mardi 10 décembre 2013

L'écrivain et le marketing



Quand j’ai décidé de publier la série d'aventures Le Pays de la Terre perdue, mes premiers efforts m’ont fait comprendre que cela ne se ferait pas tout seul. Si les livres de Janette Bertrand et de Michel Tremblay n’ont aucun besoin de publicité, la notoriété seule de l’auteur étant suffisante, ceux de Suzie Pelletier en ont besoin... Je viens de terminer ma première année en tant qu’écrivaine professionnelle, pour les deux premiers romans de la collection, et mon opinion n’a pas changé à ce sujet. C’est pourtant si simple à première vue : continuer d’écrire passe par vendre les premiers bouquins... Il y a rien de simple là-dedans. 




Samedi dernier, j’assistais à une table ronde (Jean Baril de Groupe Librex, Luc Bossé des éditions Pow Pow, Caroline Allard écrivaine et blogueuse) animée par Élise Desaulniers et présentée par l’UNEQ;  le sujet fort intéressant se définissait comme suit : « La promotion d’un livre, qui fait quoi ? » J’ai bien compris que l’auteur doit nécessairement s’impliquer et investir du temps pour y arriver. J’ai aussi retenu deux points importants qui ont poussé ma réflexion fort loin sur le processus de marketing de mes livres.

D'abord, c’est avec effarement que j’ai écouté Jean Baril expliquer que, cette année seulement, 50,000 nouveaux produits sont devenus disponibles; de cela, seulement 6 ou 7 000 sont d’auteurs québécois... le reste vient d’ailleurs.... Hum ! 

Dans ma tête, un calcul me faisait frémir... 50,000 nouveaux produits imprimés en 1,000 exemplaires donnent un total de 50 millions de bouquins... Nous sommes moins de 10 millions de Québécois (8 millions en 2011). Si on enlève les enfants en bas âge et toutes les personnes qui ne lisent pas régulièrement, il reste moins d’un million de personnes pour piger dans toute cette manne...  Ça fait 50 livres par année par personne... Combien d’entre eux sont intéressés à mon style d’écriture et le genre de mon livre ? Voyez-vous à quel point le bassin se réduit à la minute ? Soudain, j’ai compris pourquoi j’avais l’impression de gagner à l’arraché à chaque fois qu’une personne achète l’un de mes romans... 

Il faut donc que mes efforts pour me faire connaître, ainsi que mon oeuvre bien sûr, se poursuivent...

C'est ainsi que tout cela m’a fait écouter avec une attention très particulière les commentaires de Luc et Caroline sur la présence quasi obligatoire de l’auteur sur les réseaux sociaux. Je me suis sentie rassurée quand on a précisé l’importance d’avoir un site web, de bloguer et d’être présent sur Facebook; surtout, que j’y fais figure régulièrement...  Bon ! Je suis sur la bonne voie !  D’une façon oui, mais d’une autre, je demeure toujours un élément plutôt inconnu sur la toile... C’est ainsi que le gros bon sens m’a chuchoté à l’oreille que je devais chercher des trucs pour ajouter des «j’aime» sur mon site web et ma page professionnelle Facebook... 

C’est alors que j’ai pensé à ... demander à mes lecteurs de m’aider... C’est donc à votre tour de vous prêter au jeu du marketing d’une auteure que vous appréciez. Voici deux façons... choisissez celle qui vous convient ou les deux

1- Allez sur mon site web et cliquez sur l’icône « j’aime», juste sous ma photo. Ainsi, vous m’aiderez à me faire connaître de vos amis Facebook... car votre geste apparaîtra dans leur fil de nouvelles. 

http://suziepelletier.ca

2- Allez sur ma page professionnelle Suzie Pelletier Auteure et cliquez « j’aime ». Non seulement vous m’aiderez à me faire connaître de vos amis Facebook, mais les publications que je fais régulièrement sur cette page apparaîtront aussi dans votre fil de nouvelles pour vous garder au courant de mes péripéties dans le monde littéraire. 



Merci d’avance à tous ceux qui se prêteront à ce petit jeu...


Je vous souhaite de belles heures d’écriture !

jeudi 5 décembre 2013

Lecture et Écriture - Un bouquet de roses

* * * * Autres textes sur la lecture * * * *  

Rubriques : La lecture et l’écriture
Auteur : collectif de 43 auteurs
Recueil de Texte : Un bouquet de roses
Maison d’édition : Les messagers des étoiles

C’était en avril 2012. Je fouillais l’internet pour trouver... je ne sais plus trop quoi... quand je suis tombée sur un site web annonçant un défi littéraire. Pas de premier prix, ni de deuxième par ailleurs, mais une opportunité pour des auteurs connus et non connus de faire évaluer leurs textes par un comité. Deux seules contraintes : parler de la rose sans toutefois se limiter à la fleur et à la couleur; 1200 mots maximum. Déjà, les images se formaient dans ma tête...

Hum... un défi fort intéressant pour moi, l’auteure qui essaie de se faire connaître. Je poursuis ma lecture pour comprendre qu’il s’agit d’une activité caritative où les profits iront pour aider les personnes touchées de près ou de loin par le cancer. 

Cette fois, je suis conquise. Du coup, je travaille sur un texte, puis un deuxième. Je m’inscris, soumets mes récits et je m’abonne à la page Facebook. Puis j’attends de nombreux mois. Alors que ma vie se fait bousculer sur un autre projet, j’oublie presque Jusqu’en mars 2013 où j’apprends que je suis l’une des 43 lauréats. Wow ! J’étais si heureuse. Une autre belle aventure commençait... Voir à la page 245 pour voir mon texte où je parle de mes petites-filles... Deux petites roses au ballet.

Le comité organisateur, trois femmes de cœur, touchées chacune à leur façon par le cancer, met près de 3 ans à faire aboutir le projet. Alicia Saint-Amant, auteur et éditrice (Messagers des Étoiles), Chantal Bossé, auteure, blogueuse, formatrice et spécialiste en communication (CHABOS inc.) et Lise Beaudoin, auteure. 

Le Comité d’évaluation était constitué des personnes suivantes : Monique Plante, auteure et enseignante, qui avait déjà en 2012 quatorze bouquins à son répertoire sous forme de nouvelles ou de romans; Lyne Laliberté, dont la carrière d’écrivain commence à la suite d’étude à l’UQAM, publie régulièrement pour les adolescents; Karine Cotnoir étudie aussi à l’UQAM en création littéraire et se classe finaliste aux prix littéraires Radio-Canada avec son récit À tout risque et elle poursuit sa carrière avec des romans et des contes. 

Les lauréats sont au nombre de 43 et ils ont vu collectivement, 62 textes en tous genres sur le thème de la rose être choisis pour constituer ce recueil. On y retrouve des auteurs qui ont déjà publié, mais une grande partie des lauréats en sont à leur première expérience. Les textes sont des récits, des poèmes et des nouvelles; ils peuvent être tristes, humoristiques, joyeux ou dérangeants, mais ils sont tous poétiques et émouvants. 

Les fondations qui reçoivent les profits 

Rêvez la vie permet à des adultes atteints du cancer de vivre un rêve.


Au Diapason : Située à Bromont dans un environnement paisible et chaleureux, La Maison Au Diapason offre des soins palliatifs spécialisés et de l’accompagnement professionnel, psychologique et spirituel aux personnes en fin de vie et à leurs proches dans le respect, la compassion et la dignité. La Maison dessert les communautés de Brome-Missisquoi et de la Haute-Yamaska.


On peut se procurer le livre dans une librairie près de chez nous. S’il n’en reste plus sur la tablette, demandez-le à votre libraire. Des sessions de dédicaces sont également organiser dans les Salons du livre dans le kiosque de Benjamin livres

En tant qu’auteure, je suis très fière d’avoir participé à ce projet. Je remercie le comité organisateur d’avoir donné l’opportunité à des auteurs en herbes de pouvoir vivre, pour la première fois, le bonheur de voir un de leurs textes publiés. C’est un coup de pouce extraordinaire dans ce monde où il est difficile de faire son chemin. 

Quelques raisons de vous le procurer: 

      C'est un beau livre...
      Un beau cadeau à faire où à se faire...
      Un livre de chevet… quelque minutes de bonheur chaque soir...
      Une cause caritative de grande valeur… 
      Une bonne façon de connaître des auteurs québécois…
      Une belle rose dans la vie de quelqu'un...

Bonne lecture et belle écriture ! 

Plume/ Suzie Pelletier



mardi 3 décembre 2013

Lecture - Francine Ruel - Et si c'était ça le bonheur

* * * * * Autres textes sur la lecture * * * * *

Chronique de la lecture
Auteur : Francine Ruel
Roman : Et si c'était ça le bonheur ?
Maison d’édition : Libre Expression



Comment raconter un déménagement et en faire un bon livre ? Francine a trouvé la recette : un rêve à réaliser, celui de vivre à la campagne; un personnage attachant, Olivia décide de plonger dans la vie malgré les soucis qui s’annoncent; des amis qui participent, ceux d’avant et les nouveaux; et bien sûr LA maison de rêve. On ajoute à cela des milliers de soucis de rénovation qui s’accumulent sans qu’on le demande, l’attitude des « gars de la construction », un langage qui coûte cher et le temps des réparations qui s’étire et s’éternise.  

À travers toute cette vie tourmentée que Francine nous présente avec un humour bien dosé, il y a Olivia qui, en début de la cinquantaine, voudrait que la vie lui présente l’amour, entre les coups de marteau et les couches de peinture. 

J’ai lu ce livre très bien écrit d’une soirée à l’autre, me dépêchant de terminer mes tâches pour bouffer quelques pages qui m’apparaissaient comme autant de bouffées d’air frais dans ma journée. Si parfois le personnage a pris les traits de la comédienne dans ma tête, l’image m’a plu et m’a fait rire. 

Il faut dire que l’auteure n’en est pas à son premier écrit. On la retrouve à la télé, en roman jeunesse, au cinéma et au théâtre. Pour ne parler que cette facette de l'artiste, voici les autres romans (jeunesse et adulte confondu) qu’on lui connaît : 

Des graffiti a suivre..., 1991
Plaisirs partagés, 2002
D’autres plaisirs partagés, 2003
Et si c’était ça, le bonheur ?, 2005
Maudit que le bonheur coûte cher !, 2007
Cœur trouvé aux objets perdus, 2009
Bonheur, es-tu là ?, 2011
Ma mère est un flamant rose, 2013




Pour en savoir plus sur cette écrivaine, on peut visiter Wikipédia: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Francine_Ruel


Bonne lecture ! 



Plume/Suzie Pelletier