés par cette grande région pour faire un arrêt chez une tante, à Rouyn-Noranda pour ensuite traverser l'Ontario par le Nord. Je me souviens de ma fascination pour la traversée du parc La Vérendrye. Je refusais de cligner des yeux pour ne manquer aucun lac ou une colline. Il y avait tellement plus d'arbres que dans mon patelin, East-Angus. Vous aurez compris que mon goût pour la nature ne date pas d’aujourd’hui... Plus de 40 ans plus tard, j’y retourne avec des yeux différents. Cette fois je ferai plusieurs arrêts en route pour des photos et remplir ma tête de ces beaux paysages ; mais l'arrêt le plus important sera à Amos pour visiter des cousins.
C’est certain que, comme pour chaque nouvelle sortie, j’en ai profité pour faire quelques petites recherches pour comprendre et mieux apprécier ce coin du Québec que je n’ai pas l’occasion de visiter souvent. Sur le site de Bonjour Québec, on dit de cette région qu’elle « est couverte d’immenses espaces largement intacts dominés par la forêt et une profusion de lacs ». Il ne faut pas être surpris que son économie principale soit l’exploitation forestière. L’industrie minière, particulièrement l’or et le cuivre, prend aussi une place importante dans la vie des Témiscabitibiens (hum... drôle de nom... pourtant, je ne me suis pas trompée).
Les recherches archéologiques indiquent une présence humaine dans ce coin depuis plus de 8 000 ans. Les premiers écrits datent des expéditions de Radisson en 1670, pour développer la traite des fourrures. Le fort Témiscamingue en 1720 devient un carrefour important. Entre le régime français, la conquête britannique, la confédération et plusieurs confusions, la région est officiellement intégrée au Québec en 1898. Depuis, sa population progresse pour atteindre 145,835 habitants (2010) soit 2 habitants/kilomètre2. Wow ! Dire que la région administrative de Montréal compte 3 979 habitants/kilomètre2. Pas étonnant qu’on se marche sur les pieds ici... Le français prédomine, tant à la maison qu’au travail. Les deux autres langues parlées sont l’anglais et l’algonquin.
Sur la carte ci-jointe, vous remarquerez que cette partie du Québec est bordée par l’Ontario à l’ouest, les régions administratives de Pontiac et Gatineau au sud, celui de Laviolette à l’est et celui d’Ungava au nord... Ungava c’est vraiment au nord ça... Non ? Bien, La Sarre est au 48e parallèle (48’ 48” N). À titre de référence, c’est plus au nord que la ville Saguenay (48’ 23” N) et Rimouski (48’ 27” N) et un peu au sud de Baie-Comeau (49’ 23” N)
La région qui occupe une superficie de 65 000 kilomètres2 est la quatrième en importance au Québec. C’est quand même deux fois la surface de la Belgique... Avec beaucoup moins de monde... L’Abitibi-Témiscamingue située sur le Bouclier canadien, est donc composé de plateaux et de collines dont l’élévation dépasse rarement les 300 mètres sauf, par exemple, le mont Dominant du Parc national d’Aiguebelle qui trône à 565 mètres et quelques collines sans nom officiel du côté de Senneterre qui grimpe presque à 600 mètres. On est aussi très impressionné par l’ensemble des bassins hydrographiques ; de nombreuses rivières et d’immenses lacs qui font la joie des pêcheurs.
À quoi dois m’attendre ? Voici quelques photos tirées des sites touristiques.
Source : Bonjour Québec
Source: Tourisme Abitibi-Témiscamingue.
Vue aérienne de Amos
Source inconnue
Vue aérienne de La Sarre
Source inconnue
Mes recherches ont démontré qu’on peut y passer un grand bout de temps à des activités de plein air, la visite de musées ainsi qu'à rencontrer des gens très sympathiques. Voici deux sites web qui peuvent vous donner plus d’information.
Bonjour Québec
http://www.bonjourquebec.com/qc-en/abitibi0.html
Wikipédia
Au fil des jours, je vous parlerai de mes recherches. Il y aura bien sûr Amos et La Sarre et je ferai certainement d'autres belles découvertes pour écrire sur ce blogue.
Euh...
Il y a cependant une information que je n’ai pas trouvée. Y a-t-il des mouches noires en Abitibi-Témiscamingue en mai ? Parce que je me souviens encore de la douleur causée par les morsures de celles que nous avons rencontrées en juillet, cet été 1968...
Plume/Suzie Pelletier