mercredi 27 mars 2019

Saint-Kitts and Nevis – Tour de l’île Saint-Christophe


L’île de Saint-Christophe est la plus grosse des deux îles qui constituent le pays, avec 168 km2. Elle est en forme de batte de baseball et la visite prévue aujourd’hui nous amène à plusieurs endroits sur la partie plus large et plus montagneuse de l’île. La firme « Tropical Tours » offre une belle escapade intéressante. L’île est si petite que ça ne prend que trois heures trente minutes pour en faire le tour sur une route très accidentée où il est rare de conduire plus vite que 70 km à l’heure. En prime, le périple comprend quatre arrêts !


Le long de la route — la mer des Caraïbes. La route qui longe la partie sud de l’île traverse de petits villages typiques des Caraïbes ; des maisons construites en bloc de ciment et dont les revêtements de stucco affichent des couleurs variées. Chaque village ressemble à un jardin de fleurs fort diversifiées. Ici et là, on aperçoit des résidences en construction, laissant croire à la prospérité du pays. Voici quelques photos prises le long de cette route. 






Romney Manor : notre premier arrêt nous permet de visiter le manoir Romney situé sur un domaine de 8 acres et qui recèle de trésors historiques. Son histoire écrite date des années 1600, mais on a trouvé des évidences que les indigènes caraïbéens ont occupé le secteur bien avant l’arrivée de Christophe Colomb. Le manoir est le lieu de résidence des producteurs de canne à sucre et de la distillerie sur Wingfield Estate. Aujourd’hui, on y retrouve de magnifiques jardins. La résidence principale est devenue la maison mère de l’entreprise Carribelle Batik qui fabrique des vêtements en coton fort chic et… très dispendieux. Le clou de la visite se trouve dans les jardins. Le magnifique arbre appelé Saman, âgé de 400 ans, d’une circonférence de plus de sept mètres et couvre la moitié d’une acre.

Saman 400 ans

Jardins du manoir

Vêtements de coton très confortable

Wingfield Estate : construit au bord de la rivière Wingfield, au bord de la forêt humide, le domaine se trouve au pied du massif central montagneux. Le folklore local affirme que le chef caraïbéen Tegreman avait construit son village à proximité. Wingfield a été la première concession de territoire dans les « West Indies » anglaises, en 1625. Inactive depuis les années 1920, on y retrouve aujourd’hui des ruines.




La forteresse de Brimstone Hill : La forteresse est classée par l’UNESCO comme patrimoine mondial de l’humanité. Quand on arrive à proximité de ce fort, on ne peut que se demander comment les Anglais ont réussi à monter tout le matériel si haut dans la montagne, par une pente aussi abrupte. Considérant l’époque de la construction, le début du XVIIIe, l’absence d’engin motorisé, une seule réponse s’impose : la sueur d’homme, particulièrement celle d’esclaves africains. En 1739, le fort comptait 49 canons ! Pas étonnant qu’on ait surnommé la forteresse comme le Gibraltar des West Indies 
tiré de Wikipédia






La baie de Dieppe :De cet endroit, on peut admirer ce détroit entre les îles Saint-Christophe et Saint-Eustache (Pays-Bas) là où l’océan Atlantique confronte la mer des Caraïbes. Il faisait soleil et surtout, nous ressentions cette grandeur de la nature. 


Site des « Black Rocks » : Près de la petite ville de Saddlers, sur la côte de l’Atlantique, se trouve ce parc qui permet de voir le résultat de la coulée de lave, un résultat de la dernière explosion du mont Liamuiga, un volcan actuellement endormi. Selon les experts, la dernière vraie irruption aurait eu lieu il y a 1800 ans. 






Le long de la route — Océan Atlantique :La route du retour ne passe pas toujours près du bord de l’île trop morcelée par la violence de l’Atlantique. Quand on regarde une carte du monde, on constate que rien n’arrête le vent entre la Mauritanie, en Afrique de l’Ouest, et Saint-Christophe-et-Niévès, une des Îles du Vent dans les Caraïbes.






Nous sommes revenus le corps rempli de soleil et le cœur charmé par l’île et ses habitants.

Vous avez certainement compris que les habitants de ce magnifique pays vivent en harmonie avec la nature. Les visiteurs aussi. Je vous laisse avec une image qui nous avons vu très souvent au cours de nos deux voyages. Ce ne sont pas toujours les mêmes bateaux qui sont ancrés dans le port de Basseterre, mais il y en a toujours deux ou trois. Ça nous transporte ailleurs et ça nous fait rêver... 




Bonne fin d’hiver et bonne lecture ! 

Suzie Pelletier

samedi 23 mars 2019

Saint-Kitts and Nevis - Le Royal Saint-Kitts



Nous profitons de nos voyages d’hiver pour connaître des pays que nous ne visiterions jamais autrement, parce que leur climat est trop chaud. Comme je l’ai déjà dit, si on m’offrait une escapade tous frais payés et que j’avais le choix entre le Nunavut et la Floride, le Nunavut gagnerait mon cœur à coup sûr, sans aucune hésitation, même en hiver.

Bref, nous profitons du temps hivernal parfois merdique de ces années-ci pour descendre dans le sud. Je cherche surtout le repos, loin des tempêtes et des douleurs arthritiques, dans un endroit sécuritaire où nous pouvons également découvrir un univers différent.

Ainsi, pour notre confort, nous recherchons de vivre dans un havre confortable qui permet aussi de faire par nous-mêmes la majorité de nos repas. 

Nous avons découvert le Royal Saint-Kitts un peu par hasard. En discutant avec notre agente de voyage (Guylaine Jutras de l’Agence de voyages Lennoxville), nous avons convenu que ce petit hôtel qui n’était pas directement planté sur une plage serait un peu moins touristique. Quel merveilleux choix ! Nous y avons passé une semaine en 2018 et deux semaines merveilleuses en 2019. 

Le Royal Saint-Kitts est l’un des premiers hôtels de Frigate Bay, construit en 1983 pour accommoder les touristes bien sûr, mais aussi pour loger les participants aux nombreux tournois de golf qui se déroulent sur le terrain à proximité. L’hôtel a été entièrement rénové. Son allure moderne et simple contribue à l’appréciation des clients.



L’endroit est magnifique. Il se situe à 200 mètres d’une plage sur l’Atlantique et à deux kilomètres de la plage Timothy sur la mer des Caraïbes. Les appartements se retrouvent par groupe de six dans des unités séparées. Les sentiers qui les réunissent sont bordés d’arbres et de fleurs. Voici quelques photos de ce bel environnement: 




Notre petit coin de paradis

Il y a l’allée qui mène aux services principaux, comme la salle à manger, le hall de l’hôtel, l’information, la piscine. Dans un autre hôtel, nous nous retrouverions dans un couloir au plafond et murs de ciment. Là-bas, tout se passe en plein air. 




Au cours de nos deux visites, la température n’a pas dépassé 28 °C. Si l’humidité était parfois présente, le vent qui nous arrivait de l’Atlantique nous asséchait et rafraîchissait notre peau. Le soleil a été présent presque tout le temps, ce qui m’obligeait à utiliser une crème solaire à l’indice de protection très élevé et à chercher l’ombre. 

Nous avions nos habitudes. D’abord la piscine. Vers 15 h, en revenant d’une sortie ou d’une simple marche, nous nous installions près de ce plan d’eau. La saucette dans une piscine presque vide d'humains nous aidait à relaxer. Puis, deux apéros installés sur la petite table entre nos deux chaises longues, à l’ombre s’il vous plaît, nous plongions le nez dans nos tablettes pour lire. Le repos total. 



Une autre habitude de cette année… Le bistro Sweet and Savory a ouvert récemment, ce qui fait que nous n’avions pas ce délice l’an dernier. On dit toujours qu’on apprécie une chose quand on la perd. Au Royal Saint-Kitts, dans notre chambre,  nous n'aimions pas le café que nous offrait la machine à capsules prédéterminées...

Or, dans ce bistro situé à 20 mètres de l’entrée de l’hôtel, même le café «américain» avait bon goût. Juste à penser aux expressos et aux allongés qu’ils nous servaient, je salive encore. Nous y avons passé des heures à jaser entre nous, avec des gens de la place ou d’autres touristes. Pour lire et aussi pour écrire…

Il fait bon vivre à Saint-Kitts and Nevis, surtout si votre havre de paix est le Royal Saint-Kitts de Frigate Bay, en banlieue de Basseterre.


Bonne fin d’hiver et bonne lecture ! 

Suzie Pelletier

mardi 19 mars 2019

Saint-Kitts and Nevis - Basseterre la capitale

Aujourd'hui, 16 mars 2019, il ne fait pas beau à Montréal. Il neige et le vent vif transportent les flocons de façon parallèle au sol. Je suis tannée. J'ai hâte de sortir mes sandales. L'hiver est presque terminée, mais ce temps aujourd'hui donne le cafard. Quelques semaines encore à patienter. J'ai voulu me conforter en revisitant les photos de notre dernier voyage dans le sud. Bien sûr, ça m'a incité à écrire, pour vous raconter....

Basseterre est la capitale de Saint-Christopher and Nevis, un pays du Commonwealth dont la langue de communication principale est l’anglais. Comment se fait-il que cette ville importante affiche une consonance aussi française ?

Même si elles ont été découvertes par Christophe Colomb pour les Espagnols, ces derniers n’en voulaient pas à cause de l’absence d’or. Ces îles ont fait l’objet de dispute entre les Anglais et les Français qui les ont occupées parfois en alternance, longtemps en même temps. Bien que la Grande-Bretagne en prenne le contrôle total dès 1713, Basseterre garde son cachet français, tant dans ses rues anciennes que dans son nom. 

Basseterre est la capitale du pays. À peu près 14000 personnes y habitent. On y retrouve son aéroport et, dans son vieux centre-ville, ses énormes quais où s’accrochent régulièrement les immenses navires de croisières. D’ailleurs, il y en a toujours un qui fait partie du décor, comme un hôtel bizarre… 


Les passagers profitent de l’arrêt pour marcher dans cette capitale colorée. Ils gonflent l’achalandage des commerces orientés vers le tourisme à grande échelle. Les visiteurs qui descendent des bateaux sont si nombreux que, lorsque l’on veut payer nos achats, on nous demande automatiquement le nom de notre croisière. Même, j’ai vu quelques visages se marquer d’une grande surprise quand nous leur disions être arrivés par avion.


Voici quelques photos de notre escapade dans cette charmante ville. Il faut noter que nous avons visité la ville alors qu'il n'y avait qu'un seul bateau à quai. À mon habitude, j'ai choisi de prendre des photos à un moment où les rues n'étaient pas bondés, histoire de bien voir la ville. Parfois, il y a trois navires et les rues deviennent très achalandées. À partir de l'an prochain, avec l'ajout d'un quai, cinq navires de croisière pourront y accoster en même temps. 










Bonne fin d’hiver et bonne lecture ! 

Suzie Pelletier

samedi 16 mars 2019

Saint-Kitts and Nevis - la forêt humide


Lorsque nous voyageons dans des zones géographiques différentes de la nôtre, nous cherchons à comprendre ce qui s’y trouve en matière de climat, de végétation, d’animaux et de bestioles en tout genre. 

Ainsi, nous avons choisi de profiter de l’escapade au cœur de la forêt humide (Rainforest). L’excursion s’appelle le « Rainforest Explorer » avec Tropical Tour dont voici le site. 


Cette excursion propose une visite de la forêt humide à bord d’un camion, plutôt qu’à pied.  Par contre, la route est cahoteuse, rocheuse et parfois glissante de boue. En autre mot, ça brasse ! 

Selon le plan, le guide vient nous chercher à l’hôtel avec son véhicule tous terrains, aménagé pour six ou huit passagers. Puis, par la route principale de l’île, il se rend au début du circuit qui commence au Wingfield Estate Sugar plantation Ruins, à l’est de Old Road Town. À cet endroit, trois des passagers quittent le groupe pour se diriger sur le circuit de deux heures qu’ils feront à pied. 

Nous restons dans le véhicule, un mode de transport plus respectueux de mes difficultés à marcher sur de longues distances. Nous savons aussi que nous couvrirons plus de terrain et verrons plus de choses. Voici quelques photos qui montrent la beauté de cette forêt luxuriante. 









 Dans la première portion du voyage, nous avons surtout rencontré des singes en cage, une sorte de trappe. Ici, on les capture comme on le fait des rats chez nous, pour les éliminer par la suite. Ils sont trop nombreux et ils ravagent les récoltes. Nous avons aussi vu des animaux de fermes, dont une énorme vache qui, pendant un moment, ne laissait pas passer le camion. Plutôt drôle ! 

Puis, notre guide nous offre de visiter un autre coin en bordure de la forêt humide, pour nous montrer une « route construite par des Canadiens. » Apparemment, pour encourager les agriculteurs à occuper plus de territoire et produire plus de produits afin de les vendre aux Canadiens (probablement des importateurs), ces derniers ont financé le long chemin qui mène au sommet de la montagne du coin… mais sans l’entretenir par la suite. Nous nous sentions chez nous. Comme à Montréal. Un nid de poule à tous les mètres. L’asphalte est brisé par l’usure, mangé par le sel (celui de la mer, ici). Le guide a conduit lentement dans les courbes raccourcies et les pentes abruptes et rocailleuses, mais l’effet est resté le même : 

On s’est fait brasser. Mais la visite en valait la peine. Voici les magnifiques photos que nous avons prises du sommet. 





  
Bonne fin d’hiver et bonne lecture ! 

Suzie Pelletier