mardi 28 avril 2015

Paris 2015 – (7) Une marche dans Montmartre


 Est-ce que je vous ai dit que j’avais attrapé un virus français au cours de mon séjour ? J’ai l’impression qu’ils sont pires que ceux de chez nous. Peut-être que, étant à l’étranger, l’inconfort du rhume carabiné me rendait le caractère exécrable. Je me suis même demandé si l’hôtel allait me charger un léger supplément pour payer la boîte de Kleenex qui est toujours vide…

Ce jour-là, le mardi 17 mars 2015, notre plan de visite nous invitait à Montmartre. Malgré le temps ensoleillé qui nous a accueillis à la sortie de l’immeuble, le manque de sommeil commençait à faire son œuvre. J’étais fatiguée. D’abord le métro. La ligne 4 que nous trouvons à la station Vavin nous amène à Barbès-Rochechouart. Nous marchons presque un kilomètre dans divers couloirs souterrains pour prendre la ligne 2 pour deux stations jusqu’à Pigalle, d’où nous changeons de ligne pour finalement arriver à la station Abesse. En débarquant du train, nous restons perplexes quand les gens se sont attroupés autour d’un ascenseur qui, de toute évidence, ne les contiendrait pas tous en même temps. Je souris. « Sont paresseux les Français. »

Sans trop regarder autour de moi (il faut dire que je respirais mal cet air compressé des sous-sols de Paris), je me dirige vers la trentaine de marches qui se trouvent à ma gauche. C’est ainsi que nous tombons sur un escalier plutôt particulier. Il grimpe en tirebouchon et contient… 90 marches. Soudain, j’ai le goût de retourner vers l’ascenseur. Je les monte sans me plaindre, lentement pour respecter la faiblesse temporaire de mes poumons gorgés de mucus. En haut, un dernier groupe de 30 marches nous faisait débarquer sur le trottoir. 150 marches. Un rhume carabiné. Mélange explosif pour la tête. Ce n’était pas fini ! Notre expédition ne faisait que commencer !

Dès notre sortie à l’extérieur, j’ai l’impression de me retrouver à Québec, dans le vieux, par une belle journée d’été. Le métro en moins. Sauf pour l’architecture plutôt parisienne des bâtiments, je ressens la même effervescence que dans les rues de notre capitale. Il y a des écoliers partout. J’entends de l’espagnol, de l’allemand, une langue slave, de l’anglais, et un peu de français. Quelques notes d’accordéon nous accompagnent. 
 

Nous entreprenons notre visite à partir d’un guide touristique qui nous indique un circuit de deux heures. Les artères sont en descentes et en montées, jamais droites, toujours tortueuses, très étroites, en pavé ou en briques. Nous arrêtons souvent pour examiner un coin particulier, une maison spéciale, un moulin, une sculpture ou une autre chose qui capte notre regard et nous fait discuter doucement entre nous. 
 

Une heure plus tard, nous arrivons en haut de la butte, sur la place du Tertre où nous décidons de prendre un café. L’endroit est bruyant. Ma tête veut éclater. Je tente de composer avec le klaxon du taxi, les cris des écoliers et les multiples conversations dans toutes les langues du monde, les clics des appareils photo japonais, les cellulaires qui hurlent leur différence, les demandes des serveurs...
 

Denis se dirige vers le parvis de la Cathédrale Sacré-Cœur pour croquer de magnifiques photos de la Ville de Paris qui brille sous le soleil radieux. Je décide de rester sur la place du Tertre et je requiers un deuxième café, espérant que ce liquide fort m’aidera à chasser le rhume. À mon habitude, j’observe les gens en laissant ma cervelle vagabonder allègrement dans toutes les directions. Je sens la bulle créative s’installer. Je devine une scène qui se dessine… j’écris dans mon calepin… pour ne rien perdre de cette idée. Une nouvelle vient de naître...

Puis, nous continuons notre aventure. On ne peut se rendre à Montmartre sans visiter son cimetière qui remplit un grand quartier de la ville. D’habitude, je ne prends pas beaucoup de photo dans ces circonstances. Cette fois, je rigole à voir les piliers et les traverses d’un pont s’étirer entre les sépulcres que l’on n’a pas voulu déplacer. Au milieu d’un groupe de sépultures, un arbre pousse, ailleurs, les randonneurs peuvent s’asseoir sur un banc de parc, histoire de tourner le dos à des tombes datant du XIXe siècle.
 

À Paris, il est toujours plaisant de se balader dans les rues achalandées et de ressentir que le monde entier est autour de nous. Montmartre ne fait pas exception. C’est ainsi que l’exploration de ce quartier s’est prolongée de quelques heures et que nous avons repris, à regret, le chemin de l’hôtel via quelques rames de métro.

Montmartre est un coin de Paris à visiter absolument.

Bon voyage !


Suzie Pelletier 


jeudi 23 avril 2015

Paris 2015 – (6) La Cathédrale Saint-Denis



— Pourquoi voulez-vous vous rendre à la Cathédrale Saint-Denis ?

La préposée au comptoir de service de l’hôtel nous regarde d’un drôle d’air. Je note l’ébahissement qui marque son front. Pourquoi un étranger demanderait-il à quitter la ville afin de voir une petite église de quartier alors que celle plus imposante de Notre-Dame est juste à côté ? Je comprends la question, mais j’insiste.

— N’est-ce pas dans cette basilique que vos rois furent enterrés ?

— Mais oui ! C’est une bonne idée de la visiter ! Vous choisissez la ligne 13 à la Gare Montparnasse et vous sortez directement à la cathédrale. Une demi-heure à peine pour vous rendre à l’endroit.
(source : Wikipédia)

Dans un temps record, nous avions une nouvelle carte de la ville en main qui présentait, par deux cercles tracés à l’encre rouge, notre point de départ et celui d’arrivée. Je n’étais pas surprise de sa réaction. Il est fréquent d’oublier de petits coins de notre cité et de ne parler que des endroits qui intéressent le visiteur moyen. Or, nous ne sommes pas des voyageurs habituels. Saint-Denis était en tête de liste pour nos sorties de cette année à Paris. Nous n’allions pas manquer ça !

En 475 (à peu près), Sainte Geneviève achète les terres qui entourent cet ancien cimetière gallo-romain, lieu de la sépulture de Saint-Denis, martyrisé en 250, et y construit une Église. Le tombeau de la reine Arégonde (l’épouse de Clotaire 1er et la bru de Clovis) y fut placé entre 573 et 579. Dagobert 1er fut le premier roi des Francs à être inhumé à Saint-Denis. Par la suite, la majorité des sépulcres des souverains de France jusqu’à Louis XVIII s’y sont retrouvés.

D’abord construite comme une église abbatiale, l’édifice agrandi devient une basilique sous la dynastie mérovingienne (Descendants de Mérovée). Ce n’est qu’en 1966 que le lieu de culte gothique acquiert le statut de cathédrale quand Saint-Denis obtient officiellement un diocèse de l’Église catholique de France.

Lors de notre présence, en mars dernier, nous avons pu constater que ces vieilles bâtisses ne sont pas munies de chauffage. À l’extérieur, le vent nous refroidissait les oreilles en moins de deux minutes. En dedans, l’humidité nous gardait transis. Je n’ai pas terminé la visite guidée prévue pour 90 minutes et je me suis réfugiée dans le petit musée où la température était à peine plus chaude que l’extérieur. Si les explications sur l’histoire de l’édifice, son architecture et ses résidents étaient captivantes, je tremblais de tous mes os dès que le troupeau de touristes s’arrêtait un moment. La basilique est en réparation perpétuelle et les fonds amassés chaque année ne suffisent pas à la garder dans un état potable… encore moins y installer un système de chauffage.

Par contre, la visite vaut le déplacement. La France fut gérée par une monarchie jusqu’en 1789 (même un peu plus tard) et il devient intéressant de savoir que ses rois et parfois les membres de leurs familles utilisaient cette église comme nécropole. Ce n’est pas aussi imposant que les pyramides d’Égypte, mais ce sont des personnes qui ont influencé le cours de l’histoire, certains en étant de grands monarques, d’autres en perdant la tête. Je m’amuse toujours de voir ces caissons de pierre sur lesquels on a gravé une image de ce que l’on se faisait du souverain décédé. Un sceau marque le règne de l’un, une épée signifie quelque chose de la vie d’un autre alors qu’une couronne semble différente de l’un à l’autre.

Si la visite de l’église vous attire moins, il est aussi intéressant de se promener dans le Centre-ville de Saint-Denis. En avant de la Cathédrale se situe un immense parterre dallé et entouré de petits bistrots et de boutiques de souvenirs. Du Carré Saint-Denis partent de nombreuses rues étroites, tournoyantes et bordées de maisons de pierres beiges à deux, trois ou quatre étages. Ici et là, des marques de combats représentent l’un ou l’autre des nombreux conflits que la ville a subis.

Quand nous l’avons visité, le chœur liturgique était en réfection. Une haute murale nous empêchait d’approcher. La façade de l’édifice était également en restauration. Je n’ai donc pas pris beaucoup de photo.

Pour en savoir plus sur la basilique Cathédrale Saint-Denis, vous pouvez consulter les sites web suivants :




Entretemps, je vous souhaite un bon voyage. Si vous passez à Paris, la visite de la Cathédrale Saint-Denis ne prend que quelques heures.




Suzie Pelletier 


mardi 21 avril 2015

Paris 2015 – (5) Vagabondage dans Paris



Hum… Il vous semble que je ne sais pas compter ? Parce que, si vous avez lu ma planification et bien suivi mes derniers billets, celui-ci devrait discuter d’un autre sujet ? Hum… c’est pour ça qu’on appelle cela de la « planification ».

En révisant mes notes, j’ai trouvé de belles informations sur cette magnifique journée du 15 mars 2015 que nous avons savourée en vagabondant allègrement dans les rues de Paris. Nous avions besoin de cette balade sans buts à marcher, ici et là, sans carte ni guide de voyage. Juste pour sentir la cité et se l’approprier une autre fois. Avant de la visiter dans ses moindres recoins. J’ai tenu à vous la narrer, pas à pas, alors que nous avons parcouru 10 kilomètres, 12 peut-être. Des heures de plaisirs !


Ce matin-là, nous avons mangé dans la magnifique une petite salle au sous-sol de l’hôtel. Deux tasses de café, une conversation agréable, un déjeuner parisien qui s’étire en longueur… la vie est si belle quand nous nous retrouvons ensemble dans la Ville lumière. Puis, enfilant nos manteaux… il ne faisait que 8 °C (quelques degrés sous zéro à Montréal), nous sommes partis pour voir et écouter Paris.


Quand nos pieds ont touché le pavé en avant de l’hôtel Jardin de Brea, nous avons tourné à gauche pour descendre l’artère. Ni l’un ni l’autre n’a remis en question la direction, comme si nos âmes battaient à l’unisson en se satisfaisant de flotter entre ciel et terre avec un grand contentement. Suivant la rue Vavin et traversant la rue d’Assas, nous atteignons le Jardin du Luxembourg. Nous le parcourons diagonalement vers le nord-est pour nous approcher le boulevard Saint-Michel. 






Nos pieds nous ont fait progresser vers le Quartier latin. À tout hasard, nous avons longé quelques ruelles pour nous retrouver au carré de la Sorbonne. Planté debout au milieu de la place, je me demande à quoi ressemblent les gens qui demeurent dans les maisons beiges et vieillottes et surtout, comment ils vivent. J’entends régulièrement les doux clics de l’appareil photo de Denis. J’attends patiemment quand il s’arrête pour changer de lentille ou pour ajouter un filtre; j’ai même hâte de voir les résultats. Pendant ces moments de repos, ma tête se remplit de mots, de phrases, d’idées nouvelles.

Sans qu’on l’ait prévu, nous nous retrouvons dans la cohue du boulevard Saint-Jacques qui nous amène au petit neuf. Je note au passage les bords métalliques qui pourraient bientôt s’écrouler tant il y a de cadenas accrochés à sa structure. Je m’étonne encore de cet engouement. Pensent-ils vraiment que le verrouillage et la lancée de la clé dans la Seine restent garants de la perpétuité de leur sentiment ? Voyons donc ! Malgré mon côté fleur bleue très bohème, je demeure très pragmatique. Pour que l’amour dure, il faut qu’il soit nourri par les deux amants et ça demande des efforts continus. Je comprends mal la symbolique du cadenas et de la disparition de la clé... 



Lentement, nous accomplissons le tour de la Cathédrale (à l’extérieur, car aujourd’hui, nous tenons à rester dehors et éviter les files d’attente), puis nous traversons le pont Saint-Louis pour nous rendre à l’île du même nom. Atteignant enfin la rive nord de la Seine par le pont Louis-Philippe, nous longeons le quai de l’hôtel de ville, le quai des Gesvres, puis le quai de la Mégisserie. Quelques pas plus loin, nous entrons dans un petit bistrot charmant pour un arrêt. Le Café le Corona (30 quai du Louvres) offrait aussi des tartes aux pommes ou au citron fort délicieuses.



Une fois sustentés, nous trouvons le bord de la Seine. Si, au fil des ans, nous avons souvent parcouru le côté sud de la Seine, nous l’observions pour la première fois en marchant la rive nord, jusqu’au Jardin des Tuileries que nous explorons dans sa longueur. Rendus à l’Obélisque de Louxor, nous empruntons le pont de la Concorde pour passer devant l’édifice de l’Assemblée nationale.

 Dans le 7e arrondissement, nous retrouvons le lieu où nous avons habité pour une semaine, il y a de cela 13 ans alors que je travaillais un projet avec la fonction publique française.


Nous prenons le temps de repérer l’hôtel le Bourgogne-Montana et la Brasserie Le Bourbon où mes collègues et moi allions savourer le vin de la fin de l’après-midi, à la coutume française. 






Si les bouteilles étaient plus nombreuses que les participants, personne ne s’en formalisait… aucun n’avait à conduire et la résidence était localisée à deux pas… que de souvenirs merveilleux !










Quelques minutes plus tard, nous retrouvons ce boulevard Saint-Germain que nous avons tant parcouru, en tout sens, au fil des ans. Sans y porter garde, nous empruntons le boulevard Raspail. En vagabondant en direction de notre hôtel, nous avons trouvé la rue du cherche-midi. Utilisant Facebook, j’ai obtenu rapidement la signification par l’entremise de mon amie Marie D : au XVIIe siècle, un cherche-midi était quelqu’un qui venait visiter ses amis peu avant midi, pour pouvoir être invité à participer à leur repas.

Ce jour-là, nous avons piétiné allègrement l’asphalte, la pierre, le ciment, le gravier et le sable. En début de soirée, nous respirions le bonheur, la fatigue ne comptant pas. La faim nous tenaillait. Nous avons choisi un restaurant italien, la Villa Borghese.

Une journée sans buts tout de même formidable !


Suzie Pelletier 


jeudi 16 avril 2015

Paris 2015 – (4) Le quartier du Luxembourg



C’était le 14 mars dernier. Depuis notre départ de Montréal la veille, nous avions l’impression d’avoir vécu un périple entier rempli d’aventures imprévues, mais fort cocasses. Pour que ce voyage reparte sur le bon pied, il devenait essentiel d’oublier les ennuis d’avion, ou plutôt de toilettes ainsi que le crétin qui conduisait notre transport de l’aéroport Charles-De-Gaulle vers notre lieu de résidence pour les dix prochains jours. Pour accomplir un « spin » comme les Parisiens le disent, nous avons décidé de marcher dehors, dans les rues de Paris. Nous avons rangé les bagages, sans même les défaire, dans notre chambre à l’hôtel Jardin de Brea dans le 6e arrondissement, tout près du boulevard Montparnasse.

Dirigés par notre hôte, nous avons d’abord englouti un délicieux Cheeseburger (écrit comme ça sur le menu) au restaurant le Charivari logé au coin de Raspail et Brea. Nous sommes partis à pied sur Brea, puis sur Vavin avec l’intention de nous rendre à la première destination sur mon carnet de visite, le Jardin du Luxembourg.



Chaque pas nous aidait à sortir le stress des derniers mois de notre corps. Chaussés de souliers plutôt que de nos bottes d’hiver, nos pieds foulaient allègrement les sentiers du jardin où la neige ne s’était pas accumulée depuis plusieurs semaines. 


Portant un manteau de printemps, nous avions l’impression d’être habités par une belle légèreté. Je me suis amusée à photographier les plantes que l’on vient de mettre en terre. Un peu partout, on voit des gens en train de retourner le sol.




Je songe un moment à mes plates-bandes. Chez moi, quelques vivaces sortiront dès que la neige se retirera, dans plusieurs semaines, mais ici, les jonquilles et les jacinthes sont hautes et penchent déjà la tête vers le bas.

Le jardin a d’abord été créé en 1612 par Marie de Médicis pour accompagner le Palais du Luxembourg. Il a subi une restauration complète sous le Premier Empire par l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin. Aujourd’hui, toutes ses infrastructures font partie du domaine du Sénat.

Des 23 hectares de superficie totale, 21 sont accessibles au public. Des sentiers sablonneux traversent de nombreux parterres fleuris où des sculptures en tous genres intriguent les visiteurs. Un peu partout, des chaises droites sont placées en désordre, parfois deux, autrement en cercle ou en ligne croche. L’agencement incite les gens à s’installer seuls avec un livre ou un calepin, en groupe pour échanger sur la politique. Le jardin appartient aux Parisiens et ils s’assurent d’en profiter. Ce jour-là, un samedi plutôt gris, des marcheurs, des joggeurs, des familles entières, des couples, des musiciens, et d’autres à l’occupation imprécise se baladent en savourant l’air frais. Il y a même deux Québécois qui s’y promènent en discutant du crétin de la veille, mais aussi en se remémorant de beaux moments de la vie avec leurs enfants et leurs petit-enfants.

Nous n’avions pas de plan du jardin ni guide touristique. Ainsi, entrés par une porte près de Vavin, nous avons déambulé dans les allées, revenant parfois à un point déjà vu, sans but autre que celui d’apprécier le fait que nous étions enfin à Paris. Puis, quelques heures plus tard, nous sommes sortis par une porte différente, tombant sur un boulevard. Une marche vers notre gauche nous a fait constater que nous étions sur le Boulevard Saint-Michel et que nous avions emprunté le chemin qui menait à l’opposé de l’hôtel. Éclatant de rire, nous choisissons la bonne direction afin de nous rendre, par un parcours fort détourné, à la crêperie Brea que l’agente du Jardin des Brea nous avait chaudement recommandée. Complétant notre journée avec une crêpe aux pommes flambées au Calvados, nous avions enfin l’impression que nous étions en vacances.

Voici quelques photos prises au fil de notre longue balade.






Pour en savoir plus sur ce petit paradis de verdure au milieu de Paris, vous pouvez consulter le site suivant.



Bonne visite !


Suzie Pelletier