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Affichage des articles du novembre, 2013

Écriture - une fable

* * * * Autres textes sur l'écriture * * * * Ma première fable... Comme  beaucoup  de passionnés d’écriture, j’ai cherché des moyens pour continuer d’apprendre et d’ouvrir mes horizons. Dans mon cas, ce fut le retour à l’université. L'an dernier, j’ai donc débuté un certificat en composition et rédaction française à l’Université du Québec à Montréal. Au cours de la première année, ce fut un retour à la base... vous savez... la grammaire, l’analyse, le vocabulaire de la littérature, etc., ainsi que la possibilité d'écrire plusieurs récits en tout genre. Cette session-ci, le cours me permet de m’éclater dans des genres d’écriture que j’ai peu explorés dans le passé.  Ainsi donc, pour répondre à la demande de beaucoup de mes amis, vous trouverez ci-après, une fable qui a reçu d’excellents commentaires de mes collègues étudiants. (exercice formatif non noté par le professeur). Noter que les règles établies n'obligeaient pas les  rimes… J'ai adoré l'exercic

De la vraie littérature

* * * * autres textes sur l'écriture  * * * * En participant aux Salons du livre, on discute avec toutes sortes de personnes. Généralement, ces rencontres sont fort enrichissantes, que l’on aime ou pas mes livres ou mon genre d’écriture. Le processus de croissance, en tant qu’auteure, prend toutes sortes de formes et la séance de dédicaces en est une que j’aime beaucoup. Parfois, une rencontre devient quelque peu… curieuse… C’est ce qui m’est arrivé à Sherbrooke en octobre 2013. J’étais assise, chez Benjamin, avec une pile du recueil « Un bouquet de roses » devant moi. Un large sourire exprimait toute ma fierté de présenter ce magnifique bouquin au public.   Puis, une personne s’approchant de ma table m’a fait perdre mon sourire. Son allure hautaine m’a fait grincer des dents avant même qu’une conversation débute; puis, ses propos m’ont… oui, je dois le dire… bouleversée. La dame voulait faire une plainte aux organisateurs. Elle trouvait qu’il n’y avait pas assez de « grand

Le monde moderne de l'édition

* * * * *   Autres textes sur l'écriture * * * * * Si, en cherchant une nouvelle voiture, un vendeur vous disait : « J’ai deux choix pour vous; ici, j’ai les véhicules automatiques et là-bas, il y a les autos manuelles... » S’imprimerait alors sur votre visage un air étonné. Vous resteriez sans voix. Bien sûr. Parce que, pour les autos, tout le monde sait que l’achat dépend d’un millier de critères différents parmi lesquels ont choisi quelques-uns. Automatique ou manuelle ? Mais qui définit une bonne voiture de ce critère ?  Puis, que faites-vous de l’hybride ? Des modèles électriques ? Pouvez-vous vraiment les classer d’automatique ou de manuelle ? La distinction est donc archaïque et ne tient pas compte du monde moderne.  Quand j’explique que ma maison d’édition me fait participer aux coûts, on me regarder, généralement avec un air hautain, en disant : « Ha ! Vous êtes à compte d’auteur ! » Comme si le monde d’édition se divisait en deux camps, le compte d’édition et l

L'auteur, le libraire et le lecteur, une relation fragile

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* * * *   Autres textes sur l'écriture  * * * * Le lecteur, le libraire et l’auteur… une relation fragile… parfois même éphémère… J’ai d’abord été une grande lectrice , puis l’ auteure en moi a pris plus de place; je fais partie des chanceux qui ont vu leurs ouvrages publiés et je bataille toujours pour que mes bouquins se retrouvent sur les tablettes des librairies . Le monde du livre est merveilleux, mais la symbiose entre trois de ses composantes est si précaire.   Noter que la portion « édition » du monde du livre fera l’objet d’un prochain blogue… Le lecteur est celui qui a le choix. Il cherche quelque chose, une information, un texte poétique qui le fera réfléchir, une idée nouvelle qui le fera grandir ou, tout simplement, un texte qui le sortira de son quotidien et le fera rêver. Devant la multitude et la grande diversité des ouvrages offerts, il doit choisir. À la recherche de nouveautés, on le retrouve dans les librairies et dans les Salons du livre. C’est

Écriture - Tout écrit mérite d'être lu

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* * * * Autres textes sur l'écriture * * * *  Au Salon du livre de l’Estrie, qui se tenait du 17 au 20 octobre 2013, j’ai participé à une table ronde avec trois autres auteurs (Michel Jean, Micheline Duff et Élizabeth Tremblay). La question était fort intéressante : « Est-ce que tout ce qui est écrit mérite d’être lu ? » J’ai réfléchi un bon bout de temps avant l’événement, puis, comme c’est mon habitude, l’idée s'est accrochée à mon cerveau, après la fin du débat.    Bien sûr, une table ronde ça ne dure que 40 à 45 minutes… c’est bien peu de temps pour bien interagir. Alors, ce matin, le sujet ne sort pas de ma tête, au point de déranger mon travail si essentiel, la révision du tome 3 de la saga « Le Pays de la Terre perdue.  »   Vaut mieux que je sorte ça de mon corps si je veux que la journée soit un peu productive… D’abord, ce jour-là, je suis entrée en scène avec une idée bien à moi (comme les trois autres par ailleurs). Me souvenant encore très bien de tous le